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Tous les conseils en Immobilier

Bord de mer : une offre plus élargie

Bord de mer : une offre plus élargie

Sur la Côte d'Azur, que ce soit en bord de mer ou proximité mer, l'offre de programmes s'élargit mais reste soutenue en terme de prestations. "Juste derrière le front de mer, nous commercialisons Villa d'Azur, à Roquebrune-Cap-Martin, 27 logements en un seul petit immeuble, commercialisé à 6 500 €/m2, indique Arnaud Cadoux. Pour ce prix, les logements ont des prestations quasiment luxueuses". Un peu plus en retrait, à 300 m à pied du rivage, Promogim lance Les Jardins d'Antibes, une résidence sécurisée, bénéficiant de traitements d'espaces verts avec une orangeraie, un jardin japonais, un grand mail avec des palmiers... La première tranche de 57 logements, en trois bâtiments avec au prix moyen de 4 650 €/m2.

3 QUESTIONS A CHRISTIAN RENTZSCH, Chargé d'études au sein du bureau d'analyse du Ministère de l'Equipement

3 QUESTIONS A CHRISTIAN RENTZSCH, Chargé d'études au sein du bureau d'analyse du Ministère de l'Equipement

Indicateur Bertrand : La part des promoteurs dans la construction de logements neufs a considérablement augmenté d'après les estimations pour 2005. Le dispositif Robien a-t-il joué un rôle important ?

La pénurie mais des opportunités

La pénurie mais des opportunités

"L'immobilier de bord de mer a changé, car les modes de vie des gens ont évolué. Aujourd'hui, c'est la formule domicile-bis qui se développe ,avec des personnes qui ont suffisamment d'argent pour acheter ici, dans des endroits où les prix se sont envolés, et qui ont des situations leur permettant de partager leur semaine entre leur lieu de travail, souvent Paris accessible en TGV, où ils conservent un pied-à-terre et ce qui devient leur véritable foyer, la maison ou l'appartement acheté pour son environnement mer ou nature" explique Jeanne Souadi, qui tient une agence immobilière à Soulac.

Arthur Paecht - Maire de La Seyne-sur-Mer

Arthur Paecht - Maire de La Seyne-sur-Mer

Indicateur Bertrand :Dans le cadre de la reconversion des anciens chantiers navals, un volet est consacré à l'habitat avec Porte Marine, où Constructa, sous la marque Propria et Eiffage Immobilier Méditerranée lancent plusieurs opérations. Comment votre ville est-elle devenue aussi attractive ?
Arthur Paecht : Quand j'ai été élu à la mairie en 2001, la commune était divisée en trois parties : le rivage avec, le secteur résidentiel de Tamaris, disposant de très peu d'équipements collectifs ; le centre ancien autour de son église, à la fois dégradé et dépeuplé ; Berthe, enfin, un quartier construit dans les années 60 mais qui n'était pas rattaché à La Seyne. Je me suis donné trois ans pour que s'amorce un changement de mentalité dans ces trois villes pour créer un projet en commun qui sorte de terre. Nous avons cessé de pleurer sur le passé industriel, et nous avons saisi une chance quasiment unique en Méditerranée : disposer d'une friche industrielle de 40 ha héritée des anciens chantiers et située en bord de mer.
IB. : Comment transformez- vous ce territoire, à la fois partie du cœur de ville et situé en bord de mer ?
AP. : Les Seynois n'ont jamais eu conscience que ces 40 ha leur appartenait et que la mer était juste derrière. Plusieurs chantiers sont planifiés et certains sont déjà en voie d'achèvement comme le parc de près de 4 ha. Les travaux de la Porte des chantiers sont achevés. Cette entrée monumentale fidèlement restaurée est un lieu de mémoire et le centre névralgique du Parc. Un port de plaisance, totalisant 640 anneaux permettra d'accueillir d'importantes unités et des dimensions permettant d'amarrer de gros paquebots. Un complexe hôtelier un pôle culturel sont en projet. De l'autre côté de la route, nous vendons 20 ha de charges foncières aux plus grands promoteurs nationaux, pour financer nos équipements publics. Il faut souligner que la Société Constructa et Eiffage ont joué un rôle pilote dans ce projet qui fait de la Seyne-sur- Mer le plus grand chantier actuel en Méditerranée. Et tout le monde s'aperçoit que le site est le plus beau de la rade de Toulon !
IB. : Quelle ville êtes-vous en train de créer ?
AP. : Avec 62 000 habitants, la commune a un faible potentiel fiscal avec seulement 40 % de contribuables imposés. Et pourtant, l'évolution est en marche. Qui sait que les entreprises à forte valeur ajoutée ont créé en quelques années plus d'emplois que n'en totalisaient les chantiers navals ?! La commune doit disposer d'une offre de logements, d'écoles, d'équipements, pour toute la population et donc pour les actifs. Nous observons qu'une clientèle locale provenant de Toulon, Sanary ou Bandol et ne trouvant plus à se loger sur leur commune, porte son choix sur La Seyne. Même les institutionnels achètent ici pour proposer un parc locatif aux actifs. Quant au tourisme qui n'avait jusqu'alors pas profité à la ville, malgré nos 26 km de côtes, les équipements et la mise en place d'une capacité d'hébergement constitueront de solides atouts. Je n'ai pas d'objectif démesuré. Je veux seulement que La Seyne-sur- Mer devienne une ville normale et équilibrée.
IB. :Outre la reconversion des chantiers navals avez-vous d'autres priorités ?
A. P. : Nous avons entrepris de nous attaquer à l'enjeu urbain et social que constitue le quartier Berthe où 264 millions d'euros fédérés par l'Agence Nationale du Renouvellement Urbain vont permettre de réhabiliter l'habitat existant, de réaliser des construction neuves dans un esprit de mixité sociale. Ensuite, dans le quartier Sud qui recouvre 550 ha protégés, nous implantons des équipements qui n'existaient pas, pour développer les activités sportives et de loisirs. Enfin, la commune mène un grand projet de reconversion dans son centre-ville. Nous avons une Opah, avec un objectif d'un millier de logements réhabilités en dix ans.

Grand-Ouest : la mer de proximité

Grand-Ouest : la mer de proximité

Paysages variés, métropoles actives proches, cadre de vie : autant d'atouts pour des bords de mer dont les prix grimpent et qui comptent de plus en plus de résidences principales.

Logement neuf : aménagement du Canal Saint-Denis

Logement neuf : aménagement du Canal Saint-Denis

Dans les tiroirs depuis 10 ans pour cause de négociation entre la ville de Paris et la Direction des canaux, propriétaire et gestionnaire du canal, l'aménagement du Canal Saint-Denis prend forme. Définis en concertation avec les riverains, les travaux vont rendre les rives aux piétons et aux vélos avec des constructions de voies et d'espaces verts. Petit clin d'œil au passé portuaire, tous les pavés d'origine seront affectés au réaménagement des berges. Entamés mi-mai, les travaux d'aménagement de la rive droite du canal Saint-Denis se poursuivent par le secteur du quai du Port, entre la gare et le square De Geyter. Avec la couverture de l'autoroute sur l'avenue Wilson, l'aménagement du canal Saint-Denis constituera, à terme, l'une des deux grandes unités paysagères de la Plaine Saint-Denis. Le coût des travaux est estimé à 8 millions d'euros, supporté à 30 % par la région et 28 % par la communauté d'agglomération Plaine Commune.

Emprunter à 100 %, c'est possible

Emprunter à 100 %, c'est possible

Dans la gamme des prêts, le choix est vaste : prêt Pas, ouverture du droit à l'APL sous certaines conditions. Si vos revenus ne vous autorisent pas à en bénéficier, d'autres financements très souples sont possibles. A commencer par l'emprunt à 100 %, voire 110 %. Des conditions en principe réservées aux jeunes emprunteurs qui démarrent une activité professionnelle. A moins d'avoir hérité ou bénéficié d'une donation, ils n'ont généralement pas encore eu le temps d'économiser. Une donnée que les banques intègrent volontiers. C'est moins vrai pour des emprunteurs plus âgés, censés avoir épargné et mûri leur projet d'acquisition. Bref, ce qui est valable pour les uns, ne l'est pas forcément pour les autres. Mais si vous empruntez sans apport, sachez que l'opération vous coûtera cher. Car plus le capital emprunté est important, plus le coût du crédit est élevé. Ainsi, si vous empruntez 200 000 € à 3,90 % (assurance comprise) sur 20 ans, vous devrez rembourser 1 200 € par mois et le coût total de votre crédit s'élèvera à 88 000 €. En revanche, si vous disposez ne serait-ce que de 20 000 € d'apport, soit 10 % du prix d'acquisition, vous n'emprunterez plus que 180 000 €. En considérant le même taux et la même durée, votre mensualité sera ramenée à 1 080 € et le coût de votre crédit à 79 200 €. Quoi qu'il en soit, pour que votre projet soit viable, ne vous endettez pas au-delà de 30 % de vos revenus mensuels. Ainsi, pour une échéance de 1 200 € par mois, vos revenus doivent être de l'ordre de 3 600 € mensuels. Un autre obstacle qu'il n'est pas toujours aisé de surmonter. D'où l'utilisation de plus en plus courante des prêts de longue durée.

De l'ambition en périphérie

De l'ambition en périphérie

Décines, à l'est de l'agglomération lyonnaise, revivifie son commerce et crée 350 nouveaux logements. A l'horizon 2015, cette petite bourgade attend un millier d'habitants supplémentaires. Tassin la Demi-Lune réaménage son centre-ville et développe 27 800 m2 de logements qui vont s'articuler autour de jardins et de commerces. A Mions, un chantier de près de 5 M€ permet à la municipalité de se doter d'un véritable centre-ville. Une cinquantaine d'appartements seront construits en collaboration avec l'Opac du Rhône tandis qu'un second programme propose des maisons individuelles de ville. A La Tour-de-Salvagny, à une petite quinzaine de kilomètres du centre de Lyon, un ensemble d'une soixantaine de maisons jumelées, de 25 habitations individuelles et de 40 logements collectifs vont voir le jour sur le site du Contal.

Ile-de-France : ce qui va bouger pour l'habitat neuf

Ile-de-France : ce qui va bouger pour l'habitat neuf

Prix élevés, offre peinant à soutenir la demande : le marché immobilier francilien reste tendu. Ce qui ne l'empêche pas d'offrir de belles opportunités dès 2006.

Frais de remboursement

Frais de remboursement

Je suis muté à l'étranger et vais devoir vendre ma résidence principale. Ma banque est-elle en droit de percevoir les frais de remboursement par anticipation prévus au contrat ? (Henri L., Sceaux, 92)

Grand-Ouest : le vent en poupe

Grand-Ouest : le vent en poupe

En bord de mer ou dans les terres, les métropoles de Bretagne et de Normandie confirment leur potentiel, avec de grands projets urbains. Petit tour de ces villes en mouvement...

3 QUESTIONS À PHILIPPE BONELLI, Adjoint à l'aménagement du territoire pour l'urbanisme de Grasse

3 QUESTIONS À PHILIPPE BONELLI, Adjoint à l'aménagement du territoire pour l'urbanisme de Grasse

Indicateur Bertrand : Grasse rencontre un franc succès sur le plan de la construction neuve. C'est une satisfaction ?

Midi -Méditerranée : place aux actifs !

Midi -Méditerranée : place aux actifs !

De Montpellier à Nice en passant par Marseille, les communes ont pris conscience qu'elles pouvaient agir pour rendre les logements accessibles aux actifs.

Constituer votre apport avec de petits prêts

Constituer votre apport avec de petits prêts

La principale difficulté des couples qui démarrent dans la vie active tient généralement au manque d'apport personnel. Vous pouvez trouver la solution auprès de votre banque. Vous pouvez peut-être prétendre à un prêt à 0 %. Même avec des taux bas, les crédits proposés par les banques ne peuvent rivaliser avec cette avance gratuite, remboursable sans intérêt. "Lorsque les jeunes couples viennent nous voir, nous faisons d'abord un bilan de leur situation familiale, explique Christine Passeman, responsable du financement des particuliers au Crédit Foncier de France, nous vérifions s'ils peuvent ou non bénéficier d'un prêt à 0 % voire d'autres prêts aidés". Certes, les montants ne sont pas très élevés - entre 16 500 et 22 500 € pour un couple selon le secteur géographique - mais c'est toujours mieux que d'emprunter, même à 3,5 % d'intérêt. Il faut toutefois que vos revenus soient compris entre 25 270 et 28 420 €. Si vous êtes Parisien depuis au moins trois ans et que votre âge n'excède pas 35 ans, le Prêt Paris Logement 0 % de la ville de Paris vous est même accessible et vous offre 36 000 € (pour un couple), toujours sous certaines conditions de revenus. Autre possibilité, le prêt 1 % logement. A condition que vous soyez salarié d'une entreprise du secteur privé, employant au moins 10 salariés, vous pouvez en faire la demande auprès de votre comité d'entreprise. Plafonné, le montant du prêt évolue entre 11 200 et 17 600 € selon votre lieu d'habitation. Et si vous ne pouvez prétendre à aucun de ces prêts pour vous constituer un apport, les banques se mettent en quatre pour contourner l'obstacle.

Le "Borloo populaire" : le petit nouveau

Le "Borloo populaire" : le petit nouveau

Des mesures qui rendent d'autant plus séduisant le nouveau dispositif proposé par Jean-Louis Borloo en marge de son "Engagement national pour le logement". Destiné à soutenir l'investissement locatif tourné vers les ménages à faibles revenus, celui-ci comporte un volet social qui le distingue du Robien actuel, et qui prévoit le plafonnement des loyers exigés à 70 % des prix du marché locatif ainsi que le plafonnement des ressources du locataire, qui ne devront pas dépasser les plafonds des PLI (Prêt Locatif Intermédiaire). Des contraintes réelles, certes, mais très bien compensées par des avantages fiscaux plus musclés. Sur 15 ans, la déduction du Borloo se décompose en 7 ans à 6 %, 2 ans à 4 % et 6 ans à 2,5 %, contre 5 ans à 8 % en Robien, mais qui tombent ensuite à 2,5 % pour les 4 ou 10 années suivantes, selon que l'investisseur choisi d'amortir son bien sur 9 ou 15 ans (NDLR : L'amortissement sur 15 ans a été remis en question par le Sénat en novembre dernier).