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Tous les conseils en Immobilier

Du neuf aux alentours de Versailles

Du neuf aux alentours de Versailles

Les voisines de Versailles conjuguent histoire de France et urbanisme d'avant-garde. Zoom sur trois villes qui font l'actualité du neuf : Le Chesnay, Saint-Cyr-l'Ecole et Guyancourt.

S'enrichir à crédit, c'est possible !

S'enrichir à crédit, c'est possible !

Qui paie ses dettes s'enrichit, l'adage est plus que jamais d'actualité en matière d'immobilier. S'enrichir en empruntant ? Démonstration.

Acheter aujourd'hui

Acheter aujourd'hui

Il n'empêche qu'acheter sa résidence principale alors que le marché immobilier donne des signes d'essoufflement, n'est pas dénué de risques. D'autant que le niveau élevé des prix renforce l'obligation de s'endetter sur de longues années. Certes, par rapport au début des années 2000, les prix des appartements ont progressé de 50 à 60 % selon les secteurs. C'est une aubaine si vous êtes déjà propriétaire et que vous voulez revendre. Mais un handicap si vous vous mettez sur les rangs de l'acquisition. En achetant au plus haut, vous réduisez vos chances de plus-value, même à long terme. Au plus fort de la crise des années 90, bien des acquéreurs obligés de revendre ont fait les frais de la dégringolade des prix et ont perdu beaucoup d'argent. Par ailleurs, les hausses actuelles ont conduit beaucoup d'acquéreurs à s'installer de plus en plus loin des villes et à renchérir le coût de leurs déplacements domicile/travail. Un élément dont on ne tient pas toujours compte lorsqu'on décide d'acheter mais qui pèse sur un budget déjà amputé des remboursements du crédit. D'autant que les prix des carburants ne cessent d'augmenter, crise du pétrole oblige. Cela dit, un argument de poids est en faveur de l'achat : le niveau bas des taux d'intérêt des crédits immobiliers.

Vivre à Lyon côté ouest

Vivre à Lyon côté ouest

L'Ouest lyonnais débute dès le 9e arrondissement, avec la complète reconfiguration du quartier de Vaise, secteur industriel à l'origine qui s'ouvre progressivement à l'habitat. C'est ainsi que le promoteur Diagonal développe plusieurs nouvelles résidences. Les Docklands proposent des appartements du 2 au 5-pièces, avec simplex, duplex, loggias ou jardins privés. "La propriété est harmonieusement agencée autour de jardins privatifs et d'espaces communs", souligne le promoteur. Dans cette résidence, un 4-pièces duplex de 100 m2, aux volumes généreux, avec notamment une réception de 34 m2 prolongée par une terrasse, cuisine avec cellier, se commercialise sur la base de 320 000 €. Dans le même secteur, Diagonal lance Rive Bleue, une opération qui offre un choix d'appartements du 2 au 5-pièces, villas sur le toit ou en duplex. De grandes ouvertures, de vastes loggias et terrasses privatives animent les façades, offrant de belles perspectives sur les jardins ou le Val de Saône. Un 4-pièces de 88 m2 y est proposé 233 000 €. La Grand'Voile est une résidence chauffée au gaz naturel mixant des maisons individuelles et des appartements. Ces quelques programmes symbolisent une nouvelle approche de l'habitat dans ce quartier de l'Ouest de la capitale des Gaules.

TVA

TVA

Nous allons acheter un logement neuf. Cette opération est-elle soumise à TVA ? (Alain K.,Carcassonne, 11)

Autorisation de construire

Autorisation de construire

Bien que nous ayons obtenu le permis de construire pour notre maison depuis plus d'un an, les travaux n'ont toujours pas commencé car l'entrepreneur choisi a disparu ! Devons-nous solliciter une nouvelle autorisation ? (Thierry L., Arcachon, 33)

Une démarche sur le long terme

Une démarche sur le long terme

Comme le soulignent les spécialistes de l'investissement immobilier, l'investissement en maison ne privilégie pas la rentabilité locative, mais représente plutôt un investissement patrimonial, qui vous assure une bonne revente. Bien sûr, les prix d'entrée sont plus élevés que ceux d'un petit appartement, grand classique de l'investissement locatif pour sa bonne performance en matière de rentabilité. Mais à l'inverse des petites surfaces en collectif, souvent pléthoriques sur le marché locatif, la maison est un produit d'autant plus recherché qu'il est rare.

3 QUESTIONS À PHILIPPE LAVAUD, Maire de Saint-Cyr-L'Ecole

3 QUESTIONS À PHILIPPE LAVAUD, Maire de Saint-Cyr-L'Ecole

"Des logements de qualité et de vie, en accession pure"

Emprunter est-il intéressant ?

Emprunter est-il intéressant ?

Sur le marché du crédit immobilier, les conditions d'emprunt actuellement proposées sont à des niveaux encore très attractifs malgré leur légère remontée depuis deux ou trois mois. Avec un bon dossier, vous avez toutes les chances de voir votre banquier vous proposer un taux à 3,40/3,50 % sur 15 ans, voire un peu plus sur 20 ou 25 ans. Mais cela reste des conditions exceptionnelles au regard de celles pratiquées il y a quelques années. Cette baisse du crédit compense d'ailleurs en partie la hausse des prix de l'immobilier. A titre d'exemple : vous achetez dans une grande agglomération, un 3-pièces de 65 m2 d'un montant de 200 000 €. Votre apport est de 30 000 € et vous autorise à n'emprunter que 170 000 € à 3,50 % sur 15 ans, votre mensualité de remboursement équivaudra à 1 210 €. Au bout de 15 ans, vous aurez consacré 217 800 € au remboursement de votre emprunt, auxquels il faut ajouter les 30 000 € d'apport initial. Au total, votre investissement vous aura coûté 247 800 €. Pour un bien équivalent, loué 830 € (charges comprises) par mois pendant 15 ans, vous débourserez 149 400 € à fonds perdus. Si vous placez l'équivalent de votre l'apport de 30 000 € et que vous y ajoutez un versement mensuel de 380 € (différence entre le loyer et la mensualité de remboursement), vous épargnerez 98 400 € qui aboutiront - si l'on tient compte d'une rentabilité de 4,5 % - à un capital de 183 000 € environ. Conclusion, après 15 ans, vous serez propriétaire et à la tête d'un patrimoine d'au minimum 200 000 €, soit une différence de 17 000 €. "L'acquéreur, même s'il emprunte, est pratiquement toujours gagnant, explique un banquier, d'autant que dans l'exemple cité, il n'est intégré ni la revalorisation des loyers, ni la revalorisation du bien acheté, deux éléments qui jouent en défaveur du locataire". Il est vrai que, pour peu que le bien soit bien situé et qu'il se valorise de 10 ou 15 % en 15 ans, vous pourrez, le cas échéant, revendre 220 000 à 230 000 €. Mais l'immobilier n'est ni un placement spéculatif, ni un placement miracle. C'est un investissement qui doit s'envisager sur le long terme. Il est d'ailleurs considéré, à juste titre, comme un placement de "père de famille". En remboursant des mensualités chaque mois, vous vous constituez une épargne forcée et vous devenez propriétaire d'un logement dont vous pourrez disposer à votre guise : le conserver et le transmettre à vos enfants, le louer ou encore le revendre pour acheter plus petit ou ailleurs. Encore faut-il ne pas vous tromper sur le choix du bien. Une localisation en centre ville, une bonne qualité de construction, des infrastructures performantes, sont des atouts importants pour réaliser une plus value à terme.

De Parly 2 à la Ferme du Roy

De Parly 2 à la Ferme du Roy

En passant par Rocquencourt, où le groupe Arc est en train de réaliser le Clos des Trois Fontaines, une résidence de 27 appartements en limite de Versailles et de La Celle- Saint-Cloud, il suffit de quelques minutes pour rejoindre Le Chesnay. Bordée à l'ouest par le Parc de Versailles et à l'est par le Parc départemental des Haras de Jardy, sur la commune de Marne-la-Coquette, la ville possède un charme tout particulier avec la moitié de ses 29 000 habitants dans la très grande copropriété de Parly 2 et l'autre moitié répartie dans de petits ensembles immobiliers et des maisons individuelles. Au Chesnay, Bouygues Immobilier en coréalisation avec Cogedim vient de lancer deux nouveaux programmes. Le premier se situe au coeur de la ville, près du plateau Saint-Antoine et de Versailles. Il possèdera "des matériaux nobles et contemporains, de la pierre, du bois, des vitrages, et une architecture privilégiant la lumière, avec de larges baies vitrées et de nombreux balcons et terrasses", décrit le service marketing. Pour un prix moyen de 5 555 €/m2, il affiche de nombreux 2, 3 et 4-pièces. Rue Dutartre, les deux promoteurs ont également lancé la Ferme du Roy, "dans un cadre chargé d'histoire, à quelques minutes à pied de Parly 2". Ses 58 appartements, du studio au 5/6-pièces duplex sont vendus à partir de 288 500 € pour les 2-pièces et 499 500 € pour les 4-pièces. Le projet comporte aussi 5 maisons de ville (à partir de 575 000 €). Le tout est à quelques minutes à pied d'une école, d'un collège, d'un gymnase et d'un centre médical... et les crèches ne sont pas très loin non plus. Trois autres promoteurs sont présents sur la ville, avec des réalisations plus avancées. Windsor commercialise les toutes dernières surfaces de la deuxième tranche de la Résidence Windsor, à l'angle de la rue de Versailles et de la rue des Deux Cousins. Ses 27 appartements sont répartis sur trois petits immeubles de 2 ou 3 étages. En magasin : un 2-pièces de 56 m2 à 319 000 €, un 3-pièces de 70 m2 à 354 000 € et un 5-pièces de 107 m2 vendu 538 000 €. Enfin, Vinci Immobilier et Cofradim construisent les Terrasses de la Vallière, 80 appartements répartis sur 5 petits immeubles rue Moxouris, dans un quartier résidentiel tout proche de Parly 2. Une vingtaine d'appartements est encore disponible, du studio à 151 000 €, au 5-pièces à 523 000 € (prix hors parking). Il affiche également de nombreux 2-pièces, entre 213 000 et 259 000 €.

Déclaration de plus-value

Déclaration de plus-value

Dans le cadre de la vente de notre résidence secondaire, nous allons réaliser une plus-value. Quelles formalités sommes-nous tenus d'accomplir pour la déclarer au fisc ? (Paul V., Lille, 59)

Recours en cas de retard de livraison

Recours en cas de retard de livraison

Acquéreur d'un logement neuf, vendu sur plan, je devais en prendre livraison prochainement mais le vendeur m'a expliqué que n'ayant pu constater l'achèvement du chantier il va falloir patienter. N'ai-je aucun recours ? (Dominique B., La Courneuve, 92)

La promotion immobilière à Orléans est dynamique

La promotion immobilière à Orléans est dynamique

Avec ses prix modérés dans le neuf, ses projets de nouveaux quartiers et située à moins d'une heure de Paris, Orléans dispose de nombreux atouts. Réunis autour d'une table ronde, les principaux acteurs de la promotion immobilière nous disent tout.
Indicateur Bertrand :L'activité de l'immobilier neuf a connu quantitativement une année 2005 exceptionnelle. Orléans et sa région ont-elles suivi la tendance nationale ?
Jean-Pierre Couratier (Sami Promotion) : Absolument. D'ailleurs, globalement sur les principales agglomérations que représentent nos marchés, nous avons connu la même tendance. Il y a eu une nette progression des prix de vente sur le marché d'Orléans et agglomération.
Fabien Planas (Bouygues Immobilier) : Je partage cet avis. De plus, la commune d'Orléans suscite un réel intérêt, car elle se situe aux portes de la région parisienne, avec des coûts plus favorables. A titre d'exemple, 40 % de notre clientèle vient de l'Ile-de-France.
Jean Karm (Nexity George V) : Nous pourrions faire un parallèle avec Tours. Longtemps, le marché tourangeau était à un niveau de prix plus élevé, d'environ 10 %, et nettement plus dynamique que celui d'Orléans. En 2005, j'ai le sentiment qu'il y a eu un rattrapage au niveau des prix et qu'Orléans dispose d'un fort potentiel même si cela ne se traduit pas encore au niveau quantitatif.
Agnès Cerdelli (Eiffage Immobilier Centre) : L'année 2005 a été bonne. Malgré la hausse des prix, les clients continuent à nous suivre mais jusqu'à quand ? Le coût des fonciers, des constructions ont nettement progressé. La réglementation technique ne facilite pas les choses. Mais les clients sont toujours là avec une part très importante d'investisseurs. Certainement beaucoup plus que les années précédentes. A titre d'exemple, nous avons réalisé des réservations ou des ventes auprès de 65 % d'entre eux, ce qui est beaucoup, même si l'on se situe dans la moyenne nationale.
Jean Grégoire Soissons (Groupe Valloire) : En 2005, tout le monde a bien travaillé. Certes, les prix ont augmenté mais effectivement les clients suivent et Orléans dispose d'un fort potentiel avec la création de nombreuses ZAC. De notre côté, nous avons aussi un fort pourcentage d'investisseurs, qui représente un chiffre de 48 % depuis un an.
I. B. : Doit-on en déduire que le marché orléanais est animé avant tout par les investisseurs ?
Jean-Pierre Couratier : La moyenne nationale est de 65 % pour les régions. Nous atteignons ce chiffre et le dépassons même sur certaines opérations. Dès lors, l'interrogation concerne le marché locatif car qui dit investisseur, dit produit locatif. Vendre, c'est bien, mais l'obligation est ensuite de mettre en location. Selon moi, le marché locatif peut se heurter à une problématique à l'image de ce qui se profile dans certaines villes moyennes comme Blois par exemple. Nous devons être vigilants sur des opérations de location à 50 logements où il n'y a pratiquement que des investisseurs. Sur Orléans, si l'on appliquait le taux de 70 % sur tout ce qui se livre, cela supposerait un marché fort, dopé par des apports de population. Or, nous ne sommes pas dans l'aire urbaine toulousaine et nous ne bénéficions pas de l'arrivée de 15 000 habitants par an.
Fabien Planas : On peut peut-être préciser toutefois que le marché locatif neuf se porte mieux que celui de l'ancien. Car sa valeur locative est sensiblement la même, le client a donc intérêt à opter pour un logement qui offre non seulement un confort moderne, mais également un parking en sous sol et une cave. Ces facilités sont beaucoup plus difficiles à trouver dans l'ancien.
François Deloubes (Icade Capri) : La demande de logements pour des investisseurs privés reste soutenue sur l'ensemble de l'agglomération orléanaise. Il faut que nous soyons extrêmement réactifs à l'évolution du marché locatif local non seulement sur les prix de loyer mais aussi sur la typologie et la surface des logements. Nous privilégions également dans nos résidences des appartements pour une clientèle d'accédants résidants : les seniors désireux d'un retour près des commodités du centre-ville, les familles monoparentales ou les primo accédants.
Pierre de Monteclercq (European Homes) : A Orléans, comme dans beaucoup d'agglomérations, l'évolution à la hausse des prix a entraîné une "rupture" du marché des primo accédants ; la dynamique du marché ayant été maintenue par les investisseurs.
I. B. : Sur l'évolution des prix,n'avez-vous pas constaté une baisse de la hausse ou un atterrissage en douceur ?
Fabien Planas : Nous n'avons absolument pas ressenti ce phénomène d'atterrissage en douceur. Nous avons tous surtout noté une forte progression de l'ordre de 8 à 10 % par an sur les deux, trois dernières années. Nous attendons avec impatience de voir si 2006 est du même cru.
Carole Barilland (Infinim) : Dans le vieil Orléans, sachez que l'on atteint des prix équivalents à des prix franciliens, c'est-à-dire à 3 000 €/m2.
Jean Grégoire Soissons : J'ai même vu récemment sur certaines opérations orléanaises des prix qui vont au-delà de 3 000 €/m2. En fait, la fourchette de prix se situe de 2 600 à 3 300 €/m2. L'équation entre loyer et l'achat reste encore quand même intéressante dans nos régions.
Agnès Cerdelli : J'ai le sentiment que l'on suit la même compression que l'ensemble du territoire mais en étant toujours en dessous de la moyenne nationale. La région Centre reste cependant très calme en terme de production. C'est vrai que l'on a produit de nombreux logements ces derniers temps mais Orléans souffrait d'une pénurie chronique de logements depuis environ 5 ans. Aujourd'hui les investisseurs ont véritablement dopé la commercialisation. Nous avons donc vendu plus vite mais nous gardons quand même un volant d'accession à la propriété, qui subit l'augmentation des prix mais reflète une augmentation générale et nationale. Toujours un petit cran en dessous par rapport à d'autres régions. Nous n'avons pas connu les mêmes hausses de prix constatées à Lyon, Marseille, Toulouse ou Nantes.
Jean Karm : L'augmentation des prix constatée en 2005 suit l'évolution nationale, mais dans une moindre mesure. C'est en partie cette modération relative qui fait le succès de certaines de nos opérations et c'est ce que nous ressentons lorsque l'on se met à vendre en réseau. Nous trouvons des Parisiens qui viennent acheter et qui sont attirés par cette modération des prix par rapport à ce qu'ils pourraient acquérir dans d'autres régions comparables en terme d'attractivité. Nous avons également lancé des opérations dans le département de L'Eure-et-Loir et nous constatons là aussi que lorsque nous savons modérer les prix, nous attirons beaucoup de Parisiens. A la fois ceux qui désirent s'installer et des investisseurs de la capitale qui constatent que les prix en région Centre sont particulièrement intéressants.
Fabien Planas : Tout à l'heure nous parlions de 3 000 €/m2. Il faut dire qu'il s'agit quand même d'un micro marché en hyper centre d'Orléans. Lorsque nous élargissons dans la commune voire même en agglomération, nous sommes plutôt autour de 2 400 € à 2 600 €/m2, avec peut-être une ou deux opérations en bord de Loire qui peuvent atteindre les 2 700 €/m2. Jean Karm : Il est important de souligner que les prix du marché des logements collectifs sur l'agglomération orléanaise démarre à 2 400 €/m2 annexes incluses. Et avec la centaine de logements que nous réalisons sur Orléans, on remarque que les 2/3 de ces réalisations s'échelonnent de 2 400 à 2 600 €/m2.
Agnès Cerdelli : Ce qui peut nous faire penser que si d'aventure nous perdions la clientèle des investisseurs, nous pourrions tabler sur un marché porteur : celui des Franciliens. N'oublions pas que nous faisons partie des villes situées à moins d'une heure de Paris.
Arnaud Lacroix (Bouwfonds Marignan) : Nous avons également quelques clients d'origine orléanaise installés en région parisienne, qui projettent de revenir dans la région Centre et de ce fait investissent volontiers à Orléans, y compris avec l'objectif d'un retour pour la retraite.
Pierre de Monteclercq : Nous sommes spécialistes de l'habitat individuel et notre offre en 2005 sur l'agglomération était essentiellement constituée de grandes maisons familiales à Olivet et Saint-Jean le- Blanc ; nous avons cependant connu un rythme de commercialisation habituel pour des budgets de 300 000 €, avec une demande soutenue.
I. B. : Quels sont les principaux aménagements et opérations immobilières menés actuellement ? Et quels sont vos rapports avec les élus ?
Jean Karm : En matière d'aménagement, l'îlot de la Rape est l'une des opérations les plus importantes avec à la fois des immeubles livrés (30 000 m2 de logements et de bureaux), des opérations en travaux et d'autres en phase d'étude. Une autre opération résidentielle d'envergure va se concrétiser : l'opération du quartier Sonis. Par ailleurs, sur la commune d'Orléans, des secteurs au nord-est vont être aménagés en vue de créer d'ici 10 ans de 2 000 à 2 500 logements supplémentaires. Aujourd'hui en programmation il y a la ZAC privée du Clos Sainte Croix avec 400 à 450 logements et la ZAC publique du Clos de la Fontaine, toujours située dans ces quartiers nord-est, qui comprendra elle aussi entre 400 et 450 logements, plus de l'activité, des bureaux et un nouveau collège secteur.
Jean Grégoire Soissons : J'ajoute qu'en terme de planning, l'opération de la ZAC du Clos Rozay qui concerne 300 logements a démarré auparavant. Les ventes représentent à peu près 35 % d'investisseurs et dans la partie occupants, une majorité de jeunes retraités correspondant à la génération entre 60 et 70 ans, qui a acheté une maison individuelle à 20 kilomètres autour d'Orléans, et souhaite aujourd'hui se rendre tranquillement au cinéma sans faire 25 kilomètres en voiture. Nous assistons à un retour à la ville de ces jeunes retraités. Tous les T4, T5 ont été vendus à cette clientèle âgée de 60 ans et plus.
Jean-Pierre Couratier : Pour ce qui est des relations avec les décideurs, j'ai le regret de constater que c'est de plus en plus difficile. Aujourd'hui nous vendons trop vite par rapport à la sortie des opérations. Nous évoquons le problème du manque de foncier, je préconise d'accélérer tout d'abord les procédures afin de résoudre une partie du problème et d'améliorer les délais. L'autre aspect que nous pouvons constater est peut-être le manque réel d'élus "bâtisseurs". Certes, les villes autorisent, mais dès lors que nous franchissons la couronne périphérique des autres communes, il y a trop souvent des programmations bloquées. Quant à la réforme du permis de construire applicable en 2007, nous apportera-t-elle une réelle efficacité dans la délivrance des autorisations ?
Carole Barilland : L'ensemble des opérations d'aménagement d'Orléans a été identifié, nous sommes actuellement présents sur la ZAC du Larry à Olivet. Concernant les rapports avec les élus, il est nécessaire aujourd'hui d'intégrer dans nos plannings une durée d'instruction plus longue qu'auparavant. Certains dossiers de permis de construire peuvent être obtenus en un an.
I. B. : Quels sont les principaux attraits d'Orléans et sa région ?
Jean Karm : Le dynamisme économique régional avec ses très grandes entreprises qui rayonnent et qui constituent des pôles d'excellence comme la logistique, la cosmétique et l'informatique. Toutefois l'attrait principal reste son cadre de vie exceptionnel, en pleine nature, avec entre autres paysages attachant, la Sologne et les bords de Loire et ceci au sein d'une agglomération vivante située à moins d'une heure de Paris.
Fabien Planas : Je rejoins Jean Karm sur ses propos et, en tant que Parisien de souche, je peux vous assurer qu'Orléans est une ville vraiment agréable, où il fait bon vivre.
Arnaud Lacroix : Effectivement, Orléans est une ville très accueillante. Dans notre secteur d'activité, je pense que les prospects sont attentifs et viennent volontiers chercher des informations même si la finalité n'est pas l'achat immédiat. Le second point favorable c'est ce dynamisme au niveau des fonciers, objets d'opérations à venir en 2006 (et notamment les grandes ZAC) et la diversité de l'offre qu'elles représentent. Le meilleur exemple est autour de cette table : nous proposons des produits diversifiés permettant de répondre aux nombreux souhaits des acquéreurs.
I. B. : Comment appréhendez-vous les perspectives d'évolution du marché en 2006 et quelles sont vos principales opérations sur la région ?
Agnès Cerdelli : Les voyants sont au vert mais nous sommes tout de même vigilants. Nous aurions même tendance à diminuer notre activité plutôt que de surpayer des terrains d'autant que le marché n'est pas extensible à l'infini. Pour Eiffage Immobilier Centre, nous avons deux programmes en cours de commercialisation qui fonctionnent très bien aujourd'hui : les Gloriettes, 24 maisons individuelles à Olivet et le Clos de la Saulaie, 50 logements collectifs et 12 maisons à Saint Jean de Braye ; d'autre part nous nous sommes orientés vers des opérations à Tours et Chartres.
Jean-Grégoire Soissons : Nous restons résolument optimistes. Je pense que 2006 sera un petit peu plus dur que 2005 et qu'il y a encore beaucoup de travail à mener. Pour le groupe Valloire, nous avons des programmes en cours et le stock 2006 est suffisant. Les opérations qui sortiront sont déjà calées et nous espérons avoir fait des choix judicieux comme Saint-Jean-de-Braye où nous commercialiserons 60 appartements et 5 maisons en plein centre-ville et Fleury les Aubrais une petite résidence privée de 25 appartements proche des gares SNCF et Tramway. Même si nous ne rejetons pas les investisseurs, notre effort porte avant tout sur des programmes destinés aux occupants.
Pierre de Monteclercq : Sur l'agglomération d'Orléans, 2006 sera pour nous le lancement d'une opération phare à Combleux composée de grandes maisons et terrains à bâtir ; nous sommes confiants sur ce marché mais resterons très vigilants sur les prix de vente. European Homes aura également une activité très soutenue sur Tours avec la réalisation de près de 250 logements. Cette année 2006 va être pour nous le signe d'une grande ouverture par la reconquête du primo accédant et asseoir nos partenariats dans le logement social. Nous réfléchissons en ce moment sur la région Centre à la réalisation de nouveaux concepts d'habitat en collectif vertical et semi individuel.
Arnaud Lacroix : Je pense que l'année 2006 sera bonne. Nous sommes à Orléans pour nous développer et actuellement en recherche active de foncier. Nous avons deux programmes en cours : La Porte Bannier dans la ZAC de la Rape, dont 50 % sont commercialisées (85 % d'investisseurs, 15 % d'accédants) et dont la livraison est prévue pour le 1er trimestre 2007 ; Parc Saint-Loup à Saint-Jean-de-Braye dont 35 % du programme est commercialisé (80 % d'accédants, 20 % d'investisseurs). D'autre part pour 2006, nous lançons un programme de 110 logements à Chartres (collectifs et maisons) sans oublier notre développement à Tours, là où la direction régionale de Bouwfonds Marignan est implantée depuis de nombreuses années. Jean-Pierre Couratier : Je reste volontaire, positif et confiant pour 2006, d'autant qu'il y a la matière et que les clients seront toujours là. Cette année nous devrions réaliser notamment une opération de 150 logements (petits collectifs maisons). Nous allons peutêtre imaginer un produit primo accédant. L'axe de Sami Promotion en 2006 sera d'ailleurs tourné vers l'accession. Nous sommes également diversifiés sur Tours, Chartres, et regardons de près la région parisienne.
Fabien Planas : Je suis très positif pour 2006. L'année 2005 a permis à Bouygues Immobilier de s'implanter sur le Loiret au travers de notre opération Esplanade Coligny qui s'est très bien vendu grâce à nos compétences et notre expertise. Cette année, plusieurs projets verront le jour au cours du 1er trimestre. L'effectif de l'agence d'Orléans va tripler et nous déménageons dans de plus grands locaux. Nous étudions aussi le secteur de Chartres que nous pensons très dynamique.
François Deloubes : Notre activité 2006 sur Orléans concerne deux opérations : la résidence New Orléans - 55 logements - située dans le quartier de La Rape et commercialisée à ce jour à 40 % ; Le Carré de la Madeleine comprenant 42 logements dont 7 maisons de ville et une commercialisation démarrée depuis le mois d'octobre 2005. Nous sommes confiants sur la tenue du marché immobilier à Orléans. Notre agence Icade Capri d'Orléans souhaite conforter son activité sur Orléans et son agglomération.
Carole Barilland : Notre objectif premier est le développement. Infinim concentrait jusqu'ici 80 % de son activité en Ile-de- France et 20 % en région Centre. Nous travaillons activement pour que la tendance s'équilibre. En 2005, nous avons démarré les travaux de deux opérations sur l'agglomération, et nous allons lancer la commercialisation d'une nouvelle opération de logements collectifs et de maisons sur Orléans durant le 1er trimestre 2006.
Jean Karm : L'année s'annonce positive en terme de croissance d'activité par rapport à 2005. Nous partons avec un important stock de près de 300 logements, bien situés, à commercialiser en région Centre (sur les agglomérations d'Orléans, Tours et Chartres). Par ailleurs 2006 devrait voir le lancement commercial de notre opération d'aménagement de la ZAC du Clos Sainte Croix qui a été initiée dès 2002. Enfin, nous avons des opérations qui sont en montage actuellement et qui devraient être lancées courant 2006 à la fois en collectif et en maisons. En résumé, pour George V Centre Loire, nous nous attendons à une année bien remplie, aux alentours de 500 logements.

Quoi de nouveau dans l'Ouest lyonnais ?

Quoi de nouveau dans l'Ouest lyonnais ?

La banlieue ouest de Lyon est un savant mélange entre ville et campagne. Très prisée par une clientèle familiale, c'est également le deuxième bassin d'emploi de l'agglomération lyonnaise. Tour d'horizon d'un territoire qui veut préserver son charme.

Les Yvelines, le "poumon vert" de l'Ile-de-France

Les Yvelines, le "poumon vert" de l'Ile-de-France

Les habitants des Yvelines s'enorgueillissent souvent d'habiter dans le poumon vert de l'Ile-de-France. À moins de 30 mn en RER du centre de Paris, le département est effectivement recouvert à 80 % d'espaces verts préservés. Vallées, plateaux, lisières forestières, reliefs singuliers, grands domaines isolés et parcs naturels régionaux, ils créent à la fois des coupures vertes dans les zones urbanisées, des abris écologiques et des espaces dépaysants pour se ressourcer en famille. Depuis 1994, le département a d'ailleurs établi un schéma des espaces naturels pour mieux connaître tous ces espaces et mieux les protéger. Avec les 830 ha de son parc Royal et ses trois forêts de 18 hectares, Versailles est une des plus jolies vitrines de cette qualité d'air et de vie que Parisiens et banlieusards viennent chercher au sud-ouest de la région. Autour de la ville royale, espaces verts et étangs sont encore très nombreux et très fréquentés les week-ends ensoleillés. Pour les amateurs d'espaces encore plus grands, le département abrite aussi, plus au sud, la forêt de Rambouillet ainsi que les parcs naturels de la Haute Vallée de Chevreuse et du Vexin Français, accessibles en voiture ou en train. Bref, les Yvelines n'usurpent pas leur réputation. Seul prix à payer pour en profiter toute l'année: polluer un peu soir et matin dans les embouteillages, à moins de choisir les transports en commun, très présents sur le secteur...

Révolution architecturale au Chesnay

Révolution architecturale au Chesnay

"Vivre, jouer au tennis, monter à cheval et se baigner à deux minutes du printemps et du BHV". En 1966, au lancement de la commercialisation de Parly 2 (brièvement baptisé Paris 2 avant le veto de la capitale), l'argumentaire promettait aux audacieux acquéreurs de son architecture moderne, signée Claude Balick, "un art de vivre unique au monde". Ils furent séduits. Construits entre 1966 et 1978, ses quelque 7 500 logements répartis sur 36 résidences vont s'arracher comme des petits pains. Avec son centre commercial de 85 000 m2, ses deux écoles et son église aux lignes avant-gardistes, ils vont propulser la ville du Chesnay dans une autre ère. D'un petit village francilien, elle devient une ville de la deuxième couronne, qui compte aujourd'hui 29 000 habitants. L'opération n'a pas laissé beaucoup de surfaces disponibles aux promoteurs suivants. Les résidences construites depuis apparaissent au comptegouttes. Aujourd'hui, elles s'inscrivent rarement dans la même lignée architecturale, avec un retour aux toits et des espaces plus fermés et sécurisés que ceux de l'époque. Elles bénéficient néanmoins de sa proximité. Avec 200 boutiques, deux grands magasins, dix moyennes surfaces spécialisées et cinq salles de cinéma, le centre commercial Parly 2 continue d'assurer aux Chesnaysiens des services à la pelle ... "à quelques centaines de mètres du Hameau de la Reine", comme il était garanti sur la plaquette d'époque.