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Tous les conseils en Immobilier

L'avis de Michel Vialay - Maire de Mantes-la-Jolie

L'avis de Michel Vialay - Maire de Mantes-la-Jolie

Indicateur Bertrand : Que devient le Val Fourré ?

Les prêts longue durée : une soupape

Les prêts longue durée : une soupape

Pas étonnant, dans ces conditions, que les prêts longue durée se taillent un franc succès. "Les acquéreurs raisonnent en mensualités, analyse Jean-Pierre Bourgeois. S'ils paient 700 ou 800 € de loyer et s'ils peuvent avec un emprunt sur 25 ou 30 ans rembourser 800 ou 900 €/mois, ils n'hésitent pas." Les crédits sur 25 ou 30 ans deviennent donc monnaie courante. Et leur part ne fait que progresser à toute allure. Si les prêts sur 20 ans représentent toujours plus de 30 % de la production, ceux d'une durée de 25 ans, dont la part se situait à 16 % en début d'année 2005, atteignent désormais près de 30 % de la production des banques. Et force est de constater que de telles durées ne suffisent plus à rendre solvables certains ménages. D'où une montée en puissance des prêts sur 30 ans. Selon Meilleurtaux, ces prêts sur 30 ans, principalement destinés aux jeunes, atteignaient 6 % du total des crédits contre 3 % au début de la même année. Toujours pour compenser la poursuite de la hausse des prix de l'immobilier et celle des taux, certains établissements financiers n'hésitent pas à aller plus loin en proposant, depuis quelque temps déjà, des formules sur 35 ans. A l'instar de l'UCB ou de GE Money Bank. Dès lors, on peut se poser la question : à quand les prêts sur 40 ans ? "On l'envisagera si nécessaire, lance Jean-Pierre Bourgeois. En Espagne, c'est très courant, ce qui permet à 80 % de la population d'être propriétaires." Ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si une banque espagnole comme la Kutxa Bank s'installe en France. Avec la ferme intention de prendre des parts de marché notamment sur le crédit immobilier à très long terme. Certains banquiers demeurent toutefois sceptiques quant au succès de telles formules. D'autant que le seuil des 30 à 35 % d'endettement reste incontournable. "Les consommateurs français n'auront pas forcément envie de s'engouffrer dans la brèche, explique Bruno Rouleau de Inf&Fi, même si la mensualité se trouve diminuée par l'allongement de la durée, ce n'est pas suffisamment important pour que cela marche, je pense plutôt que les banques vont développer des formules plus complexes encore, panachant par exemple taux fixe et taux révisable pour redonner un peu d'air aux emprunteurs." Une solution qui, selon lui, n'est pas forcément dénuée d'intérêt. Certes, les taux révisables sont à la hausse, mais leur écart avec les taux fixes est suffisamment significatif pour permettre, durant les premières années de remboursement, de réaliser une économie sur le coût du crédit. "L'Euribor se situera autour de 3,50 % en fin d'année, analyse Jean-Pierre Bourgeois. Les fixes atteindront selon toute vraisemblance 4 à 4,15 %, une différence non négligeable sur le coût du crédit." Reste à savoir si les taux révisables vont continuer à remonter. Auquel cas, le gain risque d'être limité.

Obtenir un prêt à taux zéro

Obtenir un prêt à taux zéro

J'ai terminé mes études en 2005 et souhaiterais aujourd'hui bénéficier d'un prêt à taux zéro pour l'acquisition de ma résidence principale. Cela est-il possible ? (Cécile D.,Massy, 91)

Des villes bâtisseuses moins rares

Des villes bâtisseuses moins rares

Mantes-la-Jolie se positionne comme "la" bâtisseuse des Yvelines. La 3e ville du département (44 000 habitants) tire parti de son environnement privilégié : parc ornithologique, berges de Seine, campagne à 3 ou 4 km et proximité de La Défense, à une vingtaine de minutes. La mairie a procédé dernièrement à la requalification du centre-ville, où s'est construit un multiplexe qui s'enrichira de deux nouvelles salles l'an prochain. Des bureaux ont été livrés. Un Monoprix vient s'installer, ce qui témoigne de l'image de qualité de la ville puisque cette enseigne a pour habitude de s'implanter dans des villes de haut niveau comme Saint-Germain-en-Laye ou La Celle- Saint-Cloud. En terme d'habitat, Mantes a rééquilibré son offre privée en initiant en 2001/2002 la ZAC des Bords de Seine sur une friche industrielle. Au total, cet aménagement comportera 1 400 logements, livrés pour la moitié fin 2008 et en totalité en 2010. Les prix sont très honnêtes pour les Yvelines (aux environs de 3 000 €/m2) et ils subissent déjà une poussée haussière au terme des travaux d'embellissement de la ville. Ce quar- tier présente l'avantage d'être à 400 m du centre tout en s'ouvrant sur le fleuve. Quatre promoteurs nationaux ont répondu à l'appel de la mairie avec chacun une tranche d'une cinquantaine de logements face à la Seine pour commencer. Actuellement, sont en cours de commercialisation les programmes de Bouygues Immobilier (2555e/m2), Icade Capri, Nexity Féréal et Meunier.

Condition suspensive à l'achat

Condition suspensive à l'achat

Je viens de signer un compromis de vente directement avec le vendeur, sans passer par un professionnel.Or, je viens de m'apercevoir que la condition suspensive de l'obtention du prêt ne figure pas au contrat. Serai-je alors engagée, même si la banque ne m'accorde pas le financement? (Brigitte J., Asnières, 27)

Taux d'intérêt : des conditions attractives malgré tout

Taux d'intérêt : des conditions attractives malgré tout

Si, en 2005, on pouvait avec un solide dossier emprunter à taux fixe autour de 3,20 à 3,50 % sur 15 ans, aujourd'hui, il ne faut guère se faire d'illusion. D'après Empruntis, sur 15 ans, les taux oscillaient entre 3,55 et 4,55 % en septembre dernier. Mais sur 25 ans, ils se situaient entre 3,85 et 4,70 %. A taux révisable, la fourchette évoluait entre 3,10 et 4,14 % sur 15 ans et entre 3,30 et 4,34 %. Pas de quoi s'alarmer tout de même. En tout cas pour le moment. Car, si la hausse est significative, le niveau des taux reste bas. Selon Bruno Rouleau, responsable à la direction de la Formation et des Partenariats du courtier en crédit In&Fi France, pour un emprunt de 100 000 € sur 20 ans consenti à 3,55 % en novembre 2005, la mensualité s'élevait à 582 €. Aujourd'hui, le même emprunt consenti à 4,20 % représente une mensualité de 616 €, soit 34 € d'écart. Même chose si l'on considère un crédit de 100 000 € sur 25 ans. Contracté à 3,80 % en novembre 2005, il impliquait une mensualité de 516 € contre 553 e à 4,45 % aujourd'hui, soit 37 € de plus à payer chaque mois. Un impact qui reste effectivement limité puisque la perte de capacité d'endettement s'établit entre 0,9 et 1,20 % selon les revenus. Malgré tout, la hausse a de quoi inquiéter. Car elle se conjugue avec la poursuite de la hausse des prix de l'immobilier, même si celle-ci ralentit, et par la stagnation du pouvoir d'achat des ménages. Les primo-accédants sont évidemment les plus touchés. Et lorsqu'ils parviennent tout de même à réaliser leur rêve, c'est bien souvent au prix d'une superficie qui fond comme neige au soleil. Ainsi, selon l'Indicateur Crédit Foncier Essec, à l'échelon national, la capacité moyenne d'achat des acquéreurs dans l'ancien est passée de 50,7 m2 au 1er semestre 2005, à 48,5 m2 au 2e semestre 2005. Elle était de 59 m2 en 2000. Toutes les régions ne sont évidemment pas logées à la même enseigne. C'est en Ile-de- France (41,1 m2), mais aussi en Paca (42,9 m2), en Languedoc-Roussillon (58,1 m2) ou encore en Rhône-Alpes (60,6 m2), qu'elle est la plus faible. Elle est en revanche beaucoup plus forte dans des régions comme le Limousin (121,4 m2), l'Auvergne (107,8 m2), le Poitou-Charentes (98,2 m2) et la Franche- Comté (94,6 m2), rares secteurs où les primo-accédants ont encore de quoi voir grand. Résultat : les marges de solvabilité, c'est-à-dire l'écart entre la capacité moyenne et maximale d'achat, diminuent de façon significative. "Nous mesurons combien de mètres carrés les emprunteurs achètent et ce qu'ils pourraient acheter s'ils allaient au maximum de leur solvabilité et on observe que leur marge de manoeuvre diminue drastiquement", explique François Drouin, président du directoire du Crédit Foncier de France. Au 2e semestre 2005, cette marge de solvabilité se situait à 16,6m2. Elle était de 18 m2 au 1er semestre 2005. A titre de comparaison, elle se situait à 27,1m2 en 2000.

L'avis de Jean-Luc Rigaut - 1er maire-adjoint d'Annecy

L'avis de Jean-Luc Rigaut - 1er maire-adjoint d'Annecy

Jean-Luc Rigaut : Le coeur de ville d'Annecy a été profondément réaménagé. Un parking de 800 places, un centre commercial, 10 salles de cinéma et 350 logements, dont les travaux s'achèvent, sont notamment venus compléter l'hyper-centre. Dans une optique de mixité, la ville réalise des acquisitions foncières et des ZAC comportant un tiers de logements sociaux. Un environnement privilégié comme le notre impose de mener parallèlement une politique active de développement des modes doux en termes de pistes cyclables et de lignes de bus, car l'utilisation de la voiture augmente de 3 ou 4 % par an. L'équilibre entre la ville et l'environnement doit rester constant et c'est d'ailleurs pour cette raison que nous sommes attachés à la loi Littoral sous sa forme initiale. Il y a urgence à régler le problème de son éventuelle refonte.

Critères de choix

Critères de choix

Faire baisser davantage ses impôts et accepter des contraintes supplémentaires ou accepter un avantage fiscal réduit, mais bénéficier d'une plus grande liberté pour louer son bien ? Comment faire le bon choix pour son investissement locatif ?

Le logement neuf Quel regard ?

Le logement neuf Quel regard ?

"Je m'attarderai sur les défis que le logement neuf doit, à mon sens, relever aujourd'hui au premier rang desquels se situe le défi de la qualité. Qualité architecturale, bien évidemment, qualité de son implantation dans l'espace urbain, assurément, mais qualité de conception et qualité énergétique par dessus tout. Une étude récente a montré que l'entretien et la maintenance représentent 75 % du coût total d'un bâtiment. Côté locataires, toute économie sur les charges est la bienvenue pour limiter l'effort locatif. Côté société, il est grand temps de se plier aux critères du développement durable. Le rendement énergétique des logements neufs est à l'évidence un acteur important de cette traque aux gaspillages. Les SEM ont très vite intégré cet enjeu en étant pionnières en matière de Haute Qualité Environnementale, de recours à des matériaux innovants, aux chaudières à bois ainsi qu'aux équipements solaires en tous genres."

3 questions à Nicolas Finkelstein - Notaire à Saint-Germain-en-Laye

3 questions à Nicolas Finkelstein - Notaire à Saint-Germain-en-Laye

"En 10 ans, l'écart entre l'ancien et le neuf s'est réduit de moitié"

Zoom sur Les SEM (Sociétés d'économie mixte)

Zoom sur Les SEM (Sociétés d'économie mixte)

Aujourd'hui, 1 130 Sociétés d'économie mixte (SEM) sont en activité en France. Elles interviennent dans une quarantaine de domaines d'activité et principalement dans l'aménagement, le logement, le tourisme, les transports et l'énergie. Elles représentent près de 9 % des 16 000 entreprises publiques locales dénombrées au plan européen. Elles emploient 65 500 salariés. Le montant de leur capitalisation s'élève à 2,65 milliards d'euros, détenus à 65 % par les collectivités locales. Le volume de leurs investissements est estimé à 11 milliards d'euros. Elles ont réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 13,8 milliards d'euros. www.fedsem.fr

Des dispositifs complémentaires

Des dispositifs complémentaires

Plutôt que concurrents, les deux dispositifs sont complémentaires dans l'esprit de la loi. "Ces deux produits ont leur place sur le marché et répondent à des besoins différents", estime d'ailleurs Pascal Brasseur, directeur général de BNP Paribas Invest Immo. Si le Robien recentré est désormais moins avantageux fiscalement, il implique moins de contraintes pour l'investisseur, notamment en terme de choix du locataire. A l'inverse, le Borloo neuf, nettement plus attractif sur le plan fiscal, impose en contrepartie un certain nombre d'exigences à l'investisseur, de façon à orienter la location vers des ménages aux revenus moyens qui rencontrent aujourd'hui des difficultés à se loger.

Jean-Pierre Schosteck - Président de la Fédération des SEM (Sociétés d'économie mixte)

Jean-Pierre Schosteck - Président de la Fédération des SEM (Sociétés d'économie mixte)

Indicateur Bertrand : Que représentent aujourd'hui les SEM dans l'aménagement des villes ? Et quelles sont leurs perspectives d'évolution ? Jean-Pierre Schosteck : Les SEM sont les principaux opérateurs et chefs d'orchestre de l'aménagement des villes et territoires depuis 80 ans. Elles pilotent aujourd'hui la plupart des opérations de renouvellement urbain, de requalification des centresvilles, de lutte contre l'insalubrité, de création de zones d'activité ou encore de requalification de copropriétés dégradées... Citons quelques exemples : les opérations "Lyon Confluence" à Lyon, "Ile de Nantes" à Nantes, "ZAC Rive gauche" et "quartier Moskova" à Paris, les restructurations des centresvilles de Marseille, Bordeaux, Lille, Aix-en-Provence, Limoges, Tourcoing… La principale vocation des SEM est de traduire sur le terrain la volonté et le projet politiques, sous le contrôle des actionnaires publics et privés, en mettant les atouts liés à leur statut d'entreprise au service des territoires et de leurs habitants. Devant les multiples enjeux attachés à l'exigence de mixité sociale et urbaine comme à la reconquête des centresvilles, la plupart des collectivités locales exige de conserver la maîtrise de leurs interventions. Dans ce contexte, la solution SEM continue de s'imposer aux yeux de nombreux élus bâtisseurs. Désormais mises en concurrence en amont dans leurs relations avec les collectivités locales, les 284 SEM d'aménagement s'appuient sur des valeurs fortes et sur une longue expérience.
I.B. :Vous demandez une revalorisation des aides à la pierre tant pour la construction neuve que pour l'amélioration du parc existant. Dans quel but ? J.-P.S. :Ces dernières années, la production de logements sociaux s'est heurtée à des difficultés majeures nées de la combinaison d'une hausse des coûts de construction et d'une pénurie de terrains abordables pour le logement social. La rareté de certaines matières premières, l'impact des produits de défiscalisation et les réticences de nombreux élus à l'égard des logements sociaux constituent les principales causes de ce déséquilibre. Parallèlement, la demande de logement ne cesse d'enfler, notamment en raison du nombre croissant des familles monoparentales, du vieillissement de la population et d'un contexte économique peu favorable. Pour les SEM, qui se sont engagées à construire 33 000 logements sociaux en 5 ans dans le cadre du plan de relance de Jean-Louis Borloo, la revalorisation des aides à la pierre devrait permettre un meilleur équilibre financier des opérations tant en matière de construction que de réhabilitation. L'impact sur la production de logements sociaux serait évident et la sortie de crise envisageable. Les SEM réclament également un effort supplémentaire dans le domaine des aides à la personne. Ces dernières, dont l'évolution est globalement inférieure à celle des loyers, renforceraient la solvabilité des ménages les plus défavorisés.
I.B. : Les SEM immobilières continueront-elles à s'appuyer sur leur métier de base (le logement locatif social) ou vont-elles se diversifier ?
J.-P.S.:Les 269 SEM immobilières interviennent dans toute la gamme du logement, du très social à l'accession, sans oublier le logement libre et l'intermédiaire. Elles se sont progressivement tournées vers des activités complémentaires tels que la gestion de l'immobilier d'entreprise, le pilotage d'opérations d'aménagement, la résorption de l'habitat insalubre et le sauvetage des copropriétés dégradées. Cette variété d'interventions couplée à leur parfaite connaissance des territoires constitue, avec la proximité, leurs principaux atouts. La politique de la ville, la gestion des logements communaux et plus généralement la gestion du patrimoine immobilier des collectivités territoriales comme de l'Etat constituent des axes de développement importants pour les SEM immobilières.