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Tous les conseils en Immobilier

Un logement pour tous et pour chacun

Un logement pour tous et pour chacun

Soumis à l'augmentation des prix du foncier et du coût de la construction, les promoteurs sont à l'écoute de l'air du temps, et des nouvelles nécessités des familles. "Les principaux avantages du neuf sont ses performances en matière d'isolation phonique et thermique, explique Jean-François Gabilla, président de la Fédération des promoteurs-constructeurs (FPC). Cependant, l'augmentation des divorces et du nombre de familles recomposées a modifié les besoins des acquéreurs.Jusqu'au 3-pièces, nous proposons une cuisine et un salon plus ou moins intégrés. Cela permet d'optimiser au mieux l'espace,d'utiliser chaque mètre carré disponible. Sur les plus grandes surfaces, les acheteurs demeurent attachés à des organisations conventionnelles.La cuisine fermée, la plus rationnelle possible avec des équipements performants, est en général préférée à la cuisine semi-ouverte ou à l'Américaine. L'apport du neuf se fait avec l'élaboration d'espaces de vie privatifs.Dans le salon, cela revient à prévoir en amont, dès la conception des appartements, la possibilité de diviser la pièce commune en plusieurs "coins", coin télé, coin hi-fi, bibliothèque, repas, etc." "Nous menons aussi une réflexion sur le coin bureau-informatique, poursuit-il. Il peut être conçu comme un espace ouvert à tous, comme un lieu qui concerne désormais toute la famille, des plus jeunes aux parents. Il peut aussi être envisagé comme un lieu dont on profite de façon individuelle, dans des familles qui disposent de deux, voire trois ordinateurs, éventuellement mis en réseau au sein du foyer". Au fur et à mesure de l'avancée des nouvelles technologies de l'information dans la vie quotidienne, les solutions apportées vont continuer d'évoluer. En témoigne le projet expérimental de la cité numérique du Fort d'Issy dans les hauts d'Issy-les-Moulineaux : "Tous les logements et lieux publics devront y être interconnectés par un réseau local interne (avec un câblage multimédia standard dans chaque pièce, comme c'est aujourd'hui le cas pour le réseau électrique), explique-t-on à la mairie. La "passerelle domestique"permettra, aussi bien de commander la mise en route d'équipements électroménagers, de l'éclairage ou de l'alarme que de surveiller à distance les aires de jeux de la résidence.

Des espaces privatifs pour les parents

Des espaces privatifs pour les parents

"Plus que celles d'hier, les familles d'aujourd'hui, avec des enfants issus de plusieurs unions et/ou de grandes différences d'âge, sont aussi en demande d'espaces d'intimité. La réponse est apportée dans les grands logements neufs avec le développement des "suites parentales", poursuit Jean-François Gabilla. La chambre est bien isolée du reste de l'appartement,avec une salle de bains,un dressing. C'est possible à partir des 3-pièces dans les collectifs et cela se généralise dans les duplex et les maisons, où les parents seront logés au rez-de-chaussée et le reste de la famille occupera le 1er étage".Cette évolution s'explique par la complexification des relations familiales mais aussi par "la valorisation de l'autonomie de chacun des membres du foyer", précise Claire Juillard-Macian. Chacun voudrait donc se sentir chez soi, profiter d'un espace… qui se réduit comme peau de chagrin avec l'augmentation du foncier et du coût de la construction. Entre 2004 et 2005, la surface moyenne des logements a subi, par exemple, une baisse moyenne de 3 % pour tenir compte de la désolvabilisation des acquéreurs due à la hausse des prix. Les appartements neufs compensent le manque d'espace en jouant sur la rationalisation. Cuisine, salle de bains, rangements sont intelligemment conçus. Mais ce n'est pas tout. "Pour maximiser au mieux les surfaces dans ces conditions, les espaces de redistribution sont revus par rapport à l'organisation traditionnelle, continue Jean-François Gabilla. Dans les petites surfaces, studios, 2, voire 3-pièces, l'entrée est sacrifiée et les couloirs éventuellement abandonnés avec des entrées directes du salon vers la ou les chambre(s).Mais, ces ajustements sont limités par les normes imposées et notamment la mise en application de la loi Borloo du 11 février 2005 sur les bâtiments d'habitation collectifs neufs qui prévoit, dès la construction, des dispositions architecturales et des aménagements propres pour faciliter l'accès des logements aux personnes à mobilité réduite. Et à partir de 4-pièces, les acquéreurs se montrent attachés à l'organisation traditionnelle des espaces de transition".

… aux vastes parcs à l’Américaine

… aux vastes parcs à l’Américaine

Sous le stratège, on sent percer le rebelle. L’envie d’animer les friches industrielles. De bousculer nos pâles périphéries et notre habitude “d’achever brutalement les lotissements là où commence le labour”. Une solution : implanter près des villes une micro agriculture (captage de l’eau, production de combustibles…) où le public se baladerait. Autre solution : constituer de vastes parcs urbains comme les villes américaines au 19e siècle, à un moment où elles explosaient. Cela en donnant tout de suite un statut au terrain et en progressant à mesure que le bâti se métamorphose. Les projets qui font pousser cette modernité ne manquent pas. Desvigne conseille le Grand Londres sur des sites liés aux futurs Jeux Olympiques. A Bordeaux, il a facilement convaincu Alain Juppé de jeter les bases d’un parc en centre ville longeant la rive droite de la Garonne. Il participe aussi à la création du parc de Lyon-Confluence, à la transformation de la Plaine du Var à Nice, au plan paysager de Cergy-Pontoise, à la reconversion du port d’Anvers… Aux Etats-Unis, le paysagiste travaille pour des fondations d’art réputées (Minneapolis, Saint-Louis, Dallas) et vient d’être sélectionné pour le concours d’un parc à la pointe de Manhattan. “Je suis un passeur entre les cultures américaine et européenne”, constate t- il. Un “frontalier” comme dans la vie.

Antoine Desbarrières, Directeur de Qualitel et président de Cerqual

Antoine Desbarrières, Directeur de Qualitel et président de Cerqual

Indicateur Bertrand : Quelle est votre activité en matière de certification pour les logements ?
Antoine Desbarrières : Nous avons enregistré une forte croissance des demandes, puisque nous passons à plus de 100 000 logements engagés dans une démarche de certification, toutes marques confondues, contre moins de 40 000 en 2002. Nous avons constaté que les demandes de certification augmentaient plus vite que la construction, pour plusieurs raisons. D'abord l'incitation des pouvoirs publics à tous les niveaux, en particulier au niveau local, où ils peuvent d'autant mieux mettre en avant leurs exigences qualitatives qu'ils sont propriétaires des terrains. Certaines collectivités, avec lesquelles nous signons des conventions, peuvent inciter financièrement à la construction de bâtiments basse consommation. Rennes Métropole par exemple, ne finance que les logements sociaux qui obtiennent la certification. De plus les professionnels veulent montrer que leurs réalisations vont dans le sens d'une préoccupation générale pour le développement durable. La certification a été élaborée par le législateur dans ce but, avec des critères de qualité consensuels.
I. B. :…Et les professionnels de la promotion immobilière répondent présents…
A.D. : Tout à fait, c'est ce qu'exprime l'engagement de majors de la profession, comme Vinci Immobilier, Meunier Habitat ou, plus récemment, Bouygues Immobilier qui engage l'ensemble de sa production sous la marque Habitat & Environnement.
I.B. :L'abondance de marques ne nuit-elle pas à la visibilité de la certification pour le consommateur ?
A. D. : C'est une vraie question et les associations de consommateurs qui siègent dans nos instances relaient la nécessité de simplifier le message. Mais pour que le particulier puisse avoir l'opportunité d'acheter ou de louer un logement certifié, il faut qu'il y ait une offre suffisamment importante. En amont, il faut donc que le maître d'ouvrage ait eu envie de s'engager dans une certification. En développant des marques adaptées, avec des référentiels spécifiques, nous avons convaincu plus de professionnels de s'engager. Pour le grand public, cela engendre une difficulté à s'y retrouver. C'est une préoccupation majeure pour nous et dès lors que nous pourrons le faire, nous simplifierons les choses. Aujourd'hui, il est encore trop tôt, car nous avons des demandes spécifiques de la part des promoteurs, des maîtres d'ouvrages. Par contre, pour répondre aux attentes du public, nous allons lancer une grande campagne de communication, dans le cadre d'une politique générale de sensibilisation et d'action pédagogique sur la qualité du logement. Cette campagne va couvrir toutes les marques de qualité. Elle s'appuiera sur les grands médias audiovisuels et sur Internet. Vous la découvrirez cet automne, au moment des salons immobiliers.
I. B. : L'offre des industriels et la mise en oeuvre de nouveaux matériaux plus performants suit-elle l'exigence de qualité ?
A. D. : Pour élaborer nos référentiels, nous travaillons en collaboration étroite avec les experts issus du monde de l'industrie et les centres techniques comme le CSTB. Les industriels siègent également dans nos instances. On peut dire que l'offre de produits suit bien les évolutions réglementaires et celles de nos certifications. Certains sujets restent difficiles, comme l'acoustique, d'autant que la mise en oeuvre, étant donné la pénurie de main d'oeuvre qualifiée, est problématique. L'un des points difficiles reste la qualité de l'air dans les logements et les problématiques liées au choix des matériaux. On commence à avoir, sur les aspects environnementaux, un certain nombre de directives. Par contre, sur les aspects sanitaires, les choses sont beaucoup moins claires. Il y a encore des disparités fortes sur les appréciations qui peuvent être faites quant aux émissions de composés organiques volatiles des différents produits. Du coup, les industriels sont pour l'heure très prudents dans ce domaine, malgré leur volonté d'avancer.
I. B. : Quelles sont les grandes évolutions actuelles des différentes marques ?
A.D. : Globalement, l'ensemble des marques de qualité continue d'évoluer en allant plus loin sur la qualité environnementale. Lorsque cette dimension existe déjà, comme pour la marque Habitat & Environnement, nous allons intégrer de nouvelles dimensions comme celle du confort visuel. On va aussi plus loin sur l'énergie, en intégrant des niveaux de performances supérieures, avec les énergies renouvelables, les bâtiments basse consommation avec Effinergie. Et nous allons intégrer cette dimension environnementale aux marques qui ne la présentaient pas, avec par exemple un niveau Qualité Environnementale pour la marque NF Logement. Nous travaillons aussi sur la qualité de l'air dans les logements, en avançant aussi vite que possible dans un domaine difficile. L'évolution réglementaire sur l'accessibilité et la loi handicap nous entraîne également à travailler sur l'accessibilité et l'habitabilité des logements. Nous mettons l'accent sur la prise en compte du vieillissement de la population, avec des exigences sur la conception des logements, certains équipements dans les salles de bain, mais aussi la conception des menuiseries.

Emprunter pour acheter plus grand

Emprunter pour acheter plus grand

Pas facile de changer d'appartement quand on est propriétaire. Mais pas si compliqué que ça non plus. Car les banquiers ont mis en place une gamme de prêts bancaires qui permet de faciliter l'opération. Explications.

Défauts de construction

Défauts de construction

Nous avons réceptionné la maison que nous avons faite construire il y a quelques semaines et plusieurs défauts de construction nous ont échappé.Maintenant, notre constructeur refuse de les prendre en compte.Avons-nous un recours ? (Gisèle K.,Toulouse, 31)

Bien réussir sa plus-value

Bien réussir sa plus-value

Moins volatile que les placements boursiers, la pierre reste le placement durable par excellence, cher au coeur des Français à condition de faire le bon choix ! Mode d’emploi.

Modification dans le cadre d’un achat sur plan

Modification dans le cadre d’un achat sur plan

J'ai réservé un logement dans le cadre d'un programme neuf, je m'aperçois maintenant que le séjour pourrait être divisé pour créer une petite chambre d'amis. Le vendeur me dit qu'il est trop tard pour engager les travaux nécessaires. Selon vous que puis-je faire ? (Armelle L., Paris 9e)

3 QUESTIONS À CHRISTOPHE COURT Directeur commercial Ile-de-France de Bouygues Immobilier

3 QUESTIONS À CHRISTOPHE COURT Directeur commercial Ile-de-France de Bouygues Immobilier

“Plusieurs types de maisons répondent aux attentes des acquéreurs”

Revendre dans de bonnes conditions

Revendre dans de bonnes conditions

Le plus souvent, les acquéreurs revendent leur résidence principale pour en acheter une autre, plus grande ou mieux placée. Ils bénéficient alors de la vente de leur premier bien, mais peuvent difficilement se passer d'un nouveau prêt. Cela d'autant plus que les deux transactions s'enchaînent rarement à la perfection et que la revente intervient souvent alors que le crédit servant à payer le logement n'est pas terminé. “Le prêt relais court en général sur une période restreinte, six mois renouvelables une fois à titre exceptionnel par exemple. C'est une sécurité importante pour couvrir la transition entre la vente du premier bien et l'acquisition du second. Certains clients le souscrive d'ailleurs alors qu'ils ont déjà une promesse de vente signée pour leur ancien logement, un peu comme une assurance, au cas où la vente n'aboutisse pas" explique Emmanuel Ducasse, du Crédit Foncier. Le prêt relais s'ajoute au prêt longue durée qui peut être nécessaire pour financer le nouveau bien. L'inconvénient est alors de souscrire deux crédits qui ne sont pas connectés, avec doubles frais de dossiers, etc. Certains établissements ont donc développé des offres qui répondent spécifiquement à cette situation de revente d'un bien pour l'achat d'un autre. Des formules permettent de couvrir les deux opérations en un seul prêt. Exemple : l'offre de l'UCB, baptisée S'impl'immo, qui finance à la fois la valeur du bien à acquérir, les frais notariés et la reprise des crédits ayant servi à financer le bien mis en revente. Au moment où la vente du premier logement se réalise, l'acquéreur rembourse une partie de ce crédit par anticipation sans frais, comme convenu dans le contrat. Il s'engage à rembourser 80 % minimum de la valeur de son bien à vendre. S'il revend avant deux ans ou rembourse plus de 80 %, il peut faire baisser ses mensualités ou diminuer la durée totale de son crédit

L’aire toulonnaise renforce son attraction

L’aire toulonnaise renforce son attraction

Devenu un véritable marché, à l'instar de La Seyne-sur-Mer (voir l'avis de), le secteur de l'aire toulonnaise a pris sa place sur les bords de la Méditerranée. La Seyne, qui a changé son paysage urbain, notamment en modifiant profondément les terrains des anciens chantiers navals, devient une commune très attractive et l'offre de programmes suit. Bouygues Immobilier propose Le Clos des Jarres, une résidence de 72 appartements, pour le 4e trimestre 2008, mais aussi Les Amarines, à proximité du centre-ville, pour une livraison au 1er trimestre 2009. Constructa Vente, Eiffage Immobilier, Nexity groupe George V ou Icade Capri font ainsi partie des acteurs immobiliers qui influent sur la diversité de l'offre locale. A Toulon, ville longtemps en sommeil, le réveil est aussi flagrant, comme l'explique Yannick Chenevard, adjoint au maire aux transports et conseiller régional : "En 2001, quand l'équipe actuelle est arrivée à la mairie, la ville avait perdu 13 000 habitants depuis 1980.Nous appuyant sur les atouts de cette ville - la plus belle rade d'Europe, le nombre de jours d'ensoleillement - nous avons entrepris de transformer Toulon via un programme de rénovation lourde. Ainsi, nous retraitons chaque année plus de 70 rues et places". La ville, qui s'est vue dotée de 5 pôles de compétitivité, a inversé la tendance démographique en un peu plus de cinq ans : "Nous avons enregistré une hausse de 5 000 habitants, ce qui est unique en PACA et 4 652 logements ont été construits sur la même période !", ajoute l'adjoint au maire. Tout est actuellement mis en oeuvre pour pérenniser cet apport : "Nous proposons aux primo-arrivants des équipements complets entre les 98 écoles primaires, les 15 collèges ou les 10 lycées, assure Yannick Chenevard. De plus, en matière de circulation, grâce à la traversée souterraine d'est en ouest sur 3,6 km et l'ouverture d'un tunnel en 2011, Toulon ne verra plus passer les poids lourds en extérieur". Toulon prépare son avenir et "se met en mouvement" : équipements sportifs comme le Palais des Sports, développement de la gare maritime qui représente déjà le premier de France, création d'un port de plaisance, rénovation complète du centre-ville… Cette dynamique, qui a permis d'inverser les tendances démographiques, nécessite l'apport d'une offre de logements neufs : par exemple, le groupe Arcade et Eiffage sont présents avec Le Prado, sur l'avenue duXVe Corps, 51 logements, du 2 au 4-pièces avec parking en sous-sol. Bouygues Immobilier termine la commercialisation de Côte Ouest, livrable le 1er trimestre 2008, tandis que Cogedim signe avec Le Patio Sainte Musse, un programme au coeur d'une requalification urbaine comprenant de nombreux espaces verts et des équipements de loisirs. Le 3-pièces de 53 m2 est au prix de 150 000 e tandis que le même type, mais de 72 m2, est commercialisé 214 000 e.

L’AVIS DE ALAIN DIATKINE, Architecte, cofondateur de l’atelier Athéna à Nantes et vice-président de l’ordre des architectes des Pays-de-Loire

L’AVIS DE ALAIN DIATKINE, Architecte, cofondateur de l’atelier Athéna à Nantes et vice-président de l’ordre des architectes des Pays-de-Loire

Alain Diatkine : "L'espace est sans aucun doute une donnée fondamentale pour se sentir bien dans un logement. Il prime, à mon avis, sur les autres éléments fondamentaux que sont la lumière, le calme et les équipements. Aujourd'hui, tout est possible, à condition d'y mettre le prix. On sait exploiter les acquis de l'architecture traditionnelle comme les apports des grands mouvements contemporains et les transférer sur des logements individuels ou collectifs. L'industrialisation dans le bâtiment a en outre réduit les coûts de production à qualité égale, notamment en diminuant les heures de main d'oeuvre sur le chantier. Cela permet d'envisager des espaces plus personnalisés et légèrement plus grands. Les évolutions techniques et technologiques facilitent également les actions sur l'espace d'un logement, ainsi que sur la sensation d'espace ressentie par les personnes qui l'occupent. La grande qualité des plaques de plâtre disponibles aujourd'hui permet par exemple de monter et de démonter des cloisons rapidement et à moindre coût tout en garantissant une bonne performance d'isolation phonique et thermique. On peut aussi citer les toits terrasses : il y a encore quelques années, ils étaient synonymes de risques d'infiltration. On sait maintenant construire des toits terrasses d'une qualité d'étanchéité et d'une pérennité équivalente à celles d'une toiture classique. Les progrès effectués sur les produits verriers ont aussi un réel impact. De grandes surfaces de baies vitrées, avec toutes sortes de matières et d'épaisseurs sont désormais possibles, pour un coût relativement abordable".

L’allocation logement (ALF et ALS)

L’allocation logement (ALF et ALS)

Elle est destinée à alléger vos charges de remboursement au titre des prêts contractés à l’occasion de la construction d’une maison ou de l’acquisition d’un logement neuf ou ancien. Il existe deux types d’allocation. L’allocation à caractère familial (ALF), accordée aux jeunes, mariés depuis moins de cinq ans ou aux personnes assurant la charge d’au moins une personne et l’Allocation à caractère social (ALS), ouverte à toute personne, sous seule condition de ressources. Seule est concernée la résidence principale, vous devez donc occuper les lieux au moins huit mois par an pour que vos mensualités soient prises en compte et pouvoir ainsi bénéficier de l’allocation. Toutes les opération ne sont pas éligibles. Des normes réglementaires d’habitabilité doivent être remplies. Le gros oeuvre, l’électricité, le chauffage seront en bon état et assureront la sécurité des occupants. Il devra exister une cuisine, une salle d’eau, un W.C. (exceptions pour les logements d’une pièce). La surface minimale doit être de 9 m2 pour une personne seule, 16 m2 pour deux personnes, + 9 m2 par personne supplémentaire. Lors de votre demande vous devez attester de l’état des locaux. Attention : des contrôles ponctuels peuvent aboutir à la suppression de l’aide et en cas de fraude des sanctions sont encourues.

L’AVIS DE YOLANDE BONNIFET, Responsable département crédit La Banque Postale

L’AVIS DE YOLANDE BONNIFET, Responsable département crédit La Banque Postale

Yolande Bonnifet : De notre point de vue, le prêt relais est un service que nous rendons aux clients dont la situation évolue, soit professionnellement, soit par la venue d'un enfant ou tout simplement parce qu'ils ont un coup de coeur. Nous leur proposons notre formule Pactys Relais qui associe deux crédits, un relais et un prêt complémentaire. Si un mandat a été confié à une agence immobilière, l'emprunteur peut obtenir, au titre du relais, une avance de 80 % de la valeur du bien à vendre, déduction faite des crédits éventuellement en cours. Ce montant peut aller jusqu'à 100 % si un compromis de vente est déjà signé. Pour l'évaluation du bien, nous demandons parfois une expertise, qui est alors à notre charge, donc sans coût supplémentaire pour le client. En ce qui concerne le remboursement, l'emprunteur verse le capital au moment de la vente et au plus tard au bout de deux ans, tandis que les intérêts et la prime d'assurance sont payables tous les mois. Notre prêt relais n'intègre donc pas aujourd'hui de différé de remboursement des intérêts. A côté du prêt relais, nous mettons en place un prêt amortissable de façon classique. L'emprunteur paie donc chaque mois les intérêts de l'avance au titre du crédit relais et une mensualité au titre du prêt complémentaire. Il faut donc qu'il soit en mesure de faire face à un engagement qui reste lourd et il nous appartient de bien analyser si le client a réellement la possibilité d'assumer cette charge, ne serait-ce que quelques mois. Quant aux frais liés à un tel montage, ils ne concernent que le prêt relais et se situent autour de 0,5 % du montant de l'avance (avec un maximum de 1 000 e). Il faut en effet préciser que La Banque Postale ne prend aucun frais de dossier sur ses autres prêts.

La Côte d’Azur veut loger ses actifs

La Côte d’Azur veut loger ses actifs

Dès que l'on aborde la Côte d'Azur, le niveau des prix est tel qu'il se passe parfois de commentaires. De 2 500 e/m2 dans le neuf en 2000, le prix moyen était de 5 100 e/m2 en 2006. Pour l'année dernière, moins de 400 logements avaient été réalisés à moins de 3 000 e. Au 1er trimestre 2007, le marché immobilier confirme la tendance de 2006. Les ventes ont progressé de 11 % en année glissante et les prix, malgré une hausse de 9 %, marquent relativement le pas au regard des augmentations à deux chiffres d'il y a encore peu. C'est donc une réelle mobilisation qui a été mise en oeuvre via L'Engagement départemental pour le Logement lors des premières assises du logement pour actifs des Alpes-Maritimes, avec le soutien de la préfecture, le conseil général et la CCI de Nice-Côte d'Azur. Président de l'Observatoire immobilier de la Côte d'Azur, Jean-Marie Ebel pose le cadre de cet enjeu pour les actifs : "L'absence de logements à des prix inférieurs ou égaux à 3 000 z/m2 pose clairement la problématique du logement pour actifs qui traverse une pénurie. Pourtant, nous avons progressé grâce à un travail de pédagogie auprès des collectivités. Cette politique se traduit par deux outils : les appels à projets lancés par les col- lectivités comme le XVe Corps à Nice, le projet TDF à Antibes ou encore le projet Méridia. Les collectivités ont pris conscience que les appels à projet étaient compatibles avec des prix de sortie adaptés. Ces projets permettent d'intégrer du logement en PLS, mais aussi de l'accession à la propriété. Au niveau des PLU et des Scot, nous observons la mise en place d'une véritable traduction d'une politique foncière avec des emplacements réservés, dans certaines proportions, de logements pour actifs."Pour autant, la situation reste complexe et tendue : "Nous avons enregistré un déficit de 1 500 logements par an pendant dix ans. Il est impératif de poursuivre pour offrir le plus de logements possibles aux actifs". Pendant ce temps, l'offre de logements neufs se poursuit. Le groupe Franco-Hollandaise propose Le Madrid à Cannes, une opération de 28 logements et cinq villas dans le secteur de la Basse-Californie, pour une clientèle de seniors. Avec un prix moyen de 7 500 e/m2, cette opération, livrable au 1er semestre 2009, dénote une architecture assez moderne. A Cannes-la-Bocca, Real Immo Invest commercialise le Domaine des Gardes, 19 maisons jumelées (maison de 3-pièces avec jardin : 310 000 e), livrables fin 2007. Le même professionnel propose également deux programmes en résidence de tourisme, à Mandelieu et Cagnes-sur-Mer, livrables respectivement en 2008 et début 2009. Présent à Antibes, Cagnes-sur-Mer mais aussi Juan-les-Pins ou Nice, Sagec présente une offre diversifiée. Par exemple, il lance sur le Mont-Boron, à Nice, Le Parc Blanche de Castille, livrable au 3e trimestre 2008, avec une vue surplombant la baie des Anges. Et à Grasse, il réalise Les Jardins de Toscane, livrable au 4e trimestre 2008. A Cannes, Bouygues Immobilier et Cogedim implantent au centre de la commune la résidence Bristol Park, livrable au 4e trimestre 2008, conçue avec des lignes contemporaines. Bouygues Immobilier est aussi très présent à Nice. Quant à Bouwfonds Marignan, il a choisi Saint-Laurent-du-Var pour réaliser Les Opalines, proche du centre et des pôles d'activités économiques, livrable au 4e trimestre 2008. L'effort de maîtrise du foncier avec, entre autres, la mobilisation de l'Etablissement Public Foncier Régional avec lequel des collectivités ont déjà signé une convention et la présence d'une offre de logements neufs toujours diversifiée géographiquement démontrent la capacité d'adaptation des Alpes-Maritimes.