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Tous les conseils en Immobilier

Marseille soigne ses aménagements

Marseille soigne ses aménagements

Enrichie d'une offre de logements renouvelée, Marseille poursuit par ailleurs la réalisation des nombreux projets urbains sur l'ensemble du territoire de la commune. Cette complémentarité s'observe d'arrondissement en arrondissement. Rue de la République, dans le quartier des Grand- Carmes, dans le 2e arrondissement,Marseille République participe à la rénovation de l'ensemble du patrimoine de cette artère haussmanienne afin d'offrir des habitations en centre-ville. L'ensemble des logements rénovés sera de 2 800 quand, fin 2007, les dernières opérations seront livrées. Dans le quartier Joliette, dans le 2e arrondissement, l'îlot M1, destiné à offrir des logements de différentes gammes dans un secteur qui en était jusqu'alors dépourvu, sera terminé fin 2008. Dans le 3e arrondissement, quartier de la Villette, un nouvel espace résidentiel conjuguant habitat, activités et espaces verts verra les premières livraisons en 2008, avec 2 000 logements à terme. Dans le 9e arrondissement, la ville aménage les 10 ha de ce territoire à vocation anciennement agricole, sur un périmètre de 34 ha et où sont prévus 20 % de logements sociaux, avec un démarrage des travaux prévu en 2008. Marseille sait aussi soigner ses espaces publics : après l'espace Bargemon, qui concernait la requalification en surface comme en soussol de l'esplanade Villeneuve-Bargemon, inauguré en juin 2006, d'autres chantiers sont en cours : la valorisation de la Porte d'Aix (3e arrondissement), l'aménagement du jardin des Catalans (7e), l'esplanade du J4, continuité depuis la cathédrale de la Major jusqu'à la mer, dans le cadre de la Zac Euromediterranée (2e).

Bilan et perspectives Grand Ouest : l’accalmie se confirme

Bilan et perspectives Grand Ouest : l’accalmie se confirme

Qualité de vie, belles métropoles proches de la mer sont les atouts du Grand Ouest. En volume comme en prix, la pause déjà constatée fin 2006 joue les prolongations.

Xanadu

Xanadu

Agence d’architecture et d’urbanisme présente sur Rhône-Alpes, Xanadu possède à son actif de nombreux projets flamboyants. Coup de projecteur sur une belle équipe qui fait référence.

S'inscrire dans la durée

S'inscrire dans la durée

Si l'on s'en tient aux prix moyens du mètre carré, le neuf reste plus cher que l'ancien. Une différence de prix tout à fait normale au vu des prestations de l'un par rapport à l'autre. Il faut de plus relativiser ces données en prenant en compte les frais de notaire, les charges de copropriété, mais aussi le fait que le neuf vous évite les travaux préalables à l'entrée dans les lieux, ne serait-ce que pour rafraîchir la moquette et les papiers peints, quand il ne s'agit pas de travaux beaucoup plus lourds, comme la mise aux normes d'une installation électrique, par exemple.

L'AVIS DE JACQUES CHIÈS, Maître d'oeuvre, membre du Synaamob*

L'AVIS DE JACQUES CHIÈS, Maître d'oeuvre, membre du Synaamob*

Indicateur Bertrand : Qu'est-ce qui fait la qualité d'un logement neuf ?

3 QUESTIONS À PHILIPPE GADELLE*, Président de la FPC Languedoc-Roussillon

3 QUESTIONS À PHILIPPE GADELLE*, Président de la FPC Languedoc-Roussillon

“Nous allons lancer une offre de logements à des prix intermédiaires"

L'immobilier neuf dans le 78 : les Yvelines progressent légèrement

L'immobilier neuf dans le 78 : les Yvelines progressent légèrement

Au 1er trimestre, les ventes se rapprochent davantage des 500 unités que l'an passé, mais le département demeure le plus cher de grande couronne : 3 990 e/m2, en hausse de 7 %. Poissy qui avait fortement soutenu l'activité en 2005 semble au bout de ces possibilités actuelles. Le marché de Mantes s'est érodé de moitié en 2006, mais la tendance devrait s'inverser cet été à partir du lancement de la 2e tranche du quartier des Bords de Seine. Au programme : 700 lots situés dans un environnement où se sont multipliés les équipements publics (école Albert Uderzo, poste de police, halte-jeux). La réalisation d'une maison de l'enfance commencera avant la fin de l'année de même que le projet majeur du pôle nautique, symbole du renouveau du Val Fourré. Les inconditionnels du pavillon peuvent trouver herbe à leurs pieds sur le Mantois. "Apparues sur l'agglomération en 2002/2003, les maisons individuelles groupées ont rencontré un vif succès", signale l'Observatoire de l'habitat et de l'immobilier qui annonce : "La mise sur le marché d'un volume croissant de maisons et de lots à bâtir courant 2007". Plus à l'Est du département, des marchés émergent : 230 ventes en 2006 à Conflans- Sainte-Honorine et 300 sur le trio Bois d'Arcy/Sartrouville/Saint-Cyr-l'Ecole. Les prix restent attractifs. Sur les hauteurs de Conflans, le 3-pièces vaut de 225 000 à 237 000 e (parking inclus) dans un programme dont Icade Capri achève la commercialisation. Pour trouver "l'home de votre vie", surveillez les communes qui signent avec le Conseil général des Contrats de développement de l'offre résidentielle (CDOR). Ces bâtisseuses reçoivent par ce biais des subventions pour développer leur offre de logements privés. En juin, des petites nouvelles sont venues rejoindre le peloton des 18 signataires. Ce sont Chanteloup-les- Vignes, Les Clayes-sous-Bois, Ecquevilly, Noisy-le-Roi, Vaux-sur-Seine, Vernouillet et Versailles.

Locations meublées : bon à savoir

Locations meublées : bon à savoir

Louer meublé : normes à suivre : Vous devez assurer au locataire la jouissance paisible des lieux et offrir des normes de décence minimales (entretien, confort, sécurité et surface). Le logement ne peut être loué s’il ne possède pas une pièce principale d’au moins 9 m2 (seuil d’habitabilité). Un coin cuisine, une alimentation en eau chaude et froide sont aussi nécessaires. La salle d’eau n’est pas obligatoire pour un local d’une seule pièce, le wc peut se trouver à l’extérieur dès lors qu’il reste facilement accessible.

José Maria Carpio Directeur délégué Fadesa-Financière Rive Gauche

José Maria Carpio Directeur délégué Fadesa-Financière Rive Gauche

Indicateur Bertrand : Que représente aujourd'hui le groupe espagnol Fadesa sur le marché immobilier international ?
José Maria Carpio : Fadesa, dont Financière Rive Gauche est la filiale française, est l’une des principales sociétés immobilières européennes cotées en bourse. Il s’agit également de la société jouissant de la plus importante diversification géographique et l’une des plus spécialisées dans la gestion foncière au niveau européen. Elle se caractérise par la mise au point de grands développements où priment : respect de l’environnement et intégration paysagère. En règle générale, ces développements sont dotés de multiples services tels que : terrains de golf, zones vertes et de loisirs, surfaces commerciales ou installations sportives, qui génèrent une valeur ajoutée à chaque promotion. Actuellement, Fadesa s’investit dans un plan d’expansion internationale prometteur. Sa présence s’étend déjà sur 9 pays : Espagne, Portugal, Maroc, Roumanie, Hongrie, Pologne, France, Mexique et Bulgarie.
I.B. :Votre groupe,à travers Financière Rive Gauche,est implanté en France. Quels sont vos principaux programmes résidentiels ?
J. M.C. : Un des projets les plus emblématiques est celui de la commune de Massy, proche de Paris. La société a conclu un accord avec le fonds américain Colony Capital, afin de développer conjointement un projet immobilier de grande envergure. Avec un investissement estimé à hauteur de 213,5 millions d’euros, le projet disposera d’une surface bâtie de 100 000 m2 dont la majeure partie sera consacrée aux logements et le reste à des bureaux. Il existe deux autres projets d’envergure que sont Chambray Les Tours, à Tours, représentant une surface de 39 200 m2 Shon répartis entre un hôtel, une résidence tourisme, trois bâtiments de bureaux et 300 appartements ; et Meyzieu, dans l’agglomération lyonnaise pour une surface de 17 000 m2 Shon destinés à la construction de 200 appartements.
I. B. : Fadesa développe de très nombreux programmes immobiliers et des complexes touristiques de haut standing. Quels sont les grands projets ?
J. M.C. : L’un des plus importants se trouve au Maroc, où la société est présente depuis 2000. Il s'agit du projet de Mediterrania Saïdia, un grand complexe touristique et résidentiel au nord du pays, dans le cadre du Plan Azur Vision 2010. Le complexe, qui est actuellement en construction, comprendra près de 3 000 logements et 16 000 lits d’hôtel, un port de plaisance, trois terrains de golf, une zone commerciale et de services. Toujours au Maroc, le groupe prévoit le prochain développement d’un complexe résidentiel et touristique de grand standing à Smir, l’une des zones de tourisme les plus attractives face à un front de mer d’1 kilomètre. Avec un investissement prévu de près de 150 millions d’euros, ce projet sera composé de 2 189 logements avec vue sur la mer, un hôtel et une zone de 55 000 m2 destinée aux animations et à la restauration. Au Mexique, Fadesa va participer à la création d’un grand complexe touristique et résidentiel pour une nouvelle destination touristique de la côte Pacifique nommée Cip Nayarit. En Europe de l’Est, Fadesa a pénétré le marché de l’immobilier hongrois. Illustration : la construction d’un bâtiment de logements en hauteur, des locaux commerciaux et des bureaux en plein centre de la capitale. J’ajoute qu’en Pologne, le premier projet réalisé par la nouvelle société Fadesa Prokom Polska est un ensemble résidentiel composé de 1 900 logements dans l’une des zones les plus prestigieuses de Varsovie. Comme vous le voyez, dans la stratégie d’expansion internationale de Fadesa, les projets ne manquent pas.

Un duo d'architectes

Un duo d'architectes

Iwan s’est associé successivement dans 2 ateliers d’architecture avant de fonder Xanadu. Forte tête et séducteur, il assume le côté business, slalomant entre les désirs des clients, les réglementations et les impératifs financiers. “Un parcours du combattant”, reconnaît- il. Côté vie privée, il s’est conçu une “maison d’architecte” sur l’eau : un bateau amarré aux Docks, au coeur de La Confluence, le futur quartier branché de Lyon. A ses côtés, son associé David Sumner fait figure d’ascète. Cet adepte de la Croix Rousse se déplace en vélo. Franco-américain, il a été architecte en chef du Département de la Loire avant de devenir l’homme des plans et des études de Xanadu.

Zoom sur Fadesa

Zoom sur Fadesa

Axé sur des projets urbains à grande échelle, la création de nouvelles régions touristiques et spécialisé dans les golfs, les hôtels de haut standing, Fadesa est un promoteur immobilier global. Avec plus de 20 succursales et 50 points de vente à travers la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, le Portugal, le Maroc et la Hongrie, le groupe est leader des promoteurs du secteur immobilier résidentiel en Espagne et sur le marché de la résidence secondaire en Europe. www.fadesa.fr Filiale en France : Financière Rive Gauche Fadesa www.frivegauche.com

Nice se plonge dans la Plaine du Var

Nice se plonge dans la Plaine du Var

Entre le 2e trimestre 2006 et le premier trimestre 2007, la Communauté d'agglomération Nice Côte d'Azur (CANCA) a enregistré 1 270 ventes dans le secteur neuf, avec une forte proportion de 2-pièces (42 %) et de 3-pièces (33 %). Le prix moyen au m2 habitable varie selon la typologie : 5 580 e/m2 pour les studios mais "seulement" 4 716 e/m2 pour les 3-pièces, ce qui ne donne qu'un aperçu des prix appliqués. Ici comme ailleurs dans les Alpes-Maritimes, il devient de plus en plus délicat de concerner une clientèle d'actifs.Pour l'heure, Nice se lance dans l'aménagement de la Plaine du Var, avec l'opération phare que constitue Nice Méridia, à proximité de l'aéroport international. La Zac est prévue pour 2009. Une première consultation de promoteurs et concepteurs porte sur un ensemble immobilier de 45 000 m2 de Shon. Cette première tranche concerne les îlots Robini et Sainte-Marguerite. La première livraison du groupement Cogedim Méditerranée/ Icade Capri est attendue pour 2009. Fin 2007, une seconde consultation sera engagée sur l'îlot Maraîchers et l'îlot des Iscles des Moulins, pour un total de 21 400 m2 de Shon.

L'AVIS DE JEAN-LUC PRONIER* Président de la chambre régionale Normandie de la FPC

L'AVIS DE JEAN-LUC PRONIER* Président de la chambre régionale Normandie de la FPC

Indicateur Bertrand : Comment la région normande a-t-elle évolué pendant ces deux premiers trimestres?

Bilan et perspectives Midi-Méditerranée : la nouvelle vague

Bilan et perspectives Midi-Méditerranée : la nouvelle vague

De Montpellier à Nice, en passant par Marseille, les opérateurs et les collectivités s’adaptent afin de diversifier au mieux l’offre de logements.

Normandie

Normandie

Haute ou basse, la Normandie possède trois grandes agglomérations où se concentrent l'activité du marché immobilier. A Caen, qui compte 200 000 habitants autour d'un grand pôle universitaire, 1 000 nouveaux logements sont prévus dans les années à venir, notamment autour du quartier de la presqu'île portuaire. En Haute-Normandie, Rouen et Le Havre sont tournées vers le large. "La demande est forte sur le marché immobilier de nos deux métropoles et elle entraîne des répercussions sur les petites villes alentour", estime la chambre régionale des notaires de Haute-Normandie. Les prix de l'immobilier, ancien comme neuf, ont rattrapé leur retard par rapport à d'autres grandes villes de région. Et même si la hausse marque un léger ralentissement, les programmes neufs bien situés, proches du centre-ville, peuvent dépasser 3 000 e/m2. A Rouen, les nouveaux logements se concentrent dans le cadre du projet Seine-Ouest et, sur la rive gauche, dans le quartier du centre commercial de Saint-Sever refait à neuf. Au Havre, le quartier dans le prolongement des Docks Vauban réaménagés prend son envol et les nouveaux logements voient le jour autour de l'îlot Saint-Nicolas.

Alain Lecomte Directeur général de la DGUHC (direction générale de l'urbanisme de l'habitat et de la construction)

Alain Lecomte Directeur général de la DGUHC (direction générale de l'urbanisme de l'habitat et de la construction)

Indicateur Bertrand : Qu’est ce que la réforme du permis de construire, qui entre en vigueur le 1er octobre prochain, va concrètement changer pour les particuliers ?
Alain Lecomte : Cette réforme va avant tout permettre la mise en place d’un permis de construire plus rapide. Les délais seront enfin connus et garantis. Ainsi, l’administration disposera d’un mois seulement, après le dépôt d’une demande en mairie, pour réclamer les pièces manquantes, quand le dossier n’est pas complet. Désormais, un délai de base sera fixé, 1 mois pour les déclarations et 2 mois pour les permis de construire et démolir. Il figurera sur le récépissé remis au demandeur lors de son dépôt en mairie. Cela signifie, qu’à la fin du premier mois, le demandeur connaitra exactement le délai dans lequel la décision doit intervenir. Grâce à des procédures simplifiées et à un contenu précis des dossiers, cette réforme va également apporter plus de clarté. C’est ainsi que la liste des pièces, qui doivent être jointes à une demande de permis de construire ou à une déclaration préalable, sera fixée de manière exhaustive. Très concrètement, les formulaires de demande comporteront la liste exhaustive des pièces à joindre afin de permettre aux demandeurs d’être sûrs que leur dossier est bien complet. Cette nouveauté apportera une vraie sécurité juridique pour les particuliers. Ils sauront que leur procédure est conforme et qu’elle ne risque pas, a posteriori, d’être remise en cause par les tribunaux, ce qui est souvent le cas aujourd’hui. Jusqu’à présent, la liste des travaux soumis à permis, à autorisation ou à déclaration n’était fournie qu’à titre indicatif et cette imprécision a également conduit des maires et des fonctionnaires à des condamnations.
I. B. : Pourquoi avoir attendu si longtemps pour enclencher une telle réforme ?
A. L. : Il a fallu une prise de Indicateur Bertrand : Qu’estce que la réforme du permis de construire, qui entre en vigueur le 1er octobre prochain, va concrètement changer pour les particuliers ?
Alain Lecomte : Cette réforme va avant tout permettre la mise en place d’un permis de construire plus rapide. Les délais seront enfin connus et garantis. Ainsi, l’administration disposera d’un mois seulement, après le dépôt d’une demande en mairie, pour réclamer les pièces manquantes, quand le dossier n’est pas complet. Désormais, un délai de base sera fixé, 1 mois pour les déclarations et 2 mois pour les permis de construire et démolir. Il figurera sur le récépissé remis au demandeur lors de son dépôt en mairie. Cela signifie, qu’à la fin du premier mois, le demandeur connaitra exactement le délai dans lequel la décision doit intervenir. Grâce à des procédures simplifiées et à un contenu précis des dossiers, cette réforme va également apporter plus de clarté. C’est ainsi que la liste des pièces, qui doivent être jointes à une demande de permis de construire ou à une déclaration préalable, sera fixée de manière exhaustive. Très concrètement, les formulaires de demande comporteront la liste exhaustive des pièces à joindre afin de permettre aux demandeurs d’être sûrs que leur dossier est bien complet. Cette nouveauté apportera une vraie sécurité juridique pour les particuliers. Ils sauront que leur procédure est conforme et qu’elle ne risque pas, a posteriori, d’être remise en cause par les tribunaux, ce qui est souvent le cas aujourd’hui. Jusqu’à présent, la liste des travaux soumis à permis, à autorisation ou à déclaration n’était fournie qu’à titre indicatif et cette imprécision a également conduit des maires et des fonctionnaires à des condamnations.
I. B. : Pourquoi avoir attendu si longtemps pour enclencher une telle réforme ?
A. L. : Il a fallu une prise de conscience et celle-ci est intervenue au début des années 2000. Nous étions dans une pénurie d’offre de logement face à la demande des Français. A cette occasion, nous avons examiné tout ce qui pouvait freiner la construction, y compris le régime du permis de construire. Cette réforme a été portée par deux exigences : remédier aux dysfonctionnements actuels et construire plus rapidement. Les Français auront désormais un permis de construire plus rapide, plus simple et plus sûr. Il s’agit d’un élément fort de modernisation du service public car cette réforme est faite pour les citoyens. C’est un chantier gigantesque à mettre en place, qui passe par la mobilisation de quelques 9 000 agents des services de l’état et des collectivités territoriales.
I.B.:Quels sont les autres dossiers sur lesquels travaille la DGUHC ?
A. L. : Le développement durable fait partie de nos sujets prioritaires. Nous travaillons actuellement à la préparation du Grenelle de l’environnement, programmé pour le mois d’octobre. Deux thèmes de réflexion nous semblent essentiels : la problématique des économies d’énergie pour les constructions neuves comme pour les bâtiments existants mais également tout ce qui concerne la capacité de construire sans étalement urbain. Le besoin de logements entraîne nécessairement une expansion urbaine. Mais celleci doit être maîtrisée de manière à ce que l’on soit le plus économe possible de l’espace et soucieux de la qualité architecturale et urbaine.
I. B. : A ce propos, quelle est actuellement la situation de la construction neuve en France ?
A. L. : La construction de logements neufs ne cesse d’augmenter. 308 000 logements neufs ont été construits en 2000, aujourd’hui nous sommes au dessus de 400 000 logements neufs par an. La demande reste très forte, c’est une tendance qui ne se dément pas et nous avons encore besoin de construire davantage pour pouvoir répondre à cette attente. Le Premier ministre vient de nous fixer le cap à atteindre, soit : 500 000 logements par an dont 120 000 logements sociaux.
I. B. : De quelle manière pouvez- vous accompagner cette tendance ?
A. L. : La réforme du permis de construire, ou le développement durable, dont nous venons de parler, sont autant d’outils qui permettent d’accompagner cette tendance. Mais l’offre de logements reste conditionnée à la mobilisation de foncier qu’il soit public ou privé. Cette capacité à développer le foncier est aujourd’hui de la responsabilité des collectivités territoriales auxquelles nous avons donné un certain nombre de moyens dans la loi portant engagement national pour le logement, votée l’année dernière. Nous devons également apporter des financements pour encourager les gens à investir. Un certain nombre de dispositifs fiscaux ont été mis en place, comme par exemple, le prêt à taux zéro. Pour l’accession sociale à la propriété, nous allons avoir maintenant le crédit d’impôt qui fait l’objet du projet de loi qui sera examiné par le parlement. Grâce à ce crédit d’impôt nous apportons une aide à l’ensemble des accédants, quel que soit leur niveau de revenus, qu’ils soient ou non imposables. Il s’agit d’une aide supplémentaire pour les encourager à sauter le pas, celui de l’accession, souvent la décision d’une vie pour un ménage.