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Tous les conseils en Immobilier

L'ALLONGEMENT DES DURÉES DE CRÉDIT

L'ALLONGEMENT DES DURÉES DE CRÉDIT

Avant, c'était simple, on empruntait à taux fixe et mensualités constantes, sans pouvoir modifier quoi que ce soit à son crédit. Aujourd'hui, vous avez le choix entre taux fixe et taux révisable, entre mensualités constantes et modulables, entre durée classique ou très longue... Autant d'éléments qui penchent en faveur de l'achat. Face à la flambée des prix de l'immobilier, de telles souplesses tendent à rendre solvables des prétendants à l'accession qui ne l'étaient pas. Mais elles répondent aussi à une évolution des modes de vie. Même si le désir d'accession à la propriété demeure très présent, les Français ne sont plus prêts, comme leurs parents dans le passé, à se priver leur vie durant pour posséder un toit. De ce point de vue, l'allongement de la durée des crédits immobiliers à 25 ou 30 ans, rendu possible grâce au niveau des taux, constitue indéniablement un bouleversement en matière de financement. Alors que la durée moyenne d'un crédit classique n'était, selon l'Anil que de 15 ans et demi en 1998, elle atteignait pratiquement 19 ans en 2002.

Éric Mazoyer - Directeur général Bouygues Immobilier Ile-de-France

Éric Mazoyer - Directeur général Bouygues Immobilier Ile-de-France

Indicateur Bertrand : Quels sont vos principaux programmes à Paris intra-muros ?
Eric Mazoyer : Nous menons une très belle opération dans le cadre de l'aménagement de Paris Seine Rive Gauche, Quai treize, dans le 13e. Après quatre grandes opérations de bureaux, nous avions envie d'inscrire en termes d'architecture et de témoignage une résidence de prestige. Nous avons eu la chance de gagner le concours lancé sur ce terrain proche de la Bibliothèque Nationale de France. C'était également l'occasion de travailler avec le grand architecte Henri Gaudin. L'opération qui comprend 58 logements se commercialise bien et les travaux vont démarrer d'ici la fin de l'année. Par ailleurs, nous terminons le Passage de verre, dans le 9e et avons d'autres projets dans le 13e, rue du Chevaleret notamment. Mais Paris est davantage pour nous une cible d'opportunités plutôt qu'une cible stratégique. Il n'y a pratiquement plus de foncier et les prix ont souvent dépassé le cadre du raisonnable. Aujourd'hui, je regrette que Paris ne puisse répondre à une clientèle familiale. Elle ne peut pas devenir une réserve pour personnes ou très riches ou très pauvres, très jeunes ou âgées. C'est malheureusement la tendance actuelle. Ce danger concerne à la fois les politiques et les opérateurs. Nous avons constaté lors de grandes opérations et à des niveaux de prix très différents, que la clientèle sortante de Paris se rabattait sur le neuf en proche périphérie, Issy à l'ouest, Saint-Denis au nord, faute de trouver une réponse parisienne en terme de logements. En Ile-de-France, nous sentons d'ailleurs que tout le marché est en train de migrer.
I.B. : Justement, parmi vos nombreux programmes en Ile-de-France, quels sont les plus emblématiques ?
E.M. : Il y en a quatre, qui ont en commun leur grande taille : Corentin Celton comprend 480 logements, en centre ville d'Issy-les-Moulineaux dans un cadre historique au cœur d'un parc protégé ; à Carrièressous- Poissy, 450 appartements vendus en accession à la propriété présentent une architecture et un urbanisme de bord de Seine ; à Bussy Saint- Georges, nous réalisons 650 appartements, 5 000 m2 de commerces et 9 000 m2 de bureaux dans une opération baptisée "O Vert". Enfin, au Plessis-Robinson, 250 logements, sur 3 immeubles dont un est en cours de commercialisation.
I.B : Quelles sont vos principales orientations stratégiques ?
E.M. : En premier lieu, la conquête de nouveaux marchés : c'est l'accompagnement de la demande vers une certaine délocalisation qui nous guide. Nous devons anticiper toujours plus loin du foncier, le rendre commercialisable et y élaborer des produits de qualité. Il y a un inter-marché entre les zones d'influences de bassins d'emplois régionaux comme Chartres, Orléans, Montargis, Reims, Compiègne et le marché de seconde, troisième couronne d'Ile-de-France. Car aujourd'hui, les frontières administratives franciliennes n'ont plus de sens. N'oublions pas que Tours, par exemple, n'est qu'à 50 mn de Paris en TGV. Nous devons donc répondre à une vraie demande naissante qui s'accompagne d'une vie meilleure, d'un environnement plus sain, d'une qualité de vie périurbaine. En second lieu, le service : notre show-room. Un client de Bouygues Immobilier peut opter pour des modifications dans tous les domaines de sa gamme et acquérir des produits associés, comme la mise en sécurité de son appartement, l'équipement de sa cuisine, etc.
Enfin, notre organisation géographique. Nous implantons progressivement nos directions régionales sur leur territoire : Grande Couronne à Massy, Grand Ouest à Vélizy et bientôt, Paris- Nord, en proche banlieue.
Notre stratégie et notre organisation sont efficaces car nous pesons aujourd'hui 15 % de parts de marché, contre 9 %, il y a deux ans.
I.B : D'une façon plus générale, quel regard portez-vous sur le marché ?
E.M. : Aujourd'hui, en raison des prix, les clients sont sous très haute pression. Cependant, nous estimons que la décélération des prix sera douce tant que nous serons capables de solvabiliser nos clients sur des zones de marché un peu plus lointaines avec des produits et des services de qualité. Il n'y aura pas de rupture forte tant que les taux resteront à des niveaux aussi bas qu'aujourd'hui (3,5 % environ) et que nous bénéficierons toujours de l'effet refuge de la pierre. Plus que jamais, l'immobilier est une valeur sûre, une épargne pour la retraite.
IB : Qu'est-ce qui a changé dans votre métier ?
E.M. : L'époque de la banalisation à outrance des produits est révolue. Nous effectuons un travail beaucoup plus fin, plus en profondeur sur la conception avec des produits thématiques. Notre objectif est de mettre notre créativité au service de nos clients pour contribuer à leur bien-être. C'est ainsi que la dimension environnementale devient un élément fondamental de notre stratégie. Nous avons donc créé et développé la démarche "Agir vert" pour tous nos programmes de logements. "Agir Vert"s'inscrit dans la démarche HQE(r) qui vise à maîtriser les impacts d'une opération de construction sur l'environnement. Notre métier de promoteur, que nous appelons chez nous "la passion créatrice", est de plus en plus engagé dans l'architecture, le développement durable, dans notre responsabilité de bâtisseur. Je considère toujours qu'un bâtiment est réussi quand c'est un bel objet, et qu'il a vraiment pris sa place, dans la ville et dans son environnement immédiat.

CONDITIONS ATTRACTIVES

CONDITIONS ATTRACTIVES

De nos jours, emprunter à 100 % ne signifie pas un taux forcément plus élevé qu'en cas d'apport. Au CIC par exemple, le prêt "première habitation" peut être souscrit sur 30 ans et représenter jusqu'à 110 % du prix de l'opération. Réservé aux moins de 35 ans, ce prêt à taux fixe les dix premières années passe à taux révisable les 20 années suivantes. Il est toutefois possible de revenir à taux fixe à tout moment. Le taux fixe des dix premières années se situe à 3,40 %.

Poste de concierge

Poste de concierge

Nous souhaiterions supprimer le poste de concierge dans notre copropriété. Cela est-il possible bien que notre règlement de copropriété en prévoie l'existence ? (Jacques R., Boulogne, 92)

Nue propriété

Nue propriété

Mon fils a reçu par donation nue propriété de la maison que j'occupe et dont j'ai l'usufruit. souhaite vendre la nue propriété à sa sœur. Va-t-il être imposé sur la plus-value ? (Danielle D., Marly-le-Roi, 78)

ABSENCE D'APPORT : PLUS UN OBSTACLE

ABSENCE D'APPORT : PLUS UN OBSTACLE

Fini donc le temps où n'avoir pas un sou en poche était plutôt mal vu des banquiers. Certes, les établissements financiers continuent de réserver leurs meilleures conditions à ceux qui ont fait l'effort d'épargner. Mais elles ont bien compris qu'en proposant des prêts à 100 ou 110 %, elles pouvaient s'accaparer de nouvelles parts de marché. D'ailleurs, même si elles restent parfois discrètes, toutes les banques proposent des crédits à 100 %. "Il y a dix ans, prêter à 100 % était exceptionnel et le fait de banques spécialisées comme le Crédit Foncier ou le Crédit Immobilier de France, explique Philippe Taboret de Cafpi, aujourd'hui, je ne connais pas de banques qui ne proposent un tel produit". Autrement dit, les grandes banques de dépôt se sont aussi positionnées sur ce créneau, qu'il s'agisse de la BNP-Paribas, de LCL (Le Crédit Lyonnais), du CIC, de la Société Générale, des Caisses d'Epargne, du Crédit Agricole ou encore du Crédit Mutuel... Restent des stratégies différentes. "Toutes les banques n'ont pas la même approche, poursuit Philippe Taboret de Cafpi, certaines ont une approche plutôt sociale, d'autres cherchent à capter une clientèle à fort potentiel de revenus". N'empêche que la prudence est de mise en la matière. Car il ne faut pas se voiler la face, ces formules coûtent cher. Plus le capital emprunté est important, plus la durée de remboursement est longue et plus le coût du crédit est élevé ! A titre d'exemple, si vous empruntez 200 000 € à 3,85 % sur 25 ans, vous rembourserez 1 039 € par mois. Le coût de votre crédit s'élèvera à 111 750 €. Sur 30 ans, votre échéance se montera à 938 € mais votre crédit vous coûtera 137 540 €. En revanche, si vous disposez de 40 000 € d'apport et que vous n'empruntez que 160 000 € sur 25 ans, votre mensualité ne sera plus que de 831 € et vous économiserez 22 350 € sur le coût de votre crédit ; sur 30 ans, votre mensualité s'élèvera à 750 € mais vous devrez débourser pas moins de 27 500 € supplémentaires par rapport à un crédit sur 25 ans. Certes, en empruntant sur une longue période, vous adoucissez vos mensualités et vous restez dans des limites d'endettement supportables. Mais ne perdez pas de vue qu'une telle option est forcément risquée, l'amortissement ne s'effectuant que très lentement. Or, sur 25 ou 30 ans, bien des événements peuvent se produire au sein d'une famille (maladie, divorce, chômage...) et conduire à la vente du bien. Qui sait alors si vous ne perdrez pas d'argent. D'autant que le marché immobilier peut se retourner et rendre la vente plus difficile... Des inquiétudes qui apparaissent dans une récente étude de l'Anil, réalisée en partenariat avec l'Observatoire des Pratiques du Conseil National de l'Habitat.

UNE ÉCONOMIE SUR LE LONG TERME

UNE ÉCONOMIE SUR LE LONG TERME

En fonction de votre budget, vous partez "en chasse" avec une idée précise de l'endroit où vous souhaitez vivre et du type de logement que vous recherchez, appartement ou maison, nombre de pièces, etc. Mais dans un même secteur et pour des logements de même catégorie en surface et situation, les prix peuvent considérablement varier selon que vous optez pour le neuf ou l'ancien. A ne considérer que le prix moyen au mètre carré, en effet, l'addition augmentera de 20 % en moyenne si vous jetez votre dévolu sur un bien neuf.

Les avantages du neuf : Fiscalité, confort, sécurité

Les avantages du neuf : Fiscalité, confort, sécurité

Plus cher à l'achat que l'ancien, l'immobilier neuf s'avère une bonne affaire sur la durée. Explications.

DES LOGEMENTS PRÊTS À VIVRE

DES LOGEMENTS PRÊTS À VIVRE

"Je ne suis pas bricoleuse et j'avais envie d'un logement sans soucis, sans travaux, où je me sente en sécurité y compris par rapport aux installations électriques, à la chaudière, etc."explique Julie, qui a emménagé cette année dans son 2-pièces flambant neuf, dans une résidence de Neuilly-Plaisance signée Coprim. Le promoteur lui a livré un appartement "prêt à vivre", dans lequel elle a pu choisir la couleur du revêtement mural et celle de la moquette dans la chambre, et surtout, qui répond aux critères actuels de confort et de qualité.

PRIORITÉ AUX JEUNES

PRIORITÉ AUX JEUNES

Quoi qu'il en soit, les formules aujourd'hui proposées sur le marché visent plus précisément deux clientèles. Tout d'abord les investisseurs qui ont bien souvent, compte-tenu du niveau des taux, intérêt à emprunter à 100 % plutôt qu'à se démunir de leur trésorerie, d'autant que les intérêts d'emprunt sont déductibles du revenu foncier, générant ainsi une économie d'impôt. Ensuite, les célibataires en début d'activité et les jeunes couples. "Les banques ne font plus une obsession de l'apport personnel, explique un courtier en crédit, elles regardent l'âge, les revenus et le potentiel d'évolution". Il est vrai qu'en accordant un prêt immobilier, elles obtiennent généralement la domiciliation des revenus et, par ce biais, la vente de nombreux services, qu'il s'agisse de cartes de crédit, d'assurances ou de placements financiers. En cette période de concurrence féroce, c'est conquérir des parts de marché qui compte. Les jeunes diplômés autour de 28/30 ans sont évidemment les plus courtisés. Mais pas seulement. Les moins de 35 ans à revenus modestes mais stables sont également les bienvenus. "Les banques n'analysent plus les dossiers en fonction du risque hypothécaire comme auparavant, c'est-à-dire du potentiel de revente du bien en cas de difficultés de remboursement, mais en mesurant la capacité de remboursement de l'acquéreur, précise Philippe Taboret, les banques préfèrent un client de qualité qui emprunte à 100 % qu'un client moyen qui a besoin d'un financement à 80 %". Dans le premier cas, le taux peut d'ailleurs être plus intéressant que dans le second.

Accompte à verser ?

Accompte à verser ?

J'ai signé un compromis de vente. Le vendeur pouvait-il me demander de lui verser une somme d'argent ? (Dominique K., Limay, 78)

MONTEVRAIN

MONTEVRAIN

Première sortie après Bussy sur l'A4 : Montévrain, un village au charme typiquement briard à la charnière de Bussy Saint-Georges et de Val d'Europe. Desservie par la gare RER de Serris-Montévrain, la commune a classé 120 hectares d'espaces verts non constructibles et conserve un caractère champêtre et reposant. Avec 4 200 habitants recensés en 2002, elle bénéficie néanmoins du développement de la ville nouvelle et construit deux zones d'aménagement concerté au nord, où sont développés des logements, des espaces verts et des activités diversifiées. Le quartier des Frênes abrite deux programmes, 25 maisons dans le Hameau des Frênes par les Domaines de Charme et 38 maisons de 6 et 7-pièces allée des Bosquets, baptisées les Cottages du Bois et construites par Financière Rive Gauche.

Acheter sans apport : est-ce possible ?

Acheter sans apport : est-ce possible ?

Vous connaissez sans doute les prêts modulables, les prêts "lissés" ou encore les prêts de longue durée... Vous connaissez sans doute moins les crédits à 100 %, voire 110 %. Des financements que les banques n'hésitent plus à proposer pour capter de nouvelles parts de marché.

Surface erronée

Surface erronée

J'ai acquis un logement dont la surface mentionnée à l'acte de vente est inférieure à la surface réelle. Quels sont mes droits ? (Maurice M., Drancy, 93)

Boulogne Billancourt : des projets à foison

Boulogne Billancourt : des projets à foison

Qui dit Boulogne pense bois et Roland-Garros. Qui dit Billancourt pense gigantesque usine... Aujourd'hui, Boulogne-Billancourt a laissé derrière elle son passé de ville ouvrière et l'entreprise au losange a définitivement quitté la ville. Celle-ci attire aujourd'hui plus de cadres que d'ouvriers et avec plus de 105 000 habitants, elle est la seconde ville de la région parisienne, après la capitale. Ce véritable "21e arrondissement" se découpe en trois secteurs. Boulogne nord est le quartier réputé par excellence, à proximité du bois. Au centre, qui est aussi le coeur de ville, les prix ont monté grâce au réaménagement du centre-ville, à la présence du Centre Commercial et d'équipements comme le théâtre ou les cinémas. Enfin, le secteur Sud, ancien bastion ouvrier, est porteur de toutes les promesses d'avenir...

LES AUTRES QUARTIERS

LES AUTRES QUARTIERS

Issy ne se résume pas à ses berges de Seine et d'autres quartiers sont le théâtre de projets, certes moins spectaculaires, mais qui permettent de diversifier et d'étoffer l'offre de logements neufs. Au nord-est de la commune, en remontant vers la porte de Versailles, la Zac Corentin Celton est en fin de réalisation mais prévoit encore la construction de près de 1100 logements, dont 507 nouveaux sur les terrains libérés par l'hôpital. C'est dans ce cadre, rue Guynemer, que Bouygues Immobilier et Cogedim poursuivent l'offre de nouveaux logements profitant de l'hectare d'espaces verts protégés du jardin de la Cour d'Honneur. Au sud du jardin, cette nouvelle phase des Jardins du Carrousel compte 133 appartements qui bénéficient soit des jardins intérieurs, soit du jardin de la Cour d'Honneur, avec des prestations à la hauteur du cadre prestigieux. Dans cet environnement privilégié, à quelques minutes du métro et de la capitale, le prix moyen des 3-pièces s'établit à 398 000 €, pour des surfaces variant de 65 à 79 m2. A noter en plein coeur de ville, le lancement d'une nouvelle résidence signée Kaufman & Broad, les Terrasses Sainte-Clotilde, situées rue Jules-Guesdes. Enfin, cap au sud de la commune, vers les Hauts d'Issy, à la frontière avec Clamart et Meudon. Sur le boulevard Rodin, Les Terrasses Horizon signées Pierre Etoile affichent les prix les plus raisonnables de la commune, à partir de 3 641 €/m2, hors parking il est vrai. Non loin de la station du Rer C Issy Ville, tout près du parc Rodin, cette petite résidence abrite de beaux duplex, à partir de 117 m2, pour 540 000 €.

LA SEINE VUE D'ISSY

LA SEINE VUE D'ISSY

De la Zac Quai des Chartreux au Forum Seine, en passant par la Zac des Bords de Seine, le nouveau PLU (Plan Local d'Urbanisme) soigne ses berges ! Déjà largement rénové, ce quartier accueille de nombreux sièges sociaux et emplois : France Telecom, Cap Gemini ou l'Equipe y ont déjà élu domicile. Aux portes de la ville, les bords de Seine comptent quelque 30 hectares sur plus de 2 km : nouveaux immeubles de bureaux, logements, commerces et équipements sont au programme sur ces Zac, qui dessineront un nouveau quartier prêt à accueillir 2 000 nouveaux habitants et 17 000 emplois. Place à l'innovation et à la Très Haute Qualité Environnementale pour les immeubles qui marqueront l'entrée de ville. L'ensemble du projet est en effet marqué du sceau "environnemental" : énergies renouvelables et économiques, avec utilisation maximale de la lumière naturelle et verre réfléchissant pour protéger de la chaleur, climatisation par plafonds rayonnants plutôt que ventilation mécanique, contrôle des consommations et matériaux recyclable sont au programme. Lors de la présentation au public des projets, en juin dernier, l'architecte Christian de Portzamparc, dont le projet de siège social de Bouygues Immobilier compte 19 000 m2 illustrait l'utilité des "façades double peau, qui apportent un confort thermique et un confort visuel, en laissant l'air passer entre deux parois de verre filtrant"... L'architecture des projets phares de la ville est donc à la fois audacieuse et soucieuse du respect de l'environnement et de l'humain, une préoccupation qui se retrouve dans l'abondance de jardins et espaces verts. Depuis le périphérique, on pourra apercevoir la tour de bureaux construite par l'agence américaine Laurinda Spear, en association avec le cabinet paysagiste Arup, en lieu et place de l'ancienne tour EDF, devenue obsolète. Cette réalisation, flanquée de deux bâtiments dont la forme rappelle celle des vagues, accueillera entre autres le siège de Bouygues Telecom. Dans le même esprit, les 46 000 m2 de bureaux signés EOS Generali, flanqués de 3 976 m2 de jardins, rappellent trois bateaux ancrés en bord de Seine et amarrés à un grand bâtiment transversal. Les travaux doivent commencer cet automne, pour une livraison au premier semestre 2008.