Actualité
Premier bâtiment passif pour GrandLyon Habitat
L’Office public de l’habitat de Lyon vient d’inaugurer l’Oïkos, un ensemble immobilier à la consommation énergétique très basse.
Depuis le 1er octobre, le zonage concernant notamment l’investissement locatif a été révisé. Objectif : mieux l’adapter aux réalités du marché.
Le métro Grand Paris Express sur les rails
La construction du métro Grand Paris Express et de ses gares monte en puissance. Ce rêve pour la banlieue devient réalité.
Anglet inaugure 85 logements sociaux
Implantés sur des terres maraîchères, les Jardins d’Eugénie et le Hameau de Truillet sont des programmes avec un important volet social.
Le bon plan du différé de remboursement
Pour de nombreux primo-accédants aux revenus modestes, le prêt à taux zéro revu et corrigé va offrir une grande bouffée d’oxygène, notamment grâce au différé de remboursement.
Si jadis les banques acceptaient de financer les emprunteurs à 100 %, ce n’est plus vraiment le cas, sauf pour ceux dotés d’un excellent profil.
Un coup de pouce supplémentaire
Outre le PTZ de l’État dans le neuf, les communes, conseils généraux et communautés urbaines peuvent délivrer des aides à l’accession.
Les prêts que le banquier peut vous proposer pour financer votre logement neuf peuvent être fixes ou révisables. Que choisir ?
Prêt à taux zéro : qu’est-ce qui change ?
L’accession à la propriété étant l’une des clés de la relance de la construction, le gouvernement a décidé de modifier les conditions d’attribution du prêt à taux zéro (PTZ) pour le rendre plus efficace.
Le taux est évidemment un élément très important du crédit. Et aujourd’hui, les barèmes restent à des niveaux historiquement bas. À taux fixe, ils se situent en moyenne entre 2,10 et 2,60 % sur 15 ans, 2,50 et 2,90 % sur 20 ans et 2,80 et 3,30 % sur 25 ans. Attention, pour obtenir le barème le plus bas, vous devez présenter un excellent profil, c’est-à- dire apporter 30 % d’apport au moins, avoir un très faible taux d’endettement et avoir un emploi porteur. Malgré tout, les banques cherchent à capter de nouvelles clientèles. « L’argent n’est pas cher pour les établissements financiers et leurs marges sont assurées. Dans un marché qui tourne au ralenti, les banques n’hésitent donc pas à répercuter les baisses de taux sur leur clientèle, d’autant plus qu’elles doivent atteindre leurs objectifs », explique Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi.
Action Logement, PEL... les atouts des petits prêts
Que vous ayez ou non droit à un prêt à taux zéro, vous avez intérêt à faire également le tour des « petits prêts », à faible taux, pour emprunter le moins possible à la banque.
Les aides au logement en Île-de-France
Deux prêts aux acquéreurs sont disponibles à Paris : le prêt Paris logement 0 % (PPL) et le prêt parcours résidentiel (PPR) qui financent les projets d’achat dans le neuf ou dans l’ancien, avec ou sans travaux. Pour obtenir le PPL, vous devez justifier d’un an de résidence à Paris (sauf certaines catégories de personnels : ville de Paris, préfecture, sapeurs-pompiers, personnel soignant…). Comme pour le PTZ de l’État, il faut être primo-accédant et respecter des plafonds de ressources. Le PPR, pour sa part, s’adresse aux locataires d’un logement social qui cherchent à devenir propriétaires. Le montant du PPL varie de 24 200 € pour une personne seule, à 39 600 € pour un ménage. Pour bénéficier du PPR, les montants oscillent respectivement entre 27 500 € et 80 000 €. Si vous résidez en région parisienne, renseignez-vous également. Le département des Hauts-de-Seine, notamment, prodigue un Prêt logement à taux zéro en faveur des primo-accédants. Pour en bénéficier, vous devez être éligible au PTZ de l’État. Quant au montant du prêt, pour l’achat d’un logement neuf, il varie de 24 960 € pour une personne seule à 57 440 € pour une famille nombreuse. À Marseille, un chèque Premier Logement a été mis en place.
À Toulouse (zone B1), un couple avec un revenu de 2 500 € par mois qui souhaite accéder à la propriété pourra emprunter 49 000 € à 0 % avec un différé de 7 ans contre 42 500 € auparavant avec un différé de 5 ans. Il empruntera donc, à taux zéro, 6 500 € de plus avec un différé de 2 ans de plus, ce qui représente une baisse du coût total de l’emprunt d’environ 5 400 € pour un financement total de 200 000 €. En zone moins tendue (zone B2), une famille de trois enfants vivant avec 5 000 € par mois et souhaitant acheter une maison pour un montant d’environ 260 000 €, pourra emprunter 53 000 € sur 12 ans alors qu’elle n’était pas, jusqu’à maintenant, éligible au PTZ, ce qui lui fera économiser 11 700 € sur le coût de son crédit. À Alençon (zone C), un autre ménage avec deux enfants vivant avec 2 300 € par mois pourra emprunter 35 000 € à 0 % au lieu de 31 000 € dans l’ancienne mouture. Il bénéficiera, en outre, d’un différé de remboursement de 9 ans supplémentaires, soit 14 ans au lieu de 5 ans. Et le coût total de son emprunt diminuera de près de 7 200 €.
La loi Hamon votée au printemps donne de nouveaux droits aux emprunteurs en matière d’assurance décès invalidité. Explications.
Les pistes pour emprunter malin
Avec des conditions de crédit particulièrement favorables, le nouveau prêt à taux zéro dans le neuf et les prêts complémentaires offrent de solides opportunités.
N'oubliez pas les frais de dossier !
Il faut savoir que la souscription d’un crédit immobilier entraîne des frais. Ceux-ci sont plus ou moins importants selon les banques. En général, ils représentent 1 % du capital emprunté. Bien souvent, les banques appliquent un plafond qui, là encore, est très variable (souvent autour de 700 à 900 €). Si vous passez par un courtier, ces frais vous seront facturés par ce dernier, la banque les lui rétrocédant pour rémunérer sa prestation. Certains courtiers ne facturent aucun frais, c’est le cas de Credixia. Vérifiez toutefois que le courtier ne vous fait pas payer sa prestation autrement, en appliquant un taux de crédit légèrement supérieur par exemple. Il convient, de même, de s’assurer que le courtier ne prend pas de frais complémentaires sous prétexte que le dossier serait complexe. Dans tous les cas, la vigilance permet d’éviter les mauvaises surprises. Et si vous possédez un « bon profil », tentez de négocier.
Si vous êtes primo-accédant et que vous avez droit au PTZ, pensez aussi au prêt à l’action sociale qui vous offre des avantages.