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Actualité

Pier Carlo Bontempi

Pier Carlo Bontempi

Lauréat des Palladio Awards pour une place emblématique de Marne-la-Vallée, l’architecte Pier Carlo Bontempi se réclame du “Nouvel urbanisme”, le courant qui monte outre-Atlantique.

Trouver le bon produit

Trouver le bon produit

Le retour à des progressions “normales” sur le marché n’exclut pas pour autant une plusvalue à la revente. À condition d’investir dans un produit de qualité et, évidemment, bien placé. Le studio, investissement sûr et accessible ? Cela reste en tout cas un premier choix pour les investisseurs selon la FPC (23,5 % d’augmentation des ventes l’an dernier), plutôt à raison d’ailleurs, si la petite surface est bien placée. “Un studio en coeur de ville, à Paris, Lyon,Marseille, Bordeaux ou Lille, offrira un bon rendement locatif, avec certes un turn-over important de locataires qui peut jouer sur le bénéfice, mais c’est un produit qui se revendra toujours très bien”, note Michèle Lambert, spécialiste immobilier au sein de l’ingénierie patrimoniale du groupe Crédit du Nord. Pour faciliter la revente, mieux vaut d’abord donner congé à son locataire, pour éviter une décote et permettre à l’investisseur suivant de fixer son propre prix de loyer. Si le locataire occupe les lieux depuis un certain temps, il est possible que le loyer soit endessous des prix du marché. “Mais un studio loué assez cher, au centre de Paris par exemple,peut bien se revendre,même occupé, ajoute encore Michèle Lambert. Car on n’exclut dans ce cas qu’une toute petite tranche d’acheteurs, qui auraient voulu y accéder en tant que résidence principale.” Le produit idéal, de l’avis des professionnels, est le trois-pièces, qui correspond aux besoins actuels du marché. “Le trois-pièces cible la cellule familiale qui se crée, mais répond également aux évolutions de cette cellule : dans le cas d’un divorce, le parent souhaitera en effet disposer d’une chambre supplémentaire pour accueillir son enfant, souligne Olivier Bokobza. Il faut viser des trois-pièces compacts, de 58 à 65 m2, avec des pièces et un plan optimisés.Par la suite, ils se revendront rapidement, car ils s’adressent à une clientèle large.” Et pour éviter une moins-value à la revente, mieux vaut ne pas investir dans des biens atypiques, comme le conseille Patrice Haubois, du Crédit Foncier : “Le loft, le studio de 60 m2, la maison d’architecte… sont des biens splendides, mais lorsque le marché accuse une légère baisse, ils sont plus difficiles à revendre. Les investisseurs recherchent plutôt des biens classiques et pratiques.” L’emplacement est également un critère de choix essentiel, motivé par la proximité des transports, des services, des commerces ou encore des écoles. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des agences immobilières du quartier, qui connaissent toujours très bien le tissu local. Même si les coeurs des grandes agglomérations sont généralement privilégiés comme des placements sûrs, investir dans des villes en devenir peut être un moyen de réaliser une bonne plus-value à terme. “On peut très bien, par exemple, se renseigner auprès de la RATP pour savoir quelles villes seront desservies par les futures lignes de métro ou leurs extensions. Cela vaut aussi pour les projets de tramway en région”, conseille Olivier Bokobza. Ce qui vous permettra de revendre au prix “avec tramway”, un bien acheté au tarif “sans”. Cependant, l’avenir d’une ville reste difficile à prévoir, comme le constate Michèle Lambert : “Il y a troisquatre ans, la Plaine Saint-Denis était présentée comme une ville prometteuse, avec la proximité de la capitale, la cité du cinéma que projette d’y construire Luc Besson, et l’éventualité de l’installation du futur village olympique. Le premier critère est toujours vrai, mais la cité du cinéma n’a pas encore vu le jour et Paris n’accueillera pas les jeux Olympiques en 2012 !”

Étudier l’état du marché

Étudier l’état du marché

Après plusieurs années de forte progression, les ventes de logement neuf ont entamé au quatrième trimestre 2007 un ralentissement, comme le note la Fédération des promoteurs-constructeurs (FPC) dans son analyse de conjoncture de mars 2008 : “Avec 28 602 ventes, le repli est de 12,4 % par rapport au quatrième trimestre 2006”. Un recul qui n’a pas empêché d’atteindre le record de plus de 127 000 unités neuves vendues l’an dernier. Ce qui a particulièrement affecté le dernier trimestre 2007, c’est un taux de désistement de 25 %, principalement imputable au durcissement des conditions d’attribution des crédits par les banques. “La situation se tend du fait des taux de crédit plus élevés : ils passent de 4,60 à 5,voire 5,10 % (hors assurance) sur 15 ans, désolvabilisant ainsi une partie de la clientèle.Nous avons calculé qu’une simple augmentation de 0,20 % du taux de crédit, barre la route à 70 000 acheteurs potentiels. Les acheteurs calent désormais leur projet de financement avant d’acheter le bien,ce qui a tendance à allonger les délais de décision”, relève Olivier Bokobza, vice-président des espaces immobiliers BNP Paribas. Est-ce pour autant le mauvais moment pour investir ? Pas forcément, d’après Geoffroy Bragadir, fondateur d’Empruntis.com : “Si l’on souhaite devenir propriétaire, il faut acheter dès qu’on le peut.On se fabrique ainsi du pouvoir d’achat immobilier, et on devient insensible aux variations du marché.” En matière de plus-value, il ne faut cependant plus espérer l’augmentation de 20 % que pouvait connaître un bien en deux ans, dans un contexte de 10 % d’augmentation annuelle du marché. “La situation n’était pas normale, remarque Patrice Haubois, directeur adjoint marketing produit et services au Crédit Foncier. La valeur de l’immobilier doit grimper de seulement 3 à 5 % par an, il s’agit d’investissements de long terme. Au-delà de ce taux moyen, on entre dans un marché spéculatif, ce qui signifie des déceptions à la clé.”

Des résidences pour tous les goûts

Des résidences pour tous les goûts

L’aire toulousaine est le terrain de réalisation d’un certain nombre de zones d’aménagement concertées (Zac). C’est le cas des Ponts-Jumeaux avec 1 200 logements, de Saint-Cyprien-la-Cartoucherie qui, selon le projet initial, devrait totaliser 2 700 logements. Au-delà de Toulouse, Montaudran représentera à terme 1 100 logements et Andromède devrait en voir se réaliser 3 800, tandis que Monges-Croix du Sud en totalisera 870 et Balma-Gramont, près de 1 300. Évidemment, ce volume de logements dépend à la fois de la conjoncture plus incertaine et donc, du phasage qui permettra un écoulement optimal de ces opérations. Que ce soit en Zac ou hors Zac, les opérations des promoteurs-constructeurs montrent une diversité d’offre et de typologie, voire de prix. À travers le quartier Croix- Daurade, la ville s’est développée au-delà de ses frontières naturelles que sont la Garonne, le Canal du Midi... jusqu’à gagner les villages alentour. Au nord-est, à quelques minutes du nouveau terminus de la ligne B du métro, Croix-Daurade a gardé de son passé villageois la grand-rue bordée de commerces et de platanes, le marché au pied de l’église Saint-Caprais et de belles maisons toulousaines parées de briques. Autour du Castelet d’Ozenne et du réputé lycée Raymond-Naves, ce quartier populaire est devenu résidentiel. Vinci Immobilier lance deux nouveaux programmes. Route d’Albi, Les Jardins de Gaïa, une résidence aux toitures et pas de murs végétalisés, avec de larges terrasses. Le 2–pièces de 37 m2 est commercialisé à partir de 114 000 €, pour une livraison au 4e trimestre 2010. Le promoteur propose également, dans le même quartier, Villa Rostand, du 2 au 4-pièces, avec une livraison attendue au 3e trimestre 2010. C’est aussi au coeur d’un quartier calme et verdoyant, à Toulouse Croix-Daurade, que le Groupe Carrère réalise la résidence Les Jardins de Virebent, dont la réception est prévue pour le 3e trimestre 2009.

L’état de l’offre de logements neufs dans le secteur nantais

L’état de l’offre de logements neufs dans le secteur nantais

À proximité des berges de la Sèvre nantaise, à l’angle de la rue de la Gilarderie et de l’allée de la Civelière, Sud Harmony, signé Vinci Immobilier, est la nouvelle adresse à découvrir sur la rive gauche. Dans ce quartier recherché, cette résidence profite d’un environnement riche en équipements, services et commerces. Le programme de 30 logements, commercialisé 3 200 €le m2 hors parking, sera livré au cours du 2e trimestre 2010. Face à l’Ile de Nantes et au pied de la station de Busway, ADI livrera, au 4e trimestre 2009, Le Parc de la Greneraie, avec des appartements du 2 au 5-pièces. En lisière du quartier du vieux Doulon, Eiffage Immobilier signes Les Belles Terres, attendues au 1er trimestre 2010. C’est Boulevard Einstein que Kaufman & Broad réalise Cote Gesvre, une résidence de 19 appartements du 2 au 4-pièces, à l’écart des flux de circulation, mais avec accès très rapide au périphérique. Le prix moyen est de 2 681 €le m2, pour une livraison à partir du 4e trimestre 2009. C’est notamment au coeur de Nantes, dans le quartier renommé du nouveau Malakoff, que Nexity groupe George V commercialise Chroma, du studio au 6-pièces, avec éligibilité possible à une TVA de 5,5 %. Le 2-pièces y est commercialisé à partir de 160 200 €, et la livraison devrait intervenir au cours du 4e trimestre 2009. C’est en copromotion que l’on retrouve Bouwfonds Marignan avec Les Allées du Parc, un programme de maisons, sis Route de Sainte-Luce. Le promoteur est présent à Carquefou, sur la Zac du Souchais, avec Le Domaine du Val Souchais, résidence orientée plein sud et dont la réception est prévue pour le 3e trimestre 2010. Dans le prolongement du cours Cambronne, Bati-Nantes réalise la résidence Pierre Ier, 20 appartements, du studio au 6-pièces, livrés au cours du 2e trimestre 2009. Enfin, aux portes de Nantes, le Groupe Gambetta propose Les Cottages de Praud, 16 appartements seulement, du T2 au T4. Ce programme a été lauréat de la "Villa urbaine durable".

Obtenir le règlement de copropriété dans les temps

Obtenir le règlement de copropriété dans les temps

Je souhaite acheter un appartement sur plan. Quand doit-on me fournir le règlement de copropriété ? (Laurent P.,Meudon, 92)

Recyclage - Idée lumineuse

Recyclage - Idée lumineuse

Plus de 80 millions de lampes sont mises sur le marché chaque année en France. Mais une fois en fin de vie, une grande majorité d'ampoules atterrissent directement dans la poubelle... Recylum, le seul organisme agréé pour la prise en charge de ce type de produits, a un objectif ambitieux : en recycler 44 %, dès 2008. Sa meilleure arme pour y parvenir : le site grand public www.malampe.org, qui permet de trouver facilement le point de collecte le plus proche de chez soi. Trois solutions simples pour les particuliers : rapporter ses modèles usagés chez leur commerçant, en grande surface ou dans un magasin de bricolage, les déposer directement en déchetterie ou, dernière option, les confier à un électricien. Précision utile : toutes les lampes peuvent être recyclées, à l’exception des ampoules à incandescence et halogènes. La bonne nouvelle, c’est que 93 % de leurs composants (verre, métaux, mercure) sont recyclables. Les lampes à économie d’énergie sont écologiques à l’usage, mais le bénéfice environnemental n’est total que si on les recycle en fin de vie. À bon entendeur...

Toscane, Amérique, France

Toscane, Amérique, France

Au quotidien, l’architecte est un fin cordon-bleu qui se passionne pour le dessin, l’histoire de l’art et les gravures. Il vit à 15 kilomètres de Parme, dans une ancienne bâtisse très peu restaurée dont le fruitier sert d’atelier à une dizaine de collaborateurs. Son bureau de New York travaille sur la ville nouvelle de Silvertip, dans les Rocheuses canadiennes, l’ultime touche du bâti de Seaside et un projet à Houston. En Italie, l’atelier a conçu de l’habitat à Parme, un village sur les collines de Reggio Emilia, ainsi que le programme résidentiel et touristique Castiglion Fiorentino. Compte tenu de la proximité, Pier Carlo Bontempi n’a pas jugé utile d’avoir un bureau en France, où il travaille sur l’habitat de Val d’Europe. Il rêve de créer “un hôpital superbe comme une maison et des aéroports dans les traditions locales”.

L’AVIS DE PHILIPPE PAILHÈS

L’AVIS DE PHILIPPE PAILHÈS

Chargé de l’immobilier à la chambre des notaires de Haute-Garonne

Couple concubin

Couple concubin

Avec l’indivision, chaque concubin participe à l’acquisition du logement selon sa mise de fonds. Mieux vaut que l’acte d’acquisition soit le reflet de la réalité du financement. Si, par exemple, un concubin apporte la majorité des fonds alors que l’acte précise que l’achat s’effectue à parts égales entre les deux partenaires, gare aux discordes en cas de séparation ou aux foudres des héritiers en cas de décès. De même, le fisc peut avoir son mot à dire s’il considère que vous voulez échapper à la fiscalité applicable en cas de donation entre étrangers, en l’occurrence des droits de mutation à hauteur de 60 % ! Quand vient la rupture. L’idéal est de se séparer bons amis, en procédant à la vente du logement et en s’en partageant le prix. Ou bien en rachetant la part de l’autre pour conserver le logement. À défaut d’entente, le Code civil prévoit que nul ne peut être tenu de rester dans l’indivision. Autrement dit, en cas de conflit, le juge peut ordonner le partage. Mais, à l'inverse des couples mariés ou pacsés, les concubins ne disposent pas du droit d’attribution préférentielle. En cas de malheur. Si les concubins n’ont rien prévu, la part de celui qui décède revient à ses héritiers. Ces derniers auront la possibilité de faire vendre le logement pour récupérer leur héritage. Toutefois, si le couple a eu des enfants, le survivant sera en droit de demander le maintien de l’indivision. Reste que pour assurer la protection du concubin survivant, le mieux est de l’anticiper. Par exemple, en prévoyant une convention d’indivision. Qu’est-ce que la convention d’indivision ? La convention d’indivision permet de fixer les règles de l’indivision et d’inclure certaines clauses plus protectrices pour le conjoint survivant. Ainsi, il est possible d’inscrire dans la convention qu’au décès de l’un, l’autre pourra acquérir sa quote-part sans que les héritiers puissent s’y opposer. En l’absence d’une telle clause, le survivant n’a aucun droit sur la part du défunt. Autre possibilité : se léguer mutuellement par testament l’usufruit des parts, dans la limite, bien sûr, de la part réservataire des héritiers. Inconvénient, les droits de succession sont très élevés : 60 % après un abattement de… 1 500 euros ! La tontine. Il s’agit, en fait, d’une clause insérée dès le départ dans l’acte d’acquisition. Les concubins achètent le logement en commun, en convenant qu’ils auront la jouissance des lieux leur vie durant et, qu’au moment du décès de l’un, l’autre deviendra automatiquement propriétaire. Inconvénient : les concubins évincent les éventuels héritiers. En outre, cette solution a perdu de son intérêt au fil des ans. Car en cas de décès, si la valeur du logement dépasse 76 000 euros, les droits de succession seront calculés sur la totalité de la part reçue, au tarif maximum : 60 % ! Il faut aussi savoir qu’en cas de séparation, la tontine peut poser problème. Car le concubin qui veut partir devra obligatoirement obtenir l’accord de celui qui reste pour rompre la tontine. La SCI. Par rapport à l’indivision, la SCI offre certains avantages, mais elle coûte cher en frais de fonctionnement (comptabilité, assemblées générales…). Il s’agit de créer une société qui achète le logement, et dont les deux concubins détiennent les parts à hauteur de leur mise de fonds. En cas de séparation, la vente du logement par le biais de la SCI peut plus facilement être évitée que dans le cadre de l’indivision. On vend ses parts à quelqu’un d’autre, mais on n’est pas obligé de vendre le logement. Quoi qu’il en soit, en cas de cession, l’unanimité n’est pas requise. La loi de la majorité prime, ce qui avantage le concubin qui détient plus de la moitié des parts. En cas de décès, les parts vont aux héritiers, mais les statuts de la société peuvent prévoir une clause d’agrément n’autorisant l’acquisition de parts par les héritiers qu’avec le consentement du concubin survivant. Il est également possible de prévoir un démembrement de propriété croisé. Dans ce cas, les concubins achètent par exemple 50 % des parts en pleine propriété et 50 % en usufruit. Mais attention : le démembrement de propriété croisé est généralement considéré comme un abus de droit par l’administration. Cette solution n’est donc à envisager qu’avec beaucoup de précautions.

Toulouse à l'heure du changement

Toulouse à l'heure du changement

Construction du Canal du Midi, création de l’Aéropostale ou implantation d’Airbus… Toulouse est devenu un véritable creuset de la diversité des cultures et des civilisations. Relier l’Atlantique à la Méditerranée dès le 17e siècle, tracer les premières routes aériennes entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques au début du siècle dernier, contribuer fortement à organiser, à l’échelle européenne, la grande filière aéronautique aujourd’hui… Bénéficiant d’une croissance forte et continue depuis vingt ans, Toulouse a été candidate malheureuse au titre de Capitale européenne de la Culture en 2013, au profit de Marseille. Il n’en reste pas moins que la Ville Rose est la seconde ville universitaire après Paris, et fait partie de la liste des 20 universités qui deviendront autonomes au 1er janvier 2009. C’est le cas de l’université de Toulouse 1 (Sciences sociales).

BONIFIER UN PRÊT À TAUX ZÉRO

BONIFIER UN PRÊT À TAUX ZÉRO

Vous l’ignorez peut-être, mais au-delà du prêt à 0% de l’État, il existe des prêts “bis” locaux ou régionaux. Une aide précieuse pour les primo-accédants, mais sous certaines conditions.

L’AVIS DE OLIVIER BOKOBZA Vice-président des espaces immobiliers BNP Paribas, MRICS

L’AVIS DE OLIVIER BOKOBZA Vice-président des espaces immobiliers BNP Paribas, MRICS

Olivier Bokobza : Lorsqu’on s’engage dans un investissement locatif, on doit conserver le bien pendant une durée minimum de neuf ans, dans le cadre d’un dispositif Borloo ou Robien. Pour le cas du propriétaire accédant à sa résidence principale, on constate que la durée moyenne de sa détention est de sept ans. Ces périodes de sept ou neuf ans, qui représentent du moyen-long terme, permettent de se protéger des cycles courts. En un ou deux ans, les variations des prix de l’immobilier peuvent en effet être importantes. Mais lorsque l’on se rapproche des dix ans de conservation d’un bien, si l’on se fie au marché tel qu’on l’a connu sur les trente dernières années, le risque de moins-value est très limité. Les cycles de l’immobilier tournent aux alentours d’une décennie : tous les dix ans, on se retrouve à peu près au même niveau que dix ans auparavant. Cela protège d’une éventuelle moins-value, car l’idée est de ne pas perdre d’argent et, dans le même temps, de se constituer un patrimoine. Lorsque l’investisseur achète sa résidence principale, il va plutôt viser un marché et un endroit qu’il connaît bien, avec une potentialité de plus-value à la sortie s’il rentre dans un marché en période de cycle bas à l’achat. L’investisseur locatif détient cependant un potentiel de plus-value plus important, puisqu’il peut acheter loin de ses références personnelles, et faire le choix, par exemple, d’une ville en développement. Le marché immobilier réagit comme un marché classique, avec des phases hautes et basses ; ces variations n’empêchent pas de réaliser des plus-values. À condition d’avoir, comme pour tout investissement immobilier, prêté une grande attention à l’emplacement, ainsi qu’à la qualité du produit. Il est parfois judicieux de payer un peu plus au départ, pour un logement qui se revendra beaucoup mieux quelques années plus tard.

TROIS QUESTIONS À GHISLAINE TOULEMONDE, Premier adjoint à l’urbanisme de Valbonne Sophia-Antipolis

TROIS QUESTIONS À GHISLAINE TOULEMONDE, Premier adjoint à l’urbanisme de Valbonne Sophia-Antipolis

“Nous sommes un peu pionniers en matière d’accession à la propriété”

Architecte : en avoir ou pas

Architecte : en avoir ou pas

Je vais faire construire une maison,suis-je obligée de faire appel à un architecte ? (Valérie D.,Reims, 51)

Couple marié

Couple marié

C’est le régime matrimonial qui fixe les règles en matière d’acquisition immobilière. Si vous n’avez établi aucun contrat de mariage, c’est le régime légal de la communauté réduite aux acquêts qui s’applique. Régime légal. Dans ce régime, tous les biens acquis pendant le mariage avec les revenus de l’un, de l’autre ou des deux, sont réputés communs. Chacun conserve cependant la propriété personnelle des biens acquis avant le mariage. Même chose lorsque le bien a été transmis à l’un des époux par héritage ou donation : il ne tombe pas dans la communauté. Mais il peut en être autrement si l’apport personnel de l’un ou de l’autre est plus élevé que celui de la communauté. En cas de mésentente et de séparation, il faut faire les comptes. Un délai d’un an à compter du divorce est requis pour procéder à la liquidation des biens et au partage. En cas de décès, le conjoint survivant bénéficie d’un droit de jouissance de la résidence principale durant un an. Ensuite, il peut demander à bénéficier d’un droit d’habitation et d’usage toute sa vie durant. Auquel cas, la valeur de ce droit viendra en déduction de son héritage. Le conjoint est également prioritaire pour racheter le logement, s’il hérite d’une quotité en pleine propriété et s’il se trouve en présence d’autres héritiers. Cette attribution préférentielle est possible dès lors que le survivant habitait la résidence principale au moment de son veuvage. S’il doit verser une somme d’argent (soulte) aux autres héritiers, il bénéficie même de délais de paiement : la moitié de la soulte peut être versée sur une durée qui peut aller jusqu’à 10 ans, moyennant intérêts. Régime de la séparation de biens.Vous conservez l’entière propriété de vos biens personnels, acquis avant ou pendant le mariage, ce qui n’empêche pas d’acquérir un logement, ensemble, par le biais de l’indivision, comme pour les couples non mariés. À condition que l’apport de chacun soit bien précisé dans l’acte. À défaut, le logement sera réputé avoir été acquis pour moitié par chacun des conjoints. En cas de séparation, il n’y a pas, en principe, de comptes à effectuer, le patrimoine de chacun étant bien identifié. S’il existe malgré tout un logement en commun, il faudra procéder au partage. Soit en le vendant et en se partageant le prix au prorata de la mise de chacun, soit en rachetant la part de l’autre. En cas de décès, le conjoint survivant peut, comme dans le cadre du régime légal, demander l’attribution préférentielle de la résidence principale. Régime de la communauté universelle. Avec ce régime, c’est simple, le logement (comme tous les autres biens) appartient, à parts égales, au couple. Même si celui-ci a été acquis antérieurement au mariage, hérité ou reçu en donation. En cas de divorce, le contrat peut prévoir une clause de reprise des biens apportés dans la communauté. Régime de la participation aux acquêts. Il fonctionne comme le régime de la séparation de biens durant toute la vie conjugale. Nuance de taille : toutes les acquisitions réalisées et, en particulier le logement, bénéficient aux deux conjoints de façon égalitaire.

Provence-Côte d’Azur : un marché ensoleillé

Provence-Côte d’Azur : un marché ensoleillé

De Marseille à Nice, l’offre d’habitat, toujours soutenue en matière de prix, rencontre à la fois des évolutions identiques et des spécificités plus locales.