Tous les conseils en Immobilier

Toutes les banques proposent des formules “in fine”, à taux fixe ou révisable, adossées sur un produit d’épargne “maison” ou laissé à votre libre choix. En voici quelques exemples. La Société Générale dispose du prêt Optis qui permet le remboursement d’un crédit in fine. Le principe d’Optis est le suivant : vous empruntez une certaine somme d’argent sur 8 à 15 ans qui sera pour ce type de financement, évidemment remboursée en totalité à l’échéance du prêt avec l’épargne constituée parallèlement. Vous devez souscrire un contrat d’épargne d’une durée identique qui peut se présenter sous la forme d’un contrat d’assurance vie, d’un Pep assurance ou d’un Pep dépôt à taux fixe. Pour le prêt, vous avez le choix entre deux formules, la première à taux fixe dont les barèmes se situent actuellement entre 3,90 et 4 % selon la durée. La seconde est à taux révisable. Si le prêt est capé +1/-1, le taux se situe entre 3,70 et 3,80 %, s’il est capé +2/-2, les conditions seront plus favorables : entre 3,50 et 3,65 %. A la BNP, le prêt Patrimoine vise le même objectif. Il est soumis à la souscription parallèle d’un contrat d’assurance vie (Natio Vie ou Cardif) qui peut être en euros ou en unités de compte). Le prêt qui peut s’étaler sur 7 à 15 ans, vous laisse le choix entre un taux fixe ou un taux révisable capé (taux déterminé en fonction du projet de l’emprunteur). Même chose à la Caixabank qui, pour sa part, autorise le remboursement sur 2 à 15 ans.

J’ai acquis un logement neuf mis en location en 2005 dans le cadre du dispositif Robien. Puis-je déduire les intérêts intercalaires que j’ai acquittés en 2003 et 2004 ? (Raymond C.,Nancy, 54)

Cadeau bonus : un allègement fiscal
L’investissement en résidence de tourisme à la montagne vous permet de récupérer la TVA (19,6 %). Pour vous séduire, d’ailleurs, certains promoteurs n’hésitent pas à vous en faire l’avance. Sachant que vous louez votre bien à un exploitant, qui à son tour, se charge de le louer meublé à des touristes de passage, vous signez un bail commercial et vos revenus relèvent du régime des bénéfices industriels et commerciaux (Bic) et non des revenus fonciers. Au regard du fisc, vous endossez le statut de loueur en meublé professionnel, LMP, (si vos revenus d’activité dépassent 23 000 e par an ou 50 % des ressources du foyer fiscal) ou de loueur en meublé non professionnel (LMNP), si vos revenus d’activité sont inférieurs à 23 000 e. Fort de ce dernier statut pour lequel vous n’avez pas à vous inscrire au registre du commerce, vous pouvez déduire les frais de notaire, la taxe foncière et l’amortissement sur l’immobilier et le mobilier de vos revenus locatifs. Si vous empruntez pour acheter, cela vous permet de défiscaliser entièrement vos revenus d’activité. En LMP, vous pouvez imputer votre déficit foncier sur votre revenu global. Pour plus d’avantages fiscaux, mieux vaut opter pour un investissement en zone de revitalisation rurale (ZRR). Soit dans des zones rurales, de basse ou moyenne montagne, définies par décret. Vous tombez alors sous le coup de la loi Demessine, qui outre la récupération de TVA, accorde un crédit d’impôt de 50 000 e pour un célibataire et de 100 000 e pour un couple. Ce qui équivaut à une réduction de 12 500 à 25 000 e, étalée sur 6 ans. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2010. Toutefois, là encore, attention à la seule carotte fiscale. Ces résidences, souvent situées en moyenne montagne, ne sont pas nécessairement toutes promises à un avenir radieux. Encore faut-il que des projets d’infrastructures de transport, de commerce, de remontées mécaniques soient envisagés. Sinon, gare à la vacance. De même, gare aux promoteurs qui sous prétexte de ZRR, et donc de prix de vente moins élevés, construisent des résidences au rabais en terme de qualité. Attention, l’achat dans les résidences se fait majoritairement en l’état futur d’achèvement (Vefa). En achetant maintenant vous serez au mieux livré fin 2008 voire 2009. Vous devez donc prévoir de ne percevoir aucun loyer jusqu’à la livraison du bien. De même, vous ne récupérez la TVA qu’au moment de la livraison du bien. Si vous décidez de revendre votre bien en cours de bail, c’est possible, mais le nouvel acquéreur devra lui aussi signer un bail commercial avec l’exploitant. Sachez tout de même que l’exploitant est en droit de vous demander une indemnité au titre de la propriété commerciale. Enfin, si vous revendez le logement moins de 20 ans après son achat, vous devrez reverser la TVA initialement récupérée, au prorata du nombre d’années restant à courir jusqu’à l’échéance des 20 ans.

Landes et côte basques : très convoitées
Au coeur des Landes, Mimizan, Capbreton et Hossegor figurent parmi les adresses les plus recherchées. Mais, là encore, les programmes neufs sont confidentiels.

3 questions à BERNARD ROLLAND - Maire de Sainte-Maxime et Conseiller général du Var
“Une capacité d’accueil de qualité”

Hérault : des projets immobiliers neufs tous azimuts
Le territoire du département de l'Hérault semble être pris d'une frénésie de projets qui vont voir le jour sous peu. Au titre des opérations récemment lancées, l'une des plus caractéristiques est la Zac du Martinet, en bordure du Golf de Fontcaude, à Juvignac. Cet ensemble immobilier de 330 logements à terme, est réalisé avec un parti-pris architectural alliant village de style languedocien, en circulade au sommet d'une colline et villas sur le pourtour. Eiffage, Marignan, PragmA et Sefiteg ont, pour certains, déjà lancé leur opération : PragmA réalise L'Hermitage, 46 logements collectifs et 32 villas individuelles à 2 966 €/m2 habitable (prix moyen) tandis que Marignan réalise Les Capitelles, 35 villas et 36 appartements entre 2 800 - 2 900 €/m2. D'ici quelques mois, ce sont plusieurs autres projets qui vont faire l'objet d'une commercialisation sur l'ensemble du département, sur des sites auxquels on ne s'attend pas toujours : Sopra Promotion lance 60 logements collectifs et 45 maisons individuelles à Capestang ainsi qu'un projet à Saint-Clément-de-Rivière et 200 logements à Baillargues. Le promoteur Bacotec s'est positionné à Balaruc-les-Bains, Vias et sur la Zac Malbosc, à Montpellier ainsi qu'à Saint-Brès. PragmA lance un programme de 117 logements à Balaruc-les-Bains, compris entre 2 700 et 2 900 €/m2, pour une livraison au 1er trimestre 2008. Le promoteur Roxim va lancer une opération sur la Zac Malbosc tandis que Nexity George V sera présent à Sète pour des logements collectifs en résidence principale. Enfin, parmi les nouveautés, on peut citer FDI qui lance une opération à Sète, de 35 appartements et 21 maisons dans un parc arboré avec piscine. Même si les prix, qui n'ont pas encore été communiqués, peuvent dépasser parfois les 3 000 e/m2, il n'en reste pas moins que cette offre sera accueillie avec un certain soulagement par une demande toujours soutenue.

Immobilier de loisir en campagne
Trouver un logement neuf dans un secteur rural ou ayant préservé son attachement à un environnement vert n'est pas impossible. Suivez nos pistes.

L’AVIS DE ALAIN BAUDET Responsable marché à la Caisse d’Epargne Paris-Ile-de-France
Alain Baudet : “En 2007, près de 50 % de nos clients ont moins de 35 ans et 35 % sont des primoaccédants alors qu’en 2006, nous avions financé bon nombre d’emprunteurs déjà propriétaires de leur logement. C’est une évolution qui est liée au fait que, pour les jeunes, il devient aujourd’hui plus facile d’acheter que de louer un logement. Mais, si nous avons affaire à une clientèle jeune, il est pour nous hors de question de proposer des prêts sur 50 ans. Nous nous limitons à 30 ans. La durée de nos prêts se situait à 20 ans et demi en 2006, soit 22 mois de plus qu’en 2005 et pour ce qui concerne 2007, cette durée moyenne passe à 22 ans, soit 18 mois de plus qu’en 2006. L’évolution est donc très rapide. Chez nous, ce sont les durées de 20 à 25 ans qui sont plébiscitées, alors qu’il y a seulement sept ou huit ans, c’était 15 ans. Mais par rapport au crédit, nous jouons évidemment notre rôle de conseil en attirant l’attention des acquéreurs sur l’évolution du marché. Certes, les prix ont augmenté de 130 % en dix ans, mais il n’est pas certain que la progression soit la même dans l’avenir. D’ailleurs, les prix se stabilisent en raison du ralentissement du marché. Un ralentissement lié en partie à la crise des subprimes, crise qui a jeté le trouble dans l’esprit des acquéreurs et encouragé certains à différer leur achat. L’accès au crédit est aussi plus difficile. Les prêts à 100 ou 110 % qui étaient courants, sont moins nombreux aujourd’hui.”

Pour faire face à la demande, Lille a entamé une profonde mutation urbaine, en particulier dans les secteurs les plus populaires. Lille-Moulins veut transformer un secteur industriel en un quartier résidentiel, favorisant la mixité sociale avec la réhabilitation et la démolition-reconstruction de barres situées en ceinture du périphérique. Par exemple, on trouve des maisons en accession à la propriété sur l'ancienne friche Méo. Lille-Moulins table également sur sa zone franche pour attirer des entreprises et de nouveaux habitants. Dans Lille-Sud, quartier coupé par le périphérique et à dominante de logements sociaux, une vaste opération de renouvellement urbain porte sur les secteurs Arras- Europe et Cannes-Arbisseau. De nouveaux programmes démarrent, notamment rue Elsa Triolet. Fives, autre quartier populaire par excellence, est également un exemple de la profonde mutation de l'agglomération lilloise. Après la perte de son industrie lourde, le quartier de Fives entame une reconversion, sous la forme d'un urbanisme alliant commerces et nouveaux logements. Exemple, avec le réaménagement de la place Madeleine- Cautier qui devrait devenir, à l'horizon 2006-2007, le nouveau centre-ville du quartier. Le réaménagement de la friche Fives-Cail est l'un des grands chantiers de ce quartier. Il y est prévu autour d'un vaste espace vert, des logements diversifiés (appartements, maisons de ville), ainsi qu'une offre de locaux d'activités pour les entreprises. Les quartiers d'affaires entament également une profonde mue. Ainsi, au pied de la tour Lille Europe, un nouvel immeuble "Axe Europe" achèvera le cœur d'Euralille. Il développera 19 000 m2. Un bâtiment doit être livré en septembre 2005. Dans le même temps une quatrième tour, adossée au Centre Commercial, sort de terre. Elle abritera sur 6 500 m2 une nouvelle résidence avec services. Sur la seconde phase du quartier, les promoteurs construisent le nouvel Hôtel du Conseil Régional, qui développera 60 000 m2. Il devrait être livré en 2006. Cette deuxième phase d'aménagement fait la part belle au logement. Sur un terrain de 22 hectares, entre le boulevard périphérique et le nouveau boulevard urbain Hoover, le programme global prévoit notamment 600 logements, l'extension de Lille-Grand Palais, des commerces, ainsi que des espaces verts et des équipements publics. Cette mixité urbaine est la nouvelle donne des opérations d'aménagement de la métropole lilloise. Ainsi, dans le futur quartier du Bois-Habité, les 600 nouveaux logements seront entourés de 37 000 m2 de bureaux et activités et de 13 000 m2 d'équipements publics. Par ailleurs, le Bois Habité comportera 20 % de logements sociaux. La mixité, on la retrouve aussi à Villeneuve d'Ascq, sur le site de la Haute Borne, à proximité de la Cité scientifique. Près de 500 logements individuels et collectifs vont voir le jour fin 2005. Pour faciliter l'accession à la propriété des jeunes ménages, une partie d'entre eux sera mise sur le marché à un prix de vente n'excédant pas 123 000 €. Dix équipes constituées de promoteurs et d'architectes ont été consultées afin d'assurer à l'ensemble une grande qualité architecturale, trois d'entre elles ont été retenues. #rUN MARCHÉ TOUJOURS DEMANDEUR

3 QUESTIONS A RENAUD MUSELIER Président d'Euroméditerranée
“Nous menons une politique maîtrisée du logement”

Le Pass-Foncier : un bon complément
C'est pour tenter de remédier à la difficulté des primo-accédants modestes que le Pass- Foncier vient également d'être créé. Il est issu d'une convention de quatre ans entre l'Etat, le 1 % logement et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Pour alléger la charge de remboursement de l'opération d'achat, le Pass-Foncier vous permet d'acheter, dans un premier temps, le logement, dans un second temps, le terrain. Entretemps, vous signez un bail à construction avec l'opérateur et conservez la possibilité d'acheter ce terrain durant 25 ans. En cas de difficulté financière durant le prêt, vous bénéficiez d'une garantie de rachat et d'un relogement. Ce prêt est donc très intéressant. Mais attention, le nombre de Pass-Foncier est contingenté à 20 000 opérations par an pour la période du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2010, comme pour le prêt à 0 % majoré. Tout le monde ne pourra donc pas en bénéficier. D'autant que, là encore, des conditions sont à respecter. Tout d'abord, sachez que si vous faites construire votre maison ou si vous l'achetez neuve à un promoteur, vous pouvez y prétendre. Mais passée cette première condition, trois autres critères sont nécessaires. Le premier tient au fait que vous devez être primo-accédant, c'est-à-dire, ne pas avoir été propriétaire de votre résidence principale depuis au moins deux ans. Le second concerne vos revenus. Vous ne devez pas disposer de ressources supérieures à certains plafonds. Par exemple, si vous êtes une famille de quatre personnes, votre revenu annuel ne doit pas dépasser 44 425 e en région parisienne et 40 488 e ailleurs. Les revenus à prendre en compte sont identiques à ceux du prêt à 0 %. Dernière exigence : pour être éligible au Pass- Foncier, vous devez aussi pouvoir bénéficier d'une aide à l'accession sociale à la propriété d'une ou plusieurs collectivités territoriales comme pour le prêt à 0 %. D'ailleurs, les bénéficiaires du Pass-Foncier sont également ceux qui peuvent profiter de la majoration de montant du prêt à 0 % votée dans le cadre de la loi ENL. Le montant du prêt évolue entre 20 000 et 50 000 e selon votre secteur d'habitation. Son taux s'établit à 1,5 % pour les salariés assujettis au 1 % logement. Pour les autres salariés, ce taux est fixé en fonction de l'inflation, soit actuellement entre 2 et 4,5 %. Si ce prêt vous intéresse, vous devez contacter le collecteur du 1 % logement dont vous dépendez, en général une caisse interprofessionnel du logement (Cil) ou l'UESL (Union d'économie sociale pour le logement). Vous pouvez aussi, si vous êtes salarié d'une entreprise qui cotise vous tourner vers votre comité d'entreprise.

Jean-Michel Wilmotte, architecte
Architecte, designer et urbaniste, Jean-Michel Wilmotte est une star de la profession. Ce globe-trotteur affiche plusieurs centaines de projets à son actif et compte 100 collaborateurs. Wilmotte appartient au petit monde de la "jet architecture". Entre un projet de musée en Jordanie et de lofts à Moscou, il saute d'un avion à l'autre comme d'autres prennent le RER le matin. Entouré par 100 collaborateurs, il manage l'une des plus importantes agences d'architecture françaises. En ce moment, il monte une antenne à Londres pour être plus proche de sa clientèle, en majorité internationale. L'architecture intérieure des villes Wilmotte a percé il y a une vingtaine d'années, quand il a conçu la chambre de François Mitterrand à l'Elysée. Cette étincelle au démarrage a été suivie par le projet de rénovation de la mairie de Nîmes, sa première greffe urbaine contemporaine sur de l'ancien. Le "maître" était lancé. Son concept aussi : "l'architecture intérieure des villes" qui consiste à traiter l'espace public avec le même soin que les pièces d'une grande maison. "Il faut capter l'énergie d'un lieu, lui donner ou lui redonner son identité. Et faire en sorte qu'on s'y sente bien", remarque l'architecte. Il est vrai qu'il a fait ses classes à Camondo, la très renommée école d'architecture d'intérieur. Au moins une fois dans notre vie, sans forcément le savoir, nous avons tous croisé du "Wilmotte". Qu'il s'agisse du siège d'Havas, de salles d'exposition du musée Louvre, du mobilier de l'aéroport de Roissy, ou plus prosaïquement de bureaux, de maisons individuelles ou bien d'appartements réalisés pour le compte de promoteurs immobiliers. Le mobilier urbain du tramway de Paris est l'un de ses projets préférés. L'architecte aime aussi travailler sur les sièges sociaux : "On peut mener des discussions intéressantes avec des personnalités fortes qu'il faut parvenir à cerner. C'est aussi le moyen d'être en prise avec l'actualité." Il a notamment réalisé les sièges sociaux de Martin Bouygues et de Bernard Arnault. L'Américain Richard Meier, un confrère architecte, décrit l'homme comme quelqu'un de "polyvalent et rigoureux, une personne profondément humaine". Pour les trente ans de son agence, Wilmotte a créé une fondation qui porte son nom, destinée à donner leur chance à de jeunes talents. Coup de foudre pour la Russie Depuis peu, il est tombé amoureux de la Russie : il va réaliser à Moscou, sur la place Rouge, un hôtel de très grand luxe. Il transforme aussi une ancienne chocolaterie en lofts donnant sur la Moskova et il a des projets à Yalta et à Kaliningrad. En cours aussi : une tour à Monaco, l'université de Sophia- Antipolis, l'usine des formules 1 de Ferrari, le musée d'art contemporain de Pékin… En ce moment, il réfléchit sur un projet de maisons dans le Var, "réalisées sans concession". "Des maisons en bois sans sous-sol, juste posées sur une dalle et qui peuvent sortir de terre en trois mois", s'enthousiasme- t-il. Malgré son planning très chargé, Jean-Michel Wilmotte a tout de même pris le temps de faire quatre enfants, dont deux sont architectes comme lui. Une belle vie, en somme, puisque ses enfants veulent vivre la même. REPÈRES 1948 Naissance à Soissons. 1975 Diplômé de l'école Camondo en architecture d'intérieur. 1987 à 1990 Restauration et aménagements de la mairie de Nîmes. 1993 Aménagement avec Paul Andreu de l'aérogare 2C de Roissy CDG et conception de mobilier spécifique. 2000 Antenne Louvre, musée du quai Branly : aménagements et muséographie. 2004 Aménagements intérieurs du nouveau siège social de LVMH: hall d'accueil, circulation, salons, auditorium-salle polyvalente, etc. En cours Sophia-Antipolis : construction du Campus Stic (Science et technologie de l'information et de la communication).

Toulouse, 6ème au classement 2012 du meilleur investissement immobilier neuf
Une attractivité économique que rien ne semble ébranler, des emplois, une qualité de vie incomparable, Toulouse a de quoi séduire ceux qui souhaitent acheter un logement pour louer.

Bon point pour le neuf, les frais liés à l’achat y sont moins élevés que dans l’ancien : autour de 3% dans le neuf, contre 7% dans l’ancien ! Une différence de taille, mais qui ne réside pas dans la rémunération du notaire, à peu près identique dans les deux cas. Une vente en l’état futur d’achèvement est soumise à la TVA, alors que pour une vente dans l’ancien, on s’acquitte d’un droit d’enregistrement. Le prix dans le neuf s’entend TTC, la taxe est encaissée par le vendeur qui se chargera de la reverser au Trésor public ; alors que dans l’ancien, l’acquéreur paie immédiatement les droits d’enregistrement. Concrètement, pour deux ventes à 200 000€, dans l’ancien les frais sont estimés à 13 800€ (6,90 % du prix d’acquisition, dont 5,42 % destinés au Trésor public), alors que dans le neuf ils ne sont “que” de 4 800€ (2,40 % du prix d’acquisition, dont 0,93 % destinés au Trésor public, qui recevra la TVA par le vendeur).

Le marché de la maison dans le 78
Dans le département des Yvelines, une quarantaine de maisons neuves se sont vendues durant le deuxième trimestre et 84 ont été mises en vente.

Jean-Pascal Gabagnou, Directeur régional Résidentiel Ile-de-France, Vinci Immobilier
Indicateur Bertrand : Quelle est l'actualité du groupe Vinci Immobilier et ses orientations stratégiques ? Jean-Pascal Gabagnou : Vinci a souhaité regrouper ses activités immobilières en fusionnant Sorif (spécialisée en bureaux, logements, hôtels, commerces) avec Elige (entité d'immobilier résidentiel). Dans le cadre de ce rapprochement qui donne naissance à Vinci Immobilier, nous quadrillons désormais au niveau national tous les secteurs d'activités. Notre mission : être capables de répondre en termes de produits aux attentes à la fois des investisseurs et des primo accédants. Bref, savoir tout faire. L'objectif est de créer notre propre identité, distiller notre philosophie. Il faut être à la hauteur du nom Vinci Immobilier car nous avons un devoir d'excellence. En Ile-de-France, nous souhaitons bien sûr accroître nos parts de marchés mais en ayant toujours à l'esprit, le souci qualitatif. En effet, nous ne devons pas perdre de vue les fondamentaux, c'est-à-dire la qualité des ouvrages, le fonctionnement des appartements, les sites et l'environnement. Il faut également porter une grande attention aux transports et aux équipements scolaires. Notre stratégie globale est de grandir en accompagnant les besoins de notre clientèle. I.B. : Quels sont vos principaux programmes et vos projets en Ile-de-France ? J.P.G. : Parmi nos programmes emblématiques, je citerai ceux de Levallois-Perret : Le Dôme Résidence, au cœur d'un quartier résidentiel et le Wilson Plaza, disposant d'un espace paysager inattendu, édifié à 500 m du 17e arrondissement. Au total, cela représente une centaine de logements, dans une large gamme qui va du studio au 6-pièces duplex. Nous sommes très présents dans les Hauts-de-Seine où nous réalisons plusieurs opérations comme Villa Toscane à Montrouge, ou à Suresnes, Bourg-la-Reine, Vanves et Boulogne-Billancourt, dont les premiers programmes sur le site de Renault seront lancés en 2006. Dans les Yvelines, à Saint-Nom-la- Bretèche, nous lançons le Parc de Galie, composé de maisons individuelles. En 1ère couronne, nous développons nos implantations en Seine- Saint-Denis et dans le Val d'Oise. Tandis qu'en 2e couronne, nous sommes attentifs aux possibilités de développement liées aux infrastructures de transports. On peut citer les lancements prochains de Villepinte et du Blanc-Mesnil. I.B. : Quel regard portez-vous sur le marché ? J.P.G. : Si l'on assiste à une accalmie, les prix ne vont pas baisser. Il y a un phénomène de rareté, et l'offre à du mal à rattraper la demande. Cela va continuer à augmenter mais plus lentement. Pour ce qui est du marché de la 1ère couronne, nous récupérons ce qui ne se fait pas au sein du marché parisien. L'important est d'être attentifs à la qualité des sites. En ce qui concerne le marché de la 2e couronne pour les primo accédants, après la flambée, les choses devraient se calmer. Le marché est tenu par les taux d'intérêts incroyablement bas. En fait, tout est lié aux revenus des ménages. Il faut donc élaborer des produits adaptés, réfléchir sur des alternatives à la maison individuelle, par l'intégration de maisons de villes dans des programmes collectifs. I.B. : Quelles sont les grandes tendances en matière d'évolution des produits ? J.P.G. : La tendance est aux ouvertures, au gain de place utile, à l'apport d'un maximum de possibilités pour travailler dans son appartement. L'idéal, c'est l'espace. Ensuite, nous voyons poindre par petites touches des évolutions dans nos prestations de confort : économies d'énergies, volets roulants électriques, revêtements en bois pour les façades, fenêtres mixtes bois aluminium, etc. Vinci Immobilier est un des rares promoteurs engagé dans une démarche de certification NF logement. La clientèle est en quête d'une personnalisation plus importante de son acquisition. A nous de mettre en place les structures nécessaires pour gérer une certaine souplesse afin de pouvoir créer l'appartement dont chacun rêve. Collectivement, nous voyons par ailleurs émerger des produits architecturaux de qualité. Depuis 10 ans, l'ensemble des acteurs, Maires, aménageurs et urbanistes ont évolué positivement dans la conception de la Ville. Je pense qu'il faut continuer dans cette voie tout en étant attentifs aux budgets et aux envies de nos clients. A l'inverse de la Belgique voire des Pays-Bas où il y a une vraie culture architecturale, en France, nous sommes tout de même très traditionnels. I.B. : Et comment percevez-vous l'évolution de votre métier ? J.P.G. : Aujourd'hui, les entreprises de promotion sont managées par des professionnels qui ont des multi-compétences : financières, techniques... Chacune avec sa spécificité a insufflé de la rigueur, une véritable gestion dans le marketing et l'élaboration de produits. Avec l'apport de collaborateurs de haut niveau, le gain en qualité de gestion des dossiers est considérable pour l'ensemble de la profession. Notre métier, très réglementé, est reconnu à part entière. Il faut dire que notre responsabilité est grande car nous devons être fiers de nos réalisations et veiller à leur pérennité. Autre évolution notable : nous nous rapprochons étroitement des communes, nous menons avec les élus une réflexion d'ensemble sur la ville de demain et nous optimisons nos complémentarités. Tout ceci constitue des projets passionnants.

L'AVIS DE ISABELLE GUÉGUEN, Animatrice d'Habicoop
Un projet d'habitat et de vie ouvert à tous”