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Actualité

Marc Pigeon, Président de la Fédération des promoteurs-constructeurs de France

Marc Pigeon, Président de la Fédération des promoteurs-constructeurs de France

PDG du Groupe Roxim, Marc Pigeon, 58 ans, a été élu par ses pairs lors du 39e congrès des promoteurs-constructeurs, organisé à Montpellier. Il nous fait part de ses objectifs.

"Favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de promoteurs"

Indicateur Bertrand : Vous avez déjà présidé la FPC entre 2003 et 2006. Pourquoi avoir brigué un nouveau mandat ?
>Marc Pigeon : Pour plusieurs raisons, qui m'ont fait prendre conscience que notre métier a considérablement évolué au cours des dernières années. À tel point que j'aurais même dû m'en rendre compte avant ! Avec notre part croissante dans le domaine du logement social – nous réalisons 57 % des logements de ce secteur –, nous avons dépassé le simple stade de la promotion. Notre mission inclut aussi la gérance des biens, et nous travaillons désormais sur un périmètre qui n'est plus le même qu'auparavant. Il devenait donc réducteur de n'appeler qu'à réaliser des logements neufs en centre-ville. Si le secteur du logement neuf a été stimulé grâce au dispositif Scellier, il n'en reste pas moins bloqué par un manque de fluidité et de liaison entre les marchés. À travers mon projet de gouvernance, je veux bâtir une fédération en adéquation avec lescompétences des promoteurs actuels et pouvoir répondre à la question suivante : “Comment vendra-t-on dans vingt ans ?”.
I. B. : Quels sont vos projets ?
>M. P. : Le métier de promoteur regroupe désormais plusieurs activités et je veux que la fédération soit capable d'y répondre.
Le développement des opérations en Robien ou Scellier a incité les promoteurs à gérer les logements vendus, à tel point que des promoteurs figurent parmi les plus importants administrateurs de biens en France. Je vais ainsi élaborer des commissions transversales autour de la promotion et de l'aménagement, de l'administration de biens, de la production de logement social, mais aussi des résidences avec services, un métier particulier qui a accéléré l'intégration des sociétés de promotion dans la gestion locative. L'idée est, au regard de notre poids, d'instaurer une certification, par exemple dans le domaine de la gérance, comme c'est déjà le cas pour la promotion immobilière. Je souhaite également créer rapidement une fondation pour le logement très social, voire d'urgence : il n'est pas possible de rester étranger à ce sujet.
L'objectif consistera à créer des logements en laissant leur gestion aux organismes compétents.
Nous devons nous occuper de tous ceux qui ont besoin de se loger.
I. B. : Pourquoi souhaitezvous l'émergence de jeunes promoteurs ?
>M. P. : L'une de mes ambitions est effectivement de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération de promoteurs qui auront besoin de financement, de conseils. Pour permettre aux jeunes de s'installer, nous allons leur proposer des tuteurs, composés de promoteurs proches de la retraite, mais aussi créer un forum financier pour que se réalisent des partenariats. En outre, puisque ces jeunes entrepreneurs ont besoin de présenter leurs réalisations, je vais lancer la Pyramide de la première oeuvre.
I. B. : Que manque-t-il pour la mise en oeuvre de ce programme ?
>M. P. : Un observatoire national, intégrant les données sur le marché locatif neuf ou quasi neuf ! D'ici à six mois, je veux bâtir un outil statistique national pour connaître les stocks, les prix au m2, les loyers ou encore le taux de vacance dans les appartements construits au cours des vingt dernières années. Je veux connaître la réalité des besoins locatifs. Ce n'est qu'en s'appuyant sur cet outil qu'il sera possible de prendre en compte l'ensemble des composantes de nos métiers et d'élaborer un projet politique cohérent du logement et de l'immobilier d'entreprise.
Ma volonté est d'avoir la vision la plus large possible avec une prise en compte des besoins de nos concitoyens.

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L'emplacement et le bien doivent êtres de qualité

Indicateur Bertrand : L'Ile-de-France est-elle une bonne région pour investir ?
Olivier Dacquin : Oui, c'est une région économique dynamique.
Nous accompagnons nos clients dans de telles régions, où se trouve l'emploi, mais à condition que l'emplacement et le bien soient de qualité, près des transports en commun, des infrastructures routières et des commerces.
La clientèle internationale se cantonne dans Paris intra-muros.
En périphérie, les investisseurs s'intéressent à une commune proche de la leur, dans laquelle ils feront facilement un saut en cas de problème de gestion. Par exemple, un habitant de Boulogne-Billancourt peut investir à Issy. Des Lillois, des Rouennais, regardent aussi vers l'Île-de-France, y compris la proche couronne.
I. B. : Les prix ne sont-ils pas trop élevés pour un bon retour sur investissement ?
O. D. : Vu le coût du foncier, la rentabilité est forcément plus faible qu'ailleurs. Mais un bon investissement est aussi patrimonial, prenant de la valeur au fil du temps et se revendant bien. Le neuf est fortement soutenu par le dispositif Scellier qui a provoqué un net déstockage. L'ancien résiste bien.
Les loyers ne baissant pas tellement, il retrouve une certaine rentabilité après correction des prix.
Il existe toujours une clientèle pour cet investissement classique, par exemple un 2-pièces à valoriser par des travaux, à donner plus tard à un enfant ou à utiliser comme complément de retraite. Neuf ou ancien, l'immobilier demeure un bon investissement. On ne tombe pas amoureux de son assurance-vie, mais on ressent de l'affect pour un bien immobilier. Il y a quelque temps, nous nous étions posé cette question : les Français n'ont-ils pas trop d'immobilier ? Je dirais qu'ils en ont en trop en fin de vie et pas assez au début.
I. B. : Que penser des résidences pour étudiants ? Voire des villes concentrant beaucoup d'étudiants ?
O. D. :Nous avons accompagné nos clients dans certaines résidences pour étudiants en nous montrant très exigeants sur le gestionnaire comme dans les résidences de tourisme. Si une ville devient un dortoir pour étudiants, la fluidité des biens risque de se réduire lorsque les propriétaires, au terme de leur défiscalisation, revendront tous en même temps. Personnellement, j'apprécie les copropriétés équilibrées avec du locatif et de la résidence principale favorisant l'entretien de l'immeuble.

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Le contrat doit prévoir le délai des travaux et les pénalités en cas de retard de livraison

Indicateur Bertrand : Peut-on, dès le départ, exiger des pénalités en cas de retard dans la livraison d'un bien en Vefa ?
Gabriel Neu-Janicki : Bien évidemment, il est déterminant de négocier cette clause avant la signature du contrat de réservation.
Les causes du retard sont limitativement énumérées dans le contrat et certaines sont à la limite de l'abus, comme la faillite d'une entreprise ou la non-livraison du matériel. En effet, le promoteur a l'obligation de s'adresser à des entreprises stables. Malheureusement, après la réalisation d'une promotion, nombre d'entreprises disparaissent. En copropriété, les pénalités sont contractuellement déterminées par les parties, mais il convient de prévoir entre 250 et 600 € par jour de retard. Pour une construction de maison individuelle, le contrat doit mentionner le délai d'exécution des travaux et les pénalités prévues en cas de retard de livraison (art. L. 231-2 du code de la construction et de l'habitation). Elles ne peuvent être inférieures à 1/3 000e du prix convenu par jour de retard (art. R. 231-14 CCH).
Le constructeur doit payer pour le retard dès lors que celui-ci ne résulte pas d'un cas de force majeure. Au-delà de trente jours de retard, les pénalités sont prises en charge par le garant.
I. B. : Existe-t-il des cas particuliers par rapport aux pénalités ?
G. N.-J. : La responsabilité du promoteur n'est pas engagée si le retard est du à des intempéries, si des journées de grève ont perturbé l'avancement du travail et si des travaux supplémentaires non prévus dans le
contrat initial ont dû être réalisés. La clause de pénalité prévue en cas de retard du vendeur aura plus de chance d'aboutir si le contrat prévoit une date de livraison, plutôt qu'un délai. S'il est établi que des pénalités sont dues, le réservataire doit formuler une mise en demeure à l'égard du promoteur, puis saisir le tribunal compétent.
I. B. : Les promoteurs sont-ils plus enclins aujourd'hui à accepter la mise en place d'une clause de pénalité ?
G. N.-J. : Les professionnels tenant leurs engagements veillent à un contrat équilibré et acceptent sans difficulté ce type de clause puisqu'en contrepartie, si le réservataire paie avec retard, il supportera des intérêts de retard élevés. D'ailleurs, juridiquement, le Code de la consommation impose un équilibre dans les contrats. Mais dans la pratique, certains promoteurs refusent d'insérer ce type de clause. Il convient alors de s'inquiéter d'un promoteur qui ne veut pas s'engager sur un délai de livraison, sous peine de sanction. En effet, peut-être sait-il à l'avance qu'il aura du retard.

Île-de-France : les bons plans pour bien acheter un logement neuf

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L'AVIS DE ARI BITTON, Cofondateur d'AB Courtage

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Pour faire une bonne affaire, il faut miser sur le révisable

Ari Bitton : Les taux vont rester stables et ne devraient pas augmenter, car les banques sont en pleine reconquête de parts de marché, notamment en matière de crédit immobilier.
Et même s'ils remontaient, ce serait sans doute dans des proportions très faibles, de l'ordre de 0,5 à 0,10 point. Cela ne change pas grand-chose.
Pour emprunter malin aujourd'hui, il faut analyser son projet. Par exemple, si l'acquéreur compte revendre dans les cinq à sept ans qui suivent, il peut porter son choix sur un taux fixe pendant cinq à sept ans, et qui devient révisable ensuite. Ce sont des formules que l'on peut trouver à partir de 3,60/3,70%, alors qu'un taux fixe classique sur vingt ans se situe en moyenne autour de 4,10%. Aujourd'hui, pour être sûr de réaliser une bonne affaire, il faut regarder les taux révisables. Surtout si l'on dispose d'un excellent dossier. Le coût de l'assurance est également important. Les banques ont fait des efforts en la matière et proposent aujourd'hui non seulement des contrats pour les jeunes et les seniors, mais aussi pour la clientèle intermédiaire.
Un contrat jeune coûte aujourd'hui de 0,18 à 0,19% du crédit, un contrat senior, autour de 0,35/0,36% et un contrat intermédiaire, autour de 0,25/0,26%. Le taux et l'assurance représentent 97 % du coût du crédit. Raison pour laquelle il ne faut pas se focaliser sur les frais de dossier et de garantie et vouloir les négocier à tout prix, au risque d'indisposer la banque sur les autres conditions du crédit.