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Conseils

Toulouse : envol à l'Ouest

Toulouse : envol à l'Ouest

Grâce à une poussée, au 2e semestre 2005, des mises en vente sur le marché de l'aire urbaine toulousaine, les ventes, aux alentours de 2 800 €/m2 en moyenne, ont immédiatement enregistré une augmentation qui démontre que la ville rose conserve toujours une image dynamique. "C'est vrai que, notamment grâce à l'activité liée à l'aérospatiale, la ville a un vrai pouvoir d'attractivité auprès des investisseurs, souligne Xavier Longin, consultant de Stratis Conseil, société spécialisée dans l'étude des marchés immobiliers. Ce succès s'explique aussi par l'attractivité fiscale pour les investisseurs, très nombreux ici, en raison de la forte croissance démographique. Il n'en reste pas moins que ce constat n'est pas validé sur des communes éloignées comme Montauban où la vacance locative est devenue importante". Si les acheteurs s'éloignent, c'est aussi en raison d'une absence d'offre suffisante sur Toulouse et ses environs immédiats. De nombreuses communes saisissent l'opportunité de développer leur offre de logements neufs, à l'instar de Colomiers, Castelginet, Frouzins ou Leguevin.

Un marché immobilier neuf toujours tendu

Un marché immobilier neuf toujours tendu

Du côté du neuf, les hausses restent conséquentes, comme en témoignent les chiffres publiés par l'Adil : + 22 % à Paris, + 12 % dans les Hauts-de-Seine ou encore + 17 % dans les Yvelines ou l'Essonne. De Paris, où le prix moyen du neuf atteint 7 600 €/m2, les acquéreurs se reportent fort logiquement sur les villes périphériques. Un "effet domino" qui se répercute sur les prix, comme dans les communes populaires de Seine-Saint-Denis, où le prix moyen s'établit maintenant à 3 155 €/m2, contre un peu plus de 2 000 €/m2 il y a seulement deux ans. Une augmentation importante, qui a accompagné le mouvement des Parisiens franchissant le périphérique pour trouver un bien à la mesure de leur porte-monnaie. Le même phénomène s'illustre en grande couronne, en particulier en Seine-et-Marne, qui tire son épingle du jeu à la fois en nombre de logements mis sur le marché et ventes réalisées, mais aussi en terme d'augmentation des prix : + 22 % en un an ! Les professionnels de l'immobilier nuancent toutefois l'appréciation des prix, en rappelant par exemple qu'en prix constant, certains quartiers n'ont pas encore retrouvé le niveau de prix qui était le leur avant la crise des années 90, en particulier les arrondissements chics de la capitale et certaines villes de la banlieue ouest huppée qui, s'ils restent les secteurs les plus chers, augmentent beaucoup moins vite, voire baissent.

3 QUESTIONS À FRANÇOIS ZIMERAY, Président de l'Agglomération de Rouen

3 QUESTIONS À FRANÇOIS ZIMERAY, Président de l'Agglomération de Rouen

Indicateur Bertrand : Où en sommes-nous du projet Seine Ouest ?

Ce qui va changer

Ce qui va changer

La réforme de l'impôt contenue dans le projet de loi de finances présenté cet automne, implique des changements pour l'investissement immobilier et entraîne une bonne et une mauvaise (ou moins bonne) nouvelle.

Le recours aux prêts de longue durée

Le recours aux prêts de longue durée

Face à la flambée des prix de l'immobilier, les prêts de longue durée tiennent la vedette. D'autant que les conditions d'emprunt actuellement très favorables - autour de 4 % sur 25 ans -, en ont favorisé l'explosion. Alors que la durée moyenne d'un emprunt n'était, selon l'Anil (Agence nationale pour l'information sur le logement), que d'un peu plus de 15 ans en 1998, cette durée atteignait plus de 19 ans en 2002. Et ce n'est sans doute pas fini. Car les prêts de plus de 20 ans représentent un tiers de la production des banques. "L'allongement des durées de prêt s'accélère encore depuis le début de l'année 2005, constate une récente enquête de Meilleurtaux.com, un courtier en crédit, la part des prêts immobiliers à 25 ans est passée de 16 % en début d'année 2005 à 25,1 % en juin 2005. Ils ont ainsi progressé de 9,2 % en 6 mois, alors qu'ils avaient progressé de 6,60 % entre 2003 et 2004 et de 2,70 % entre 2002 et 2003". De fait, aujourd'hui, vous pouvez trouver, sur le marché du crédit, des prêts sur 25 ou 30 ans très facilement. Ainsi, BNP Paribas, la Société Générale, le CIC, ou encore le Crédit Foncier de France en proposent, à taux fixe ou révisable. L'UCB va même plus loin puisqu'elle a lancé, depuis peu, un prêt sur 35 ans réservé aux moins de 35 ans qui accèdent à la propriété pour la première fois. Son taux, entre 3,30 et 4 % est fixe les deux premières années et révisable ensuite. A partir de la 10e année, vous avez la possibilité de passer à taux fixe à tout moment (taux du TME + marge de la banque).

Principes de base

Principes de base

Au final, malgré tous les changements introduits par les nouvelles dispositions fiscales et le "Borloo populaire", il est bon de rappeler quelques principes de base. "Il ne faut jamais investir n'importe où" rappelle Norbert Desmard, directeur général de Liins : "Acheter en Robien en fonction d'un plafond de loyer trop élevé par rapport au véritable marché locatif est une grosse erreur, car l'investisseur ne trouvera pas de locataires à ce loyer là et devra faire son deuil de la rentabilité promise par la simulation".

Bretagne : le vent de la transformation

Bretagne : le vent de la transformation

Sans surprise, les villes les plus dynamiques sont celles qui concentrent emplois et universités, tout en affichant une belle qualité de vie. A ce jeu, Rennes et Nantes tirent leur épingle du jeu, d'autant plus facilement que la desserte TGV les a rapprochées de la capitale, contrairement à des villes comme Brest ou Lorient, plus modestes, et surtout moins accessibles.

Marseille et le département aérent l'offre

Marseille et le département aérent l'offre

Déjà lieu de nombreuses opérations, le nord de Marseille (du 13e au 15e) apporte une bonne nouvelle : la Zac Saint-Marthe, dans le 14e, va assurer la production de plusieurs milliers de logements sur des années, dont une partie destinée à une clientèle de primo-accédants. Dans le quartier sud, précisément dans le 9e, la Zac Carré Régny - un millier de logements au total - va aussi être lancée à partir de 2006. Cette production assurée va s'ajouter à la Zac du Rouet et de la Capelette. La conjoncture se prête donc à l'application de l'engagement de Jean-Claude Gaudin, Sénateur-Maire de Marseille, envers les jeunes actifs pour lesquels l'accession à prix maîtrisé - à moins de 2 400 €/m2 - va peu à peu se généraliser au cours des prochains mois.

Mandat de représentation

Mandat de représentation

Je ne pourrai pas être présente à la prochaine assemblée générale de copropriété. Est-il vrai que seul un copropriétaire est habilité à recevoir mandat de me représenter ? (Edith M., Besançon, 25)

Le "Borloo populaire" : le petit nouveau

Le "Borloo populaire" : le petit nouveau

Des mesures qui rendent d'autant plus séduisant le nouveau dispositif proposé par Jean-Louis Borloo en marge de son "Engagement national pour le logement". Destiné à soutenir l'investissement locatif tourné vers les ménages à faibles revenus, celui-ci comporte un volet social qui le distingue du Robien actuel, et qui prévoit le plafonnement des loyers exigés à 70 % des prix du marché locatif ainsi que le plafonnement des ressources du locataire, qui ne devront pas dépasser les plafonds des PLI (Prêt Locatif Intermédiaire). Des contraintes réelles, certes, mais très bien compensées par des avantages fiscaux plus musclés. Sur 15 ans, la déduction du Borloo se décompose en 7 ans à 6 %, 2 ans à 4 % et 6 ans à 2,5 %, contre 5 ans à 8 % en Robien, mais qui tombent ensuite à 2,5 % pour les 4 ou 10 années suivantes, selon que l'investisseur choisi d'amortir son bien sur 9 ou 15 ans (NDLR : L'amortissement sur 15 ans a été remis en question par le Sénat en novembre dernier).

Grand-Ouest : le vent en poupe

Grand-Ouest : le vent en poupe

En bord de mer ou dans les terres, les métropoles de Bretagne et de Normandie confirment leur potentiel, avec de grands projets urbains. Petit tour de ces villes en mouvement...

Emprunter à 100 %, c'est possible

Emprunter à 100 %, c'est possible

Dans la gamme des prêts, le choix est vaste : prêt Pas, ouverture du droit à l'APL sous certaines conditions. Si vos revenus ne vous autorisent pas à en bénéficier, d'autres financements très souples sont possibles. A commencer par l'emprunt à 100 %, voire 110 %. Des conditions en principe réservées aux jeunes emprunteurs qui démarrent une activité professionnelle. A moins d'avoir hérité ou bénéficié d'une donation, ils n'ont généralement pas encore eu le temps d'économiser. Une donnée que les banques intègrent volontiers. C'est moins vrai pour des emprunteurs plus âgés, censés avoir épargné et mûri leur projet d'acquisition. Bref, ce qui est valable pour les uns, ne l'est pas forcément pour les autres. Mais si vous empruntez sans apport, sachez que l'opération vous coûtera cher. Car plus le capital emprunté est important, plus le coût du crédit est élevé. Ainsi, si vous empruntez 200 000 € à 3,90 % (assurance comprise) sur 20 ans, vous devrez rembourser 1 200 € par mois et le coût total de votre crédit s'élèvera à 88 000 €. En revanche, si vous disposez ne serait-ce que de 20 000 € d'apport, soit 10 % du prix d'acquisition, vous n'emprunterez plus que 180 000 €. En considérant le même taux et la même durée, votre mensualité sera ramenée à 1 080 € et le coût de votre crédit à 79 200 €. Quoi qu'il en soit, pour que votre projet soit viable, ne vous endettez pas au-delà de 30 % de vos revenus mensuels. Ainsi, pour une échéance de 1 200 € par mois, vos revenus doivent être de l'ordre de 3 600 € mensuels. Un autre obstacle qu'il n'est pas toujours aisé de surmonter. D'où l'utilisation de plus en plus courante des prêts de longue durée.

De l'ambition en périphérie

De l'ambition en périphérie

Décines, à l'est de l'agglomération lyonnaise, revivifie son commerce et crée 350 nouveaux logements. A l'horizon 2015, cette petite bourgade attend un millier d'habitants supplémentaires. Tassin la Demi-Lune réaménage son centre-ville et développe 27 800 m2 de logements qui vont s'articuler autour de jardins et de commerces. A Mions, un chantier de près de 5 M€ permet à la municipalité de se doter d'un véritable centre-ville. Une cinquantaine d'appartements seront construits en collaboration avec l'Opac du Rhône tandis qu'un second programme propose des maisons individuelles de ville. A La Tour-de-Salvagny, à une petite quinzaine de kilomètres du centre de Lyon, un ensemble d'une soixantaine de maisons jumelées, de 25 habitations individuelles et de 40 logements collectifs vont voir le jour sur le site du Contal.