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Conseils

Un choix pléthorique dans Nantes

Un choix pléthorique dans Nantes

Incroyablement située, en face du centre historique et au coeur sud de la ville, l'Ile de Nantes porte ses 337 hectares comme l'étendard d'une ville en transformation (1). Cet ensemble hétérogène fait d'un vieux faubourg, d'une Zup (zone à urbaniser en priorité) issue d'un plan d'aménagement des années 60, d'entreprises et de bureaux, a engagé sa métamorphose en 2002, avec une promesse d'un million de mètres carrés constructibles. A terme, l'île accueillera 6 500 nouveaux logements. L'actualité pour les acheteurs, ce sont aujourd'hui cinq à six programmes, essentiellement au nord-ouest de l'île. A 50 mètres de la place de la République, un promoteur local, Arc, actif en Ilede- France mais surtout en Bretagne et en Pays de la Loire, met sur le marché Antinéa, "une élégante résidence contemporaine autour d'un jardin paysager de 1 000 m2" pour une livraison prévue au 4e trimestre 2008. On démarre à 91 000 e pour les studios, 179 000 e pour les 3-pièces, 304 000 e pour les 5-pièces. Prochainement, il lancera un autre programme sur la ville, près du parc Club du Perray. Sur le bras de la Madeleine, quai François-Mitterrand, Promogim poursuit les ventes de trois pans du programme Quai. Celui-ci représentera à terme quatre ensembles résidentiels entre deux allées piétonnes et un square planté, soit une centaine d'appartements de 42 à 131 m2 : le bâtiment Loire comprend 22 appartements du 3 au 5-pièces, entre l'esplanade et le quai. Entre la Loire et la rue de Mangin, Roof dispose de 2 et 3-pièces (à partir de 145 000 e et 41 m2). Et exceptionnel, il est parvenu à glisser six maisons dans son plan. Il en reste trois dans les bacs à partir de 428 000 e pour 130 m2. Selon la responsable des ventes, Nathalie Duret, "une est tout à fait exceptionnelle, avec de grandes baies vitrées,qui donne directement sur la Loire, à 466 000 euros avec 4 chambres et une mezzanine." Nexity George V, très présent sur la ville avec 6 programmes annoncés intra-muros et près d'une dizaine de programmes lancés ou sur le point de l'être dans le reste du département, communique enfin sur le Tripode, un important programme prévu pour le 4e trimestre 2009 sur l'île. Dans le prolongement du Pont Anne de Bretagne, qui rejoint l'île de Nantes aux limites du centreville, Kaufman & Broad commercialise encore quelques produits sur son Quai Rive Droite, une petite résidence de seulement 30 appartements (entre 278 000 et 305 000 e parking inclus pour 73 à 76 m2). Rue du Bâtonnier Guinaudeau, c'est un promoteur régional, Bâti-Nantes, qui lance Pierre 1er, 17 appartements de 2 à 6-pièces (1 150 000 e pour 208 m2 en duplex). "Nous sommes également sur les bords de l'Erdre, quai de Versailles et boulevard Van Iseghem, avec deux belles résidences d'une trentaine d'appartements, qui seront commercialisés autour de 4 500 W/m2, ajoute François-Régis Bouyer, gérant de Bâti-Nantes. Avec environ 250 appartements livrés chaque année sur la Bretagne, le promoteur s'affiche aussi à Carquefou avec une centaine de logements, entre 2 800 et 2 900 e/m2.

Des offres exceptionnelles dans le centre

Des offres exceptionnelles dans le centre

Le centre-ville accueille déjà 24 000 habitants et 45 000 emplois, avec la force d'un patrimoine important, à l'image du Château des Ducs de Bretagne, qui vient de rouvrir ses portes après 15 ans de travaux et trois années de fermeture totale, et de grands espaces publics, dont 25 000 m2 auront été réaménagés entre 2003 et 2008. Ses secteurs sensibles, Decré, Bouffay, Saint-Pierre et Saint-Nicolas font l'objet d'un plan d'action d'ensemble. Sur le marché de l'accession, les terrains se font rares mais certains promoteurs parviennent à offrir quelques opportunités au coeur de la ville : Kaufman & Broad termine la commercialisation de sa Villa Montpensier, entre le château des Ducs de Bretagne et le canal Saint-Félix. Le promoteur national possède un stock plus important dans d'autres secteurs de la ville, à proximité de l'Erdre (Le Clos du Plessis), près du prestigieux parc de Procé (Les 2 Meusnier de Querlon), des universités (Les Jardins de Gesvres) ou dans le quartier du port (Quai Rive droite) et en périphérie.Rue Dugommier, Bâti-Nantes affiche aussi le Square Newton, "un havre de tranquillité empreint de pureté et de raffinement dans un espace inattendu au coeur de Nantes". Près du marché Talensac, Arc annonce un produit "idéal pour les investisseurs Robien" : le Stanislas, une petite résidence disposant encore de studios, 3 et 4-pièces. Espacil, enfin, a deux chantiers en cours, la résidence Bella Maria, 51 logements du 2 au 5-pièces, entre Saint-Pasquier et Saint-Félix et les Jardins de la Comète, tout près du Jardin des Plantes, avec quelques appartements en duplex. Dans le quartier Saint-Jean, Bouwfonds Marignan, qui commercialise deux programmes sur la ville, affiche notamment le Square Maestria, 53 appartements du studio au 5-pièces avec terrasse. Sur ses plans par exemple, des 2-pièces à 133 300 e(46m2), des 3-pièces entre 180 000 et 198 000 e (de 65 à 69 m2) ou un 5-pièces (113 m2) à 295 000 e.

L’autre grand chantier : le nouveau Malakoff

L’autre grand chantier : le nouveau Malakoff

Mais l'autre grand chantier du moment, ce sont les démolitions, rénovations et constructions du nouveau quartier Malakoff. Situé en face de l'Ile de Nantes et à l'est du "Vieux Malakoff", il offrira au moins 1 000 nouveaux logements au Pré-Gauchet (dont 40 % de logements familiaux), environ 400 sur les espaces libérés à Malakoff et plus de 100 000m2 de bureaux sur les deux secteurs, avec à la clé de larges espaces publics et verts pour une ville toujours plus agréable à vivre. Côté équipements, le projet prévoit également la construction d'un nouveau collège, d'une piscine, d'un centre socio-culturel et la restructuration d'écoles.

Nantes : l’embarras du choix

Nantes : l’embarras du choix

Nantes continue de pousser tel un champignon : entre le dynamisme économique et culturel local et l'attractivité qui en découle, la capitale de Loire-Atlantique est parsemée de grues, de la très centrale Ile de Nantes aux extrémités de la ville.

L'AVIS DE JEAN-FRANÇOIS COURET Directeur de l'Adil 44* à Nantes

L'AVIS DE JEAN-FRANÇOIS COURET Directeur de l'Adil 44* à Nantes

Un PTZ doublé pour les Nantais ! La communauté urbaine a mis en place, au printemps 2006, un "prêt à taux zéro Nantes Métropole". Son objectif : augmenter la capacité d'emprunt des ménages en allant jusqu'à doubler le PTZ prévu par l'Etat. Selon le directeur de l'Adil 44, la mesure est plus que jamais d'actualité.

Des opérations à l’est

Des opérations à l’est

Nantes s'étend aussi le long des axes routiers. L'est accueille ainsi, à Bottière-Chénaie et Saint-Joseph de Porterie, plusieurs opérations qui représentent près de 3 000 logements. Desservi par deux stations de tramway, le premier profite d'une friche maraîchère de 35 hectares et livrera d'ici 2012, 1 500 logements, dont 25 % en locatif social et 30 % en moyenne gamme. Dans le même esprit, Saint-Joseph prévoit la sortie de 1 400 logements, d'une surface moyenne de 90 m2 pour accueillir 3 500 personnes sur plusieurs années. Des rénovations sont enfin engagées aux Dervallières, au Breil- Malville, au Clos-Toreau et au Bout-des- Landes. Et demain ? "Le périphérique nantais est plus grand que le parisien et la zone intra-muros est dix fois moins habitée : il y a donc du terrain à ouvrir à la construction", observait récemment Bertrand Mours, le président de la chambre régionale de la FPC Pays de la Loire dans nos pages.

Investissement plaisir

Investissement plaisir

Les résidences de tourisme autorisent le remboursement de la TVA, auquel s'ajoute un statut fiscal intéressant. Suivant les recettes que vous tirez de votre activité de loueur d'une résidence meublée, vous pouvez opter pour le statut de Loueur en meublé non profes sionnel (LMNP), ou de Loueur en meublé professionnel (LMP). Dans les deux cas, vous récupérez la TVA. Vos revenus sont imposables dans la catégorie des Bic (bénéfices industriels et commerciaux), plus avantageuse que celle des revenus fonciers. Si vous êtes professionnel, vous pouvez déduire vos charges de gestion de votre bénéfice et les déficits occasionnés par cette activité de votre revenu global. L'exonération de la plus-value est également possible, sous condition de durée de détention et de montant des recettes. Au-delà de 76 300 ede recettes annuelles, vous pouvez opter pour le régime micro-Bic. Les avantages sont alors substantiels, les revenus locatifs bénéficiant d'un abattement forfaitaire annuel de 72 % qui tient compte des différentes charges imputables. Enfin, lorsqu'elles sont situées en ZRR (zones de revitalisation rurales), les résidences de tourisme permettent une défiscalisation particulière grâce à la loi Demessine. Vous pouvez alors déduire 25 % du prix d'acquisition hors taxe (avec plafond) et étalés sur 6 ans. La contrepartie, comme pour la plupart des investissements locatifs "fiscalement aidés", réside dans l'obligation de louer pendant au moins 9 ans. Prolongée jusqu'en 2010 et étendue à de nouvelles zones par la loi sur le développement des territoires ruraux, la loi sur les ZRR concerne désormais aussi la rénovation de résidences de tourisme.

Des crédits sur mesure

Des crédits sur mesure

Qui veut investir dans l’immobilier a tout intérêt à emprunter. Car le crédit permet d’améliorer notablement la performance de l’investissement locatif. Explications.

Au fil des océans

Au fil des océans

Zoom sur La Réunion, où les grues s'activent aux quatre coins de l'île, sans parvenir à combler les besoins d'un territoire qui devrait passer de 700 000 habitants aujourd'hui à un million d'ici dix ans. "Dans ce département d'outre-mer, il est nécessaire de réaliser de 8 à 10 000 logements neufs par an jusqu'en 2020 pour répondre à la demande, compte tenu de l'augmentation démographique liée au développement économique de l'île.Or, il ne se construit que 4 à 5 000 logements neufs par an à l'Ile de la Réunion : nous rencontrons bien là le même problème que dans les villes du Sud de la France" affirme Gaël Colas. Après la Martinique et la Guadeloupe, qui ont connu leur "effervescence Girardin", c'est au tour de La Réunion d'attirer les promoteurs et, dans la foulée, les investisseurs. Avec un atout de poids, à en croire les professionnels présents sur le terrain : "La Réunion est un département extrêmement stable, y compris d'un point de vue politique, où les besoins sont énormes et qui connaît actuellement de grands développements, avec par exemple le projet de liaison rapide entre Saint- Denis et Saint-Pierre" explique Pierre Lencauchez, qui dirige Arthema Conseil à La Réunion. Arthema Conseil mise sur les maisons, dont la valeur de revente ne peut guère se déprécier. Vous pourrez par exemple investir dans une des 40 maisons jumelées proposées à Saint-Louis, au sud-ouest de l'île, à des prix qui démarrent à 262 684 e pour un 3-pièces.

Quel financement choisir ?

Quel financement choisir ?

Côté crédit, vous n'avez évidemment que l'embarras du choix. Vous pouvez opter pour un crédit amortissable à taux fixe ou révisable, avec ou sans différé d'amortissement. Mais vous avez peut-être intérêt à privilégier un crédit "in fine". Qu'est-ce que c'est ? C'est tout simplement un crédit dont vous remboursez le capital à la fin. Dans un prêt classique, vous remboursez chaque mois une part de capital, une part d'intérêt, de même que la prime d'assurance décès invalidité. Avec un crédit "in fine", vous ne remboursez mensuellement que les intérêts d'emprunt et la prime d'assurance, ce qui allège la mensualité. Le capital dont le montant ne bouge pas durant tout le crédit, est remboursé en fin de prêt d'un seul coup. Votre crédit vous coûte donc beaucoup plus cher. A titre d'exemple, si vous contractez un crédit amortissable de 150 000 e sur 15 ans à 4 %, votre crédit vous coûtera au final 49 800 e. En revanche, si vous optez pour un crédit "in fine", les intérêts à payer se monteront à 90 000 e, soit pratiquement le double. Des frais supplémentaires que vous pourrez déduire de vos revenus fonciers, ce qui vous permettra d'avoir moins d'impôts à payer.

Le Bassin d’Arcachon, fleuron de Gironde

Le Bassin d’Arcachon, fleuron de Gironde

Le Bassin d'Arcachon, véritable petite mer intérieure avec son ouverture sur l'océan Atlantique, connaît une véritable croissance démographique, économique et forcément urbaine. A Andernos-les-Bains, au nord du bassin, Villa Stella Maris est encore en cours de commercialisation à seulement 300 m du bassin et des plages. De l'autre côté du bassin, à Gujan-Mestras, Cogedim commercialise Rive d'Opale, à deux pas du bassin, pour des appartements de 2 à 4-pièces. Le 2-pièces est vendu à partir de 161 900 e, parking compris. Dans ce secteur où les promoteurs sont suffisamment présents pour proposer une offre diversifiée, Kaufman & Broad, toujours à Gujan-Mestras, vend ses maisons à partir de 305 000 e pour une livraison fin d'année 2007. Quant au Groupe Patrice Pichet, très présent sur la commune d'Arcachon, il propose aussi, à deux pas des plages du bassin, 11 maisons de standing sur la presqu'île du Cap-Ferret avec Les Villas du Cottage, à 7 000 e/m2. Si l'on quitte le Bassin d'Arcachon, tout au nord de la Gironde, aux portes du Médoc, en bordure de la Charente-Maritime, à Soulac, Sovi commercialise le seul immeuble en front de mer :"Il s'agit de l'une des très rares villes de ce secteur où il n'y a pas de dune pour accéder à la plage," souligne Elisabeth Chevreau. Avec Les Vagues, opération de 22 logements qui sera livrée début 2008 et pour laquelle restent encore quelques appartements comme ce 2-pièces à partir de 152 000 e ou ce 3-pièces à 260 000 e, le style architectural respecte les traditions locales de cette commune que certains qualifient de "petit Arcachon".

Des opportunités dans les villes de montagne

Des opportunités dans les villes de montagne

Heureusement, la montagne ne peut être réduite à ses plus hautes cimes. Les vallées et les villes, souvent implantées autour de merveilleux lacs, offrent leurs lots de nouveautés en matière de construction, tout en combinant des atouts intéressants pour beaucoup d'acheteurs. "Bénéficiant d'atouts exceptionnels tenant au décor naturel, aux facilités de communication (tunnel du Mont-Blanc, aéroports internationaux de Genève et Lyon Saint-Exupéry), et à la proximité de la Suisse, la Haute-Savoie est un lieu privilégié pour son cadre de vie hors normes, où l'investissement est favorisé grâce au classement de la majeure partie de la région en zone A dans le système Robien", explique-t-on ainsi chez Sagec, promoteur-constructeur du sud de la France implanté depuis 2001 en Haute- Savoie. Peu présent sur le marché très spécifique des stations, le groupe commercialise actuellement La Coupole, un programme exceptionnel sur le lac d'Evian. D'inspiration Belle Epoque et idéalement situé dans l'alignement du Palais Lumière, de l'hôtel de ville, du théâtre et du casino, il dispose encore de nombreux 2 et 3-pièces, assez spacieux, avec des superficies jusqu'à 72 m2. Analyse complémentaire chez un autre constructeur : "Nos produits hors stations attirent aussi des investisseurs, en particulier près de la frontière suisse", observe Virginie Maigret, responsable marketing chez Nexity George V à Annecy-le-Vieux. Avec neuf programmes en cours sur la région et trois lancés le mois dernier, le promoteur essaie de dénicher les meilleurs emplacements. Opération réussie, par exemple, avec un programme exceptionnel dans le centre de Chamonix. Très recherchée hiver comme été, avec des plaisirs aussi variés que 75 pistes sur différents domaines et un restaurant étoilé au Michelin, la ville s'apprête à accueillir en son coeur un programme de prestige. "Proposé autour de 8 000 r/m2 et conçu dans l'esprit chamoniard, il répond à la demande d'une certaine clientèle, anglaise notamment, en résidence principale ou secondaire". Pour le marché local, l'entreprise affiche en même temps des opportunités dans la périphérie d'Annecy, à Seynod avec des appartements entre 3 200 et 4 100 e/m2, à la vue imprenable sur les cimes ou encore, très prochainement à une petite demi-heure de là. A Sainte-Blaise, elle lancera bientôt un programme de petits collectifs et de maisons jumelées. Dernier exemple avec un coup d'oeil sur le "catalogue" de Cogedim dans la région : pour répondre à une demande plutôt locale, le promoteur commercialise deux projets près d'Annemasse : Baud-Rivage à Bonne, "dans un cadre idyllique" sur les bords de la Ménoge, a enregistré une dizaine de réservation au cours des 15 premiers jours de sa commercialisation. A Gaillard, les premières pierres ont été posées, mais on compte toujours des opportunités en 2 et 4-pièces. "Mi-mai,nous avons lancé une résidence à Archamps, petit village de maisons individuelles haut de gamme, ajoute Nicolas Elie, le directeur commercial de Cogedim. A noter également : il reste quelques appartements 3-pièces livrables au 1er trimestre 2008. Avec une rentabilité de l'ordre de 4 %, cela pourrait intéresser des investisseurs".

Achat immobilier : cibler les villes qui se refont une beauté

Achat immobilier : cibler les villes qui se refont une beauté

Les bonnes affaires se négocient aussi dans les communes qui commencent leur restructuration. En 1re couronne, Pantin a fait le choix stratégique de se transformer à partir de projets d'envergure : réaménagement du centre-ville, émergence de deux quartiers, l'un près de la gare, l'autre autour d'un petit port. Chacun d'eux accueillera d'ici 5 ans du tertiaire et environ 500 logements. En janvier 2009, viendront s'installer sur les Grands Moulins les 3 000 collaborateurs de BNP Paribas Securities Services. Aux portes de Paris, la commune a d'ailleurs un côté village bien plus sympathique que ne le laissait supposer le film "Tchao Pantin". Ce mois-ci, des promoteurs sortent des programmes en commercialisation (Meunier, Icade Capri et un petit indépendant Bouteyre) tandis que Kaufman & Broad montera deux projets dans un proche avenir (voir interview du maire en encadré). D'autres villes qui plafonnent plus ou moins les prix de vente comme Pantin sont aussi à repérer. Intégrée dans le "9-3" en mutation, la Plaine Saint-Denis, par exemple, présente l'avantage de jouxter la capitale. Autour du stade de France, est sorti de terre un quartier phare, irrigué par de larges allées, où les immeubles modernes remplacent petit à petit l'habitat vétuste. Mais il y a encore des progrès à accomplir pour mixer davantage la population. Dans cette commune desservie par le métro et le RER, les promoteurs sortent régulièrement des lots à 200 000 e et moins, appropriés à la primo-accession. Au bord du canal, Bouygues Immobilier démarre le 2-pièces des Docks Saint-Denis à 155 000 e et Pyramides le 3-pièces des Terrasses du canal à 198 000 e. Pariez aussi sur le versant sud de la boucle nord de la Seine : Gennevilliers, Nanterre et Saint-Ouen, de l'autre côté de la Seine, maîtrisent les prix moyennant des coûts fonciers compétitifs. Dans ces conditions, la petite surface ressort souvent à un prix qui ne dépasse pas la fameuse barre psychologique des "200 000 e". Maîtres d'ouvrage à surveiller de près puisqu'ils sont actifs sur les lieux : Bouygues Immobilier, Nexity Seeri, Meunier.

Les Landes se tournent vers Biscarosse

Les Landes se tournent vers Biscarosse

Si le département des Landes est le deuxième département français par sa superficie, il se caractérise souvent par son aspect rural et sa ressource forestière. Le bord de littoral est cependant très apprécié et la commune de Biscarrosse, au nord-ouest du département des Landes, à quelques kilomètres de la Gironde et du Bassin d'Arcachon, affiche un cadre de vie à trois niveaux : Biscarrosse- Ville, le centre administratif et commercial, Biscarrosse-Plage, située au pied du cordon dunaire et Biscarrosse Lac, en bordure du lac Nord, à 7 km du centre-ville. Sur cette commune de France considérée comme l'une des plus grandes par sa superficie, l'offre de programmes neufs est intéressante. Ainsi le Groupe Carrère commercialise Les Demeures d'Hector, 32 villas, avec cuisine intégrée, volets roulants électriques, qui disposent chacune de sa piscine. Sur la même commune, Unir-Immo commercialise Les Balcons du Lac, une résidence de 30 logements à proximité de la plage du Lac et du centre-ville, pour une livraison attendue au cours du 3e trimestre 2008.

Un quartier en devenir

Un quartier en devenir

En dépit de ces atouts, La Duchère n'est pas comparable au boulevard des Belges, l'une des top avenues de Lyon, ni à la rue de la Pompe à Paris. Le quartier reste un héritage des années 60, époque à laquelle il fallait loger massivement les rapatriés d'Afrique du Nord. Mais une vaste opération "coup de jeune" a démarré sur le site dans le cadre d'un Grand Projet de Ville (GPV) conduit sur 2003/2012. Objectif premier : rééquilibrer le logement en abaissant le parc social de 80 % à 60 % (moyenne lyonnaise : 17 %) et en lançant de l'accession libre. Des petits immeubles sociaux vont peu à peu remplacer les barres obsolètes à raison, comme souhaite la Ville, "d'un logement reconstruit pour un détruit" soit sur La Duchère, soit sur l'agglomération. Une 1ère phase de relogement a eu lieu : 47 % des habitants concernés se sont réinstallés sur le quartier tandis que 53 % optaient pour d'autres sites. Même le chic Ouest lyonnais a accueilli 7 % des "relogés". A l'heure actuelle, une opération est en cours sur 340 ménages de la barre 220. Ce renouveau de la pierre s'accompagne d'une revitalisation du tissu économique. En zone franche, le quartier a le potentiel pour attirer les entreprises. Deux cents candidats ont postulé depuis un an pour établir leurs locaux à La Duchère et 2 consultations sont en cours pour construire de l'immobilier de bureaux ou d'activités. Le centre commercial sera démoli et les commerces repositionnés en pieds d'immeubles pour animer les lieux. Les équipements publics vont aussi être repensés. Le chantier du gymnase a démarré. Celui de la médiathèque, relocalisée dans l'un des immeubles de la place centrale, suivra en fin d'année pour une livraison en 2009. La surface de la bibliothèque sera triplée et le programme d'une halle d'athlétisme régionale est en cours d'écriture. Une école a été démolie puis reconstruite. Une autre est sortie de terre et des crèches sont à l'étude pour être prêtes lors de l'arrivée des nouveaux habitants. Les responsables du GPV s'estiment dans les temps pour mener à son terme un projet d'une telle envergure.