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Actualité

UN MARCHÉ BIEN RÉEL

UN MARCHÉ BIEN RÉEL

En valeur absolue, les ventes de grands logements dans l'agglomération lyonnaise se réduisent d'année en année mais sont loin d'être cependant ridicules. En 2002, sur 459 grands logements vendus, 163 l'ont été en agglomération et 326 sur l'aire centrale Lyon-Villeurbanne- Caluire. En 2003, les grandes surfaces ont totalisé 360 ventes, réparties entre les 149 de l'agglomération et les 211 du centre. Enfin, en 2004, le volume de ventes s'est réduit à 271 : 102 en agglomération et 169 sur l'aire lyonnaise. Pour Xavier Longin, chargé de mission chez Stratis Conseil, spécialisé dans les études de marché : "Le marché des grands appartements est difficile à appréhender" en raison de son faible volume. La notion de surface est à considérer autrement que pour le reste du marché. Si l'on tient pour acquis qu'un logement est dit "grand" à partir de 110 m2, on n'évoque pas pour autant la typologie. Or, on entre dans une répartition typologique d'une autre dimension qui est rarement évoquée dans les statistiques immobilières. À Lyon, les appartements de plus de 110 m2 se divisent ainsi : 7 % de 4-pièces, 77 % de 5-pièces, 13 % de 6-pièces et 3 % de 7-pièces. "Il faut être prudent, ajoute le chargé de mission, certains appartements ont de très grandes surfaces et peu de pièces. Tout est fonction de la demande".

LA TONTINE : UNE SOLUTION ?

LA TONTINE : UNE SOLUTION ?

La rigidité de l'indivision peut encourager certains à préférer la solution du pacte tontinier dite également clause d'accroissement. De quoi s'agit-il ? Tout simplement d'une clause insérée dans l'acte de propriété qui permet aux concubins, sans que les héritiers puissent s'y opposer, de conserver le logement. En cas de décès, en effet, celui qui reste est réputé avoir été propriétaire du bien depuis son acquisition. Reste qu'en cas de séparation, la rupture du pacte n'est possible qu'en cas d'accord des deux compagnons, ce qui ne va pas toujours de soi. Autre inconvénient, les droits de succession. Sauf, si le bien constitue la résidence principale des concubins et qu'il n'excède pas une valeur de 76 000 €, le fisc ne manquera pas de réclamer les droits de succession (toujours 60 % !). Autant dire qu'il est difficile d'échapper à la taxation !

Toulouse : la croissance, moteur du logement

Toulouse : la croissance, moteur du logement

Le marché du logement de la métropole toulousaine repose sur un succès, celui d'une ville porteuse de pôles de compétence, productrice d'emplois, avec, en toile de fond, une croissance démographique soutenue.

UN RÉGIME RISQUÉ : L'INDIVISION

UN RÉGIME RISQUÉ : L'INDIVISION

Parmi ces voies, l'indivision est, de loin, le montage juridique le plus courant. Comment ça marche ? Chaque concubin achète, à hauteur de sa mise de fonds effective, une part du logement (30/70, 40/60, 50/50, etc.). La répartition est alors inscrite dans l'acte de propriété. Inutile de tricher sur cette répartition, au risque de s'exposer aux foudres du fisc ou d'héritiers se sentant lésés. "Je conseille aux concubins de déclarer dans les proportions réelles ce que chacun a mis dans l'achat, y compris tous les frais annexes de l'achat comme la commission d'agence, les frais de notaire...", explique Maître Dominique Gardel, notaire au Perreux, dans le Val-de-Marne. Simple à mettre en oeuvre, l'indivision a toutefois des inconvénients majeurs. Dans le cadre d'une indivision légale, la prise des décisions s'effectue à l'unanimité. Autrement dit, en cas de mésentente ou de séparation, le partage ne peut avoir lieu qu'avec le consentement des deux partenaires. Et si, comme le prévoit le Code civil, le partage peut toujours être provoqué, il a le plus souvent pour conséquence la vente du logement. Qu'advient-il alors du crédit éventuellement contracté ? Le banquier n'aura sans doute pas manqué d'inclure dans le contrat une clause de solidarité entre les concubins. Cela signifie qu'il peut parfaitement exiger le remboursement intégral du crédit à n'importe lequel des concubins. Si l'un se volatilise dans la nature, l'autre se retrouvera en situation délicate. Mais, objecte Jean-Pierre Bourgeois, "la clause de solidarité vaut également pour les couples mariés". En cas de décès et de présence d'héritiers, l'indivision légale ne laisse aucune chance au survivant : ce sont les enfants (ou la famille) qui se partagent la succession. Les concubins peuvent toujours contourner l'obstacle en s'instituant légataires par testament. Dans la limite, toutefois, de la part réservataire des éventuels héritiers. Ce qui débouche bien souvent sur la vente du logement. Et comme un malheur ne vient jamais seul, le fisc s'en mêlera forcément pour réclamer les 60 % de droits de succession d'usage (après abattement de 1 500 € !) qui s'appliquent en l'absence de tout lien de parenté.

A Nantes, la nature est en pleine ville

A Nantes, la nature est en pleine ville

Créé autour d'un manoir datant de 1789, le Parc de Procé orne l'ouest du coeur de ville et constitue son "poumon vert". Progressivement restauré et enrichi au cours des 30 dernières années, il arbore aujourd'hui de belles collections de rhododendrons, bruyères et autres magnolias qui s'épanouissent parmi des arbres centenaires. En fin de promenade, au milieu des grandes pelouses, la cafeteria et la galerie d'arts du manoir offrent une halte appréciable aux flâneurs, tandis qu'un manège et un baby bob accueillent les plus jeunes.

DES PROMOTEURS TRES PRESENTS

DES PROMOTEURS TRES PRESENTS

A Toulouse et dans son agglomération, les opérateurs classiques sont largement présents comme Belin promotion, Patrimoine Compagnie, Bouygues Immobilier, Cogedim-Paul-Mateu, Capri Atlantique, Carrere Promotion, Sagec, Malardeau Nexity George V, Marignan Habitat, Eiffage ou PragmA.

A L'OMBRE DES TERRASSES

A L'OMBRE DES TERRASSES

Les terrasses généreuses constituent sans aucun doute l'un des atouts de ces grands appartements. La surface moyenne des terrasses est de 44 m2, du 4 au 6-pièces, à Lyon. De très luxueux 7-pièces et 8-pièces ont été vendus avec des surfaces de terrasses de... 190 m2. Il n'est pas rare que les terrasses soient aussi étendues que l'appartement : ainsi, Constructa Vente commercialise Passion Bocage, dans le 8e, où un appartement de 101,95 m2 habitables dispose d'une terrasse de 98,28 m2 de surfaces annexes.

MUTATIONS URBAINES

MUTATIONS URBAINES

Pour faire face à la demande, Lille a entamé une profonde mutation urbaine, en particulier dans les secteurs les plus populaires. Lille-Moulins veut transformer un secteur industriel en un quartier résidentiel, favorisant la mixité sociale avec la réhabilitation et la démolition-reconstruction de barres situées en ceinture du périphérique. Par exemple, on trouve des maisons en accession à la propriété sur l'ancienne friche Méo. Lille-Moulins table également sur sa zone franche pour attirer des entreprises et de nouveaux habitants. Dans Lille-Sud, quartier coupé par le périphérique et à dominante de logements sociaux, une vaste opération de renouvellement urbain porte sur les secteurs Arras- Europe et Cannes-Arbisseau. De nouveaux programmes démarrent, notamment rue Elsa Triolet. Fives, autre quartier populaire par excellence, est également un exemple de la profonde mutation de l'agglomération lilloise. Après la perte de son industrie lourde, le quartier de Fives entame une reconversion, sous la forme d'un urbanisme alliant commerces et nouveaux logements. Exemple, avec le réaménagement de la place Madeleine- Cautier qui devrait devenir, à l'horizon 2006-2007, le nouveau centre-ville du quartier. Le réaménagement de la friche Fives-Cail est l'un des grands chantiers de ce quartier. Il y est prévu autour d'un vaste espace vert, des logements diversifiés (appartements, maisons de ville), ainsi qu'une offre de locaux d'activités pour les entreprises. Les quartiers d'affaires entament également une profonde mue. Ainsi, au pied de la tour Lille Europe, un nouvel immeuble "Axe Europe" achèvera le cœur d'Euralille. Il développera 19 000 m2. Un bâtiment doit être livré en septembre 2005. Dans le même temps une quatrième tour, adossée au Centre Commercial, sort de terre. Elle abritera sur 6 500 m2 une nouvelle résidence avec services. Sur la seconde phase du quartier, les promoteurs construisent le nouvel Hôtel du Conseil Régional, qui développera 60 000 m2. Il devrait être livré en 2006. Cette deuxième phase d'aménagement fait la part belle au logement. Sur un terrain de 22 hectares, entre le boulevard périphérique et le nouveau boulevard urbain Hoover, le programme global prévoit notamment 600 logements, l'extension de Lille-Grand Palais, des commerces, ainsi que des espaces verts et des équipements publics. Cette mixité urbaine est la nouvelle donne des opérations d'aménagement de la métropole lilloise. Ainsi, dans le futur quartier du Bois-Habité, les 600 nouveaux logements seront entourés de 37 000 m2 de bureaux et activités et de 13 000 m2 d'équipements publics. Par ailleurs, le Bois Habité comportera 20 % de logements sociaux. La mixité, on la retrouve aussi à Villeneuve d'Ascq, sur le site de la Haute Borne, à proximité de la Cité scientifique. Près de 500 logements individuels et collectifs vont voir le jour fin 2005. Pour faciliter l'accession à la propriété des jeunes ménages, une partie d'entre eux sera mise sur le marché à un prix de vente n'excédant pas 123 000 €. Dix équipes constituées de promoteurs et d'architectes ont été consultées afin d'assurer à l'ensemble une grande qualité architecturale, trois d'entre elles ont été retenues. #rUN MARCHÉ TOUJOURS DEMANDEUR

Nantes accueille des programmes neufs en cœur de ville

Nantes accueille des programmes neufs en cœur de ville

En attendant le développement de ces nouveaux projets, Nantes accueille des programmes neufs en cœur de ville. L'îlot Boucherie, signé Marignan, bénéficie d'une situation d'exception, à deux pas de l'Hôtel de ville, en plein cœur historique. Les 26 appartements haut de gamme s'ouvrent sur un petit jardin intérieur et s'affichent à partir de 205 600 €. Les prix sont évidemment à la hauteur de la situation, de même que dans les quartiers cotés Graslin ou Mellinet. C'est ainsi que des programmes comme Quai Rive Droite de Kaufman & Broad, affichent des prix démarrant à 250 000 € pour un 3-pièces de 78 m2. Eric Gelebart, responsable commercial, analyse ainsi sa clientèle : "Notre créneau est plutôt le haut de gamme et nous avons des gens qui viennent de l'extérieur, y compris de la région parisienne et achètent en prévision de leur retraite. Le marché est très porté par les investisseurs, mais nous essayons, par la conformation de nos produits, de ne pas trop les attirer". Autre quartier prisé, Mellinet accueille une nouvelle réalisation de Eiffage Immobilier, les Jardins de Mellinet, ainsi que celle de Versailles Immobilier, le Cercle des Poètes. Tout autour du centre ancien, d'autres nouveaux programmes bénéficient de belles situations : on retrouve ainsi Espacil Nantes et Nexity George V dans le quartier des Hauts Pavés, au nord du centre ancien.

DU NORD AU SUD

DU NORD AU SUD

Javel, Grenelle, Saint-Lambert et Necker sont les quatre quartiers "historiques" qui constituent le 15e. L'émergence de l'arrondissement actuel remonte d'ailleurs à l'annexion à Paris des communes de Vaugirard et de Grenelle, en 1860. L'urbanisation de ces anciens bourgs campagnards relève d'un mélange d'initiatives de la promotion publique et privée. Des quartiers entiers - comme celui de Beaugrenelle, qui connut ensuite bien des transformations - sortirent de terre au début du 19e siècle. Au-delà du découpage lié à son histoire, l'arrondissement présente des différences marquées entre nord et sud, la longue rue de la Convention marquant la frontière imaginaire entre ces deux grands ensembles.

Nantes, nouveaux quartiers pour une ville plébiscitée

Nantes, nouveaux quartiers pour une ville plébiscitée

Ville d'art et d'histoire à une demi-heure des stations balnéaires atlantiques, Nantes et sa métropole, qui regroupent environ 550 000 habitants, offrent plusieurs visages.

UN SUD CONQUÉRANT

UN SUD CONQUÉRANT

Au sud de la rue de la Convention, les prix de l'immobilier sont un peu moins élevés, mais se rapprochent de plus en plus de la moyenne de l'arrondissement. L'ancien y tourne maintenant autour de 5 000 €/m2, avec des pointes à 6 000 €/m2 au plus près du parc Georges Brassens. Construit en lieu et place des anciens abattoirs de Vaugirard, celui-ci est le plus récent : créé en 1991, original et charmant, il intègre les vestiges pittoresques des abattoirs et des aménagements particuliers, comme un jardin des senteurs, un potager, une vigne, et même un rucher pédagogique. Avec son marché aux livres, qui réunit tous les week-ends les amateurs de bouquins, ses petites terrasses de café, il a "boosté les ventes", pour reprendre l'expression d'un agent immobilier. Les constructions récentes ont également apporté un nouveau souffle au quartier. C'est dans cette partie du 15e que se concentrent les nouveaux programmes.

DES ADRESSES DE GRANDS LOGEMENTS

DES ADRESSES DE GRANDS LOGEMENTS

"La surface fait partie des prestations et l'on ne peut pas comparer un 5-pièces de 110 m2 avec un 5-pièces de 140 m2", estime Christine Branche. A la surface, l'emplacement constitue aussi un critère de choix. Dans le 2e arrondissement, un programme commercialisé par Saggel Gestion propose une opération rénovée dans un ensemble de type haussmanien où l'on vérifie que la surface n'a pas toujours un lien avec le nombre de pièces : ainsi, Grolée Presqu'île propose un 3-pièces de 115 m2 habitables pour 553 000 €, un 4-pièces de 154 m2 à 742 000 € et un 6-pièces de "seulement" 142 m2, à 685 000 €. L'un des promoteurs spécialisés dans les grandes surfaces de logement synonyme de standing, Cogedim Ric, est l'un de ceux à en avoir le plus vendus en 2004. Dans le 3e arrondissement, l'opération Espace Abondance, à l'angle des rue de l'Abondance et Garibaldi, entre Part-Dieu et Gambetta, dans un environnement de qualité. Un 7-pièces duplex de 177 m2 est commercialisé 608 000 €, pour une livraison au 3e trimestre 2006. C'est dans ce même arrondissement que les Lofts de Montchat sont commercialisés : entre villa et résidence de standing, on y déniche des surfaces pouvant atteindre jusqu'à 190 m2. Si dans le 4e, il faut signaler la Closerie du Magnolia de Severini Pierres & Loisirs avec des 5-pièces duplex, le 5e arrondissement recèle un programme niché dans un îlot de verdure d'un hectare avec tennis et piscine. Le Parc des Cèdres de SLC, groupe Pierre-Eugène Pitance, propose des 5-pièces d'un minimum de 119 m2 avec de très grandes terrasses, à partir de 340 000 €. Cogedim est encore présent dans le 6e arrondissement, avec Carré Ozanam, dans un beau quartier de Lyon, entre la rue Créqui et l'angle des rues Vauban et Louis Blanc. Comme à son habitude, le promoteur réalise de très grandes surfaces : entre 123 et 139 m2 pour les 5-pièces, entre 442 000 et 520 000 € et entre 143 et 172 m2 pour les 6-pièces, dont les budgets sont compris entre 540 000 et 795 000 €. L'opération réalise même des 7-pièces duplex de 206 m2, pour un budget de 845 000 à 860 000 €. Le 9e arrondissement, où Marignan Habitat réalise Villa Capella avec des 5-pièces et quelques duplex, est aussi l'arrondissement où SLC lance Le Monplaisir, dans un quartier coté. Les 4-pièces peuvent atteindre 125 m2 et les 5-pièces ont des surfaces entre 130 et 143 m2, pour une livraison attendue au 2e trimestre 2007. A Lyon, il faut ajouter les cas de Caluire et Cuire et de Villeurbanne, intégrés au marché lyonnais intra-muros : à Villeurbanne, Bouygues Immobilier, avec Villa Auguste, Citalis Cogedim avec Le Clos Sarah ou Rhône Saône Habitat avec Couleur Magenta, disposent dans leurs opérations de surfaces qui peuvent être assez généreuses : des 5-pièces de 152 m2, en duplex, sur l'opération Couleur Magenta ou un 6-pièces duplex de 146 m2 sur le Clos Sarah.

Lille : métropole ouverte et compétitive

Lille : métropole ouverte et compétitive

A moins d'une heure de Paris, à la croisée des grandes capitales du Nord de l'Europe, Lille est devenue incontournable. Sa croissance économique attire de nouveaux ménages en quête d'un meilleur cadre de vie.

Interview René Galy-Dejean, Maire du 15e Arrondissement - Député de Paris

Interview René Galy-Dejean, Maire du 15e Arrondissement - Député de Paris

Indicateur Bertrand : Votre arrondissement est le plus grand de la capitale. Il compte de nombreux espaces verts, dont certains créés ces quinze dernières années. Est-ce là la traduction d'une volonté de préserver une certaine qualité de vie ?

UN ARRONDISSEMENT MULTIPLE

UN ARRONDISSEMENT MULTIPLE

Vivant, le 15e l'est aussi grâce aux nombreuses entreprises qui y ont élu domicile. Le départ de grandes implantations industrielles au milieu du 20e siècle a signifié le début d'une nouvelle dynamique économique, avec l'arrivée d'autres activités. Citons entre autres l'établissement des sièges d'entreprises de l'audiovisuel, comme France Télévisions ou encore l'ouverture du centre hospitalier Georges Pompidou, le plus moderne d'Europe. Sans oublier l'Institut Pasteur et le Commissariat à l'Energie Atomique. La liste est loin d'être exhaustive et il faut y ajouter les dizaines de milliers de voyageurs qui transitent chaque jour par la gare Montparnasse située à l'extrême est de l'arrondissement, sans oublier le Parc des Expositions de la porte de Versailles, qui constitue sans nul doute l'un des pôles d'activités les plus vivants de l'arrondissement avec ses multiples salons, tandis que le Palais des Sports limitrophe abrite de nombreux spectacles.

QUELLE CLIENTÈLE ?

QUELLE CLIENTÈLE ?

Justement, qui dans le secteur neuf achète ce type d'appartement ? Des investisseurs ? "Franchement, on doit les compter sur les doigts d'une main", estime Xavier Longin. Les familles nombreuses ? "Les familles sont de plus en plus rares sur ce type de logement elles se dirigent soit vers la location de maison soit, vers l'achat d'un logement individuel, quitte à s'éloigner du centre de Lyon, poursuit-il. Cependant si ces familles cherchent un grand appartement, elles se contenteront souvent d'un 4-pièces". Or, le 4-pièces représente moins de 10 % des surfaces supérieures à 110 m2. Comme le souligne Christine Branche, directrice commerciale de SLC, Groupe Pierre-Eugène Pitance, un promoteur qui a toujours réalisé de grandes surfaces : "Ces appartements ne signifient pas pour autant qu'ils ont beaucoup de pièces. Certains souhaitent disposer de très grandes surfaces, 180 m2 par exemple, mais avec seulement deux chambres". Le profil de la clientèle acheteuse est, on l'aura compris, de nature assez aisée, qu'il s'agisse de seniors ou d'actifs situés dans une tranche d'âge de 40/45 ans. La nature des acheteurs est forcément liée au budget nécessaire à l'acquisition de ces appartements. Le prix moyen du 4-pièces (surface moyenne de 116 m2) est de 380 000 €, celui du 5-pièces est de 330 000 €, tandis que pour le 6-pièces (149 m2 en moyenne), on atteint les 430 000 €. Un 8-pièces, dans le neuf, s'est même vendu 940 000 € ! Si la moyenne des prix des 5-pièces est inférieure à celle des 4-pièces, la raison en est simple : ce segment de marché est à prendre avec précaution. "Dans les 4-pièces, un programme a été commercialisé aux alentours de 5 000 €/m2, ce qui a modifié la moyenne sur un petit nombre d'appartements, corrige Xavier Longin. De plus, ces prix ne tiennent pas compte de l'implantation des programmes : on mélange des secteurs forts différents. Enfin, il apparaît que certains grands appartements sont parfois vendus plus chers, au mètre carré, que la moyenne de l'opération elle-même".