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Conseils, Actualité

La Courneuve et Aubervilliers : une clientèle exigeante dans le 93

La Courneuve et Aubervilliers : une clientèle exigeante dans le 93

Même parmi les villes dynamiques, la donne évolue. Au 1er trimestre, Saint-Denis a abandonné la place de top bâtisseuse à La Courneuve, où les grues s'affairent depuis les Quatre-Routes jusqu'aux 4 000 en passant par le quartier de la gare. Sur l'ensemble du département, l'offre disponible atteint le niveau des années 1996/2002, proche des 1 200 unités. Une bonne nouvelle contrebalancée par la hausse des prix de 10 % pour un mètre carré oscillant entre 3600 et 3700 e. La Seine- Saint-Denis demeure tout de même le seul département de petite couronne à afficher des tarifs comparables à ceux de grande couronne. A titre d'exemple, Spirit met en vente à La Courneuve des maisons de ville avec garage et jardinet à des prix convainquant les chéquiers les plus rétifs : 230 000 e (3 chambres) et 300 000 e (5-pièces) aux alentours de 2 900/3 000 e/m2. Commercialisé pour moitié depuis novembre 2006, le programme disposait encore, fin septembre, d'une vingtaine de maisons et de quelques 2 et 3-pièces. Point intéressant, le chauffage collectif urbain qui équipe les appartements baisse les charges de 40 %. "Ce n'est pas parce que nous construisons à La Courneuve que nos produits sont moins performants qu'ailleurs. Souvent les acquéreurs s'en inquiètent.Qu'ils se rassurent, ils trouvent une qualité technique identique", martèle la négociatrice. Jugement similaire du directeur des ventes de Cogedim Ventes, Frédéric James, à propos de son programme d'Aubervilliers : "Ici la clientèle est exigeante. Ce sont des primo-accédants qui s'engagent pour 25 à 30 ans. Ils veulent un produit esthétique qui le restera durant cette longue et importante étape de leur vie". En deux mois et demi, le promoteur a conclu 22 réservations à 3 490 e/m2 de moyenne hors parking. Un score qu'il attribue au "côté Art Déco de l'immeuble" et à "l'emplacement à proximité du centre, où la ligne 12 du métro sera prochainement prolongée". Dix clients sont des investisseurs et douze des résidents essentiellement de Seine-Saint- Denis ou d'Aubervilliers. Le prix du 3-pièces, le type de lot le plus couru en Seine-Saint- Denis : 210 000 e pour 59 m2. A Saint-Ouen, règne une atmosphère plus parisienne. Cogedim lance le 15 novembre un programme à prix maîtrisés, derrière les Puces, et s'attend à 50 % de réservations dès le premier week-end. Le Pré-Saint-Gervais affiche un côté village propre à certains quartiers de la capitale. Le président Mitterrand avait sa table au "Pouilly Reuilly", le métro Hoche n'est pas loin. Quatre projets sont sur le marché avec des lofts et des maisons. Pour BPMC, l'un des promoteurs présents, c'est une première sur cette petite commune de 50 hectares. Vincent Hamy, le directeur commercial, aborde ce coup d'envoi avec confiance : "Nous croyons dans l'Est francilien, affirme-t-il. C'est un secteur économiquement plus accessible que l'Ouest, où existent encore quelques zones constructibles avec un réel potentiel de valorisation à moyen terme." Le Pré-Saint-Gervais, quant à lui, "intéresse une clientèle qui ne peut plus acquérir un bien à Charenton, à Vincennes ou dans Paris intra-muros". Comptez entre 4 800 et 5 500 e/m2 pour ce programme. Le lot d'exception, un 123 m2 en duplex, avec jusqu'à six mètres sous plafond pour la partie séjour, qui comporte une terrasse de 55 m2 et s'enlève à 730 000 e.

Reims en effervescence

Reims en effervescence

Désormais à 3/4 d'heure de Paris, Reims connaît actuellement une frénésie immobilière. "Cela explose dans tous les sens du terme, confirme Valérie Guerland, chargée d'études à la direction régionale de l'équipement Champagne-Ardenne. Sur le 1er semestre 2007, nous sommes déjà à 247 appartements neufs mis en vente contre 174 pour toute l'année 2006. Si on regarde les permis de construire, c'est la même tendance avec 1 033 appartements autorisés à la vente lors des 6 premiers mois de l'année contre 419 en 2006". Plus largement, depuis le début de l'année, 90 000 m2 de logement neuf ont été autorisés par la municipalité. Dans le même temps, les prix ne cessent de monter : le mètre carré neuf valait en moyenne 2 200 e fin 2004 contre près de 2 750 e aujourd'hui. "Nous assistons clairement à une augmentation des prix, reconnaît Eric Citerne, directeur du service d'urbanisme à la mairie de Reims. La loi de l'offre et de la demande joue pleinement. Il y a trop de besoins par rapport à ce qui est disponible". Avec des tarifs qui varient toutefois sensiblement. Dernière construction d'envergure au coeur de la cité champenoise, les 78 appartements du Carré Royal, sur le site des anciennes Galeries Rémoises, se sont ainsi vendus à 3 200 e/m2 en 2005. Ils seront disponibles courant 2008. "Au centre, dans le neuf, pour un bien de qualité, au dernier étage avec terrasse et parking, on peut aujourd'hui tabler sur un mètre carré à 4 000-4 500 r", souligne l'agence Claire Waida.

Des produits pour tous, des étudiants aux familles nombreuses

Des produits pour tous, des étudiants aux familles nombreuses

Dans ce contexte, tout laisse penser que la croissance soutenue des prix du marché - entre 13 et 16 % en moyenne depuis 2000 avec un doublement des prix de la pierre en 6 ans - s'appuie ici sur des bases solides. Les produits proposés aujourd'hui sur le marché oscillent entre 2 417 et 4 537 e/m2, avec une moyenne autour de 3 537 e/m2. De nombreuses résidences se déclinent du studio au 6-pièces, pour satisfaire aussi bien la demande des 60 000 étudiants que des familles nombreuses soucieuses de rester dans le centre. Côté ventes, l'actualité est maintenant à des produits qui seront livrés entre fin 2008 et fin 2009. Nexity George V achève la commercialisation de la résidence Au Bonheur des Dames dans le quartier Emile-Zola, du Carré R'L à la Butte Sainte-Anne et de Libre Cours, sur le célèbre Cour des Cinquante Otages. Le promoteur national Kaufman & Broad, très présent sur la ville avec au moins 7 programmes en cours de commercialisation dans Nantes, dispose notamment de nombreuses opportunités au Clos du Plessis, une résidence de 16 logements, vendus à 3 494 e/m2 en moyenne. Il affiche encore Le 2 Meusnier de Querlon, un programme haut de gamme tout près du parc du Procé. "Vendus au prix moyen de 4 050 r/m2, chaque logement bénéficie d'un plan minutieusement étudié", assure le commercialisateur. Enfin, tandis que les premières pierres sont déjà posées, Les Parvis de Longchamps proposent encore des 2, 3 et 4-pièces (à partir de 290 000 e pour 81,4 m2). Dans le quartier des Hauts-Pavés, le troisième grand promoteur national engagé sur la ville, Promogim, termine la vente de sa Villa des Hauts-Pavés avec encore quelques 3-pièces, entre 52 et 67 m2 à partir de 204 000 e hors parking. Sous des couleurs plus "locales", c'est Espacil qui occupe le terrain. Le promoteur breton développe 3 programmes, dans le centre (la Résidence Bella-Maria rue Paul-Bellamy), dans le quartier du jardin des Plantes, qui se trouve être également à proximité de la gare (les Jardins de la Comète) et à Doulon.

Un horizon conjoncturel dégagé ?

Un horizon conjoncturel dégagé ?

Existe-t-il aujourd'hui des signes d'inquiétude sur le marché immobilier ? Pas en matière de prix : "La moyenne de 3 300 r/m2 est conforme à ce que l'on observe par ailleurs, à Nantes, Bordeaux ou Toulouse, souligne Philippe Gadelle. Les promoteurs sont très attentifs au maintien de ce prix". Petit bémol dans ce concert de louanges, le taux de désistement s'accentue, passant de 10/15 % jusqu'en 2006 à 20 % en 2007. Ce taux, que reconnaît Philippe Gadelle et que confirment de nombreux promoteurs, est en fait un phénomène répandu sur les marchés immobiliers. Ceci n'a pas, pour l'instant, de conséquences sur les rythmes de commercialisation. Le rythme des ventes est passé de 8,6 à 7,9 % dans les mêmes périodes, ce qui reste un très bon pourcentage."Disons que nous enregistrions jusqu'ici des rythmes de ventes anormaux et que nous venons enfin de retrouver des rythmes plus sereins, estime Vincent Marsicano, directeur régional commercial de Nexity Groupe George V. Le stock est de 8 mois et même s'il augmentait, la marge serait encore importante : "Pour disposer d'un stock dur, ce qui n'est pas mauvais en soi, il faudrait atteindre 12 mois, avance Philippe Gadelle. Cela va arriver, nous estimons, dans le domaine immobilier, qu'un an de stock est nécessaire car, plus l'offre est large, plus elle rencontre la demande".

Sur l’île, un nouveau quartier de Portzamparc

Sur l’île, un nouveau quartier de Portzamparc

Le grand lancement du moment, c'est le Tripode,"un projet ambitieux et exceptionnel", selon Jean-Marc Ayrault, le maire de la ville, "sans équivalent ailleurs en France", ajoutait Jean-Luc Poitevin, le président de Nexity Villes et Projets, lors de sa présentation. Sur les anciens terrains de l'énorme Tripode fermé en 1994 pour cause d'amiante, c'est tout un ensemble urbain qui verra le jour en 2009, sous la direction de l'architecte Christian de Portzamparc. 20 000 m2 de bureaux accueilleront notamment Véolia. Des commerces de proximité seront installés le long du canal et des grandes enseignes spécialisées (Castorama par exemple) ont déjà prévu leur installation. Côté logements, 124 appartements seront répartis sur quatre bâtiments, tous orientés sud-ouest. La première tranche est sur le point d'être lancée, autour de 3 500 e/m2 (2 900 e en primoaccession). Sur la ligne du BusWay, un bus ultrarapide en site propre et sur les bords de Loire, il pourra aussi attirer les investisseurs, avec des produits à partir de 3 000 e/m2. Présent sur l'île aussi, Promogim continue ses Résidences Quai, quatre ensembles résidentiels entre deux allées piétonnes et un square planté, une centaine d'appartements en tout et quelques maisons. Bouwfonds Marignan s'apprête enfin à lancer Monte- Cristo, "avec des appartements atypiques, aux beaux volumes de style loft et des appartements plus traditionnels".

L’AVIS DE LOÏC CANTIN Président du CINA (club immobilier Nantes Atlantique)

L’AVIS DE LOÏC CANTIN Président du CINA (club immobilier Nantes Atlantique)

Le CINA est une structure exceptionnelle en France, qui réunit tous les acteurs locaux de l'immobilier (FPC, notaires, établissements bancaires, chambre de commerce, etc.). Son président, Loïc Cantin, plaide pour une révision des schémas qui régissent la promotion immobilière.

Le 77 des villes et le 77 des champs

Le 77 des villes et le 77 des champs

Vous doutiez-vous que les Franciliens de grande couronne étaient les plus heureux de leur sort ? Selon l'enquête Logement de l'Insee, près des trois-quarts des habitants de grande couronne s'estiment bien logés alors que les deux tiers seulement des ménages de zone centrale partagent cet avis. Ceci s'explique par la structure du parc immobilier comptant "davantage de petits logements anciens, moins confortables ou de logements locatifs, au centre de l'agglomération qu'en périphérie." Dans les secteurs plus excentrés relève l'Insee, "Les constructions récentes sont de meilleure qualité, les maisons individuelles offrant des surfaces plus grandes sont plus nombreuses et la proportion de propriétaires, en général plus satisfaits, est plus élevée." Un bon point pour la Seine-et-Marne !

L'Epa Orly/Rungis/Seine Amont prêt à l'offensive.

L'Epa Orly/Rungis/Seine Amont prêt à l'offensive.

Cinq mille hectares où vivent 330 000 habitants sont en jeu dans le cadre de l'Opération d'intérêt national Orsa (Orly/ Rungis/Seine Amont). Le 11 juillet, le premier conseil d'administration de l'Epa/Orsa s'est réuni à Choisy-le-Roi, composé notamment des représentants des douze communes concernées (Ablon, Alfortville, Chevilly- Larue, Choisy-le-Roi, Ivry-sur-Seine, Orly, Rungis, Thiais, Valenton, Villeneuvele- Roi, Villeneuve-Saint-Georges et Vitrysur- Seine). Un turbo qui devrait accélérer, chaque année, la construction de 3 000 logements et la création de 1 000 emplois d'autant que le secteur dispose d'une mécanique bien huilée : disponibilités foncières, sites stratégiques (Orly, marché d'intérêt national de Rungis, triage de Villeneuve-Saint- Georges), réseau de grandes entreprises, dont le pôle Médicen et le site de Sanofi- Aventis. Le projet de "métro pour la banlieue" Orbival, retenu dans le Schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF), est plus que jamais dans le collimateur. Des études vont démarrer de même qu'une communication vers les Valdemarnais pour les associer à "ce projet essentiel au devenir de notre département," précise le conseil général qui soutient activement ce métro. De leur côté, les Aéroports de Paris vont faire "re-décoller" Orly, où se dessine l'un des projets tertiaires phares d'Ile-de-France avec centre de congrès, bureaux, pôle de services... Une première tranche devrait sortir de terre en 2010. Dans ce contexte, un investissement sur le secteur pourrait se révéler un bon cru. A Choisy-le-Roi par exemple, où cinq à six promotions comportent des emplacements sélectifs. Le 3-pièces de Brand-Pril, situé dans un quartier pavillonnaire à 500 m de l'A86, est cédé 220 000 e. "Je connais des programmes sur la N20,dans les Hauts-de-Seine, dont les lots valent le double, argumente le gérant de la copromotion Slim Maaref. Citons un produit dédié à l'investissement pur : la résidence pour étudiants de Résides Etudes à Vitry au rendement de 4,80 %. Le studio de 18 m2 part à 65 000 e. En ce moment, le marché de la résidence avec services (tourisme, affaires, étudiants, seniors…) s'avère globalement en croissance.

L’immobilier neuf Quelle analyse ?

L’immobilier neuf Quelle analyse ?

“Les fondamentaux du marché du logement neuf sont toujours solides. Il manque actuellement en France des logements aussi bien pour les accédants traditionnels à la propriété, que dans le secteur social. Par ailleurs, les taux d’intérêt sont toujours très attractifs. La crise des “subprimes” aux Etats-Unis, conjuguée à une crise immobilière profonde (l’offre commerciale représente plus de deux ans d’activité), peut créer en Europe et en France un certain attentisme. Nous restons évidemment vigilants.”.

Le 93 : tantôt parisien, tantôt en renouveau

Le 93 : tantôt parisien, tantôt en renouveau

En Seine-Saint-Denis, les indicateurs commencent à virer au vert sur la Plaine de France. Ce périmètre couvre une partie du Val d'Oise et de la Seine-Saint-Denis sur 300 km2 entre Paris et Roissy. Selon les données de La Poste sur les emménagements et les déménagements, la population retrouve le chemin de la croissance sur Plaine Commune (Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis, Stains, Villetaneuse, Epinaysur- Seine) et sur le pôle du Bourget (Drancy, Le Bourget, Dugny, Le Blanc-Mesnil). Un peu plus de 3 000 logements ont été réalisés en 2005 et de 4 000 en 2006, représentant 11 % de la construction de la région pour 8 % de la population. Ces deux dernières années ont aussi été fastes pour les bureaux, dont les volumes ont presque triplé alors qu'ils augmentaient de 40 % sur l'Ile-de-France. "Jusqu'à présent, ce territoire suivait les mêmes évolutions que la région, mais avec une progression inférieure. Aujourd'hui, la situation s'infléchit. Le secteur change au point de devenir leader sur certains indicateurs, comme la construction de bureaux et de logements", se plaît à annoncer Marie-Laure Papaix, chargée de mission économique de l'Etablissement public d'aménagement (Epa) Plaine de France.

Nantes : sous les pavés, la ville

Nantes : sous les pavés, la ville

La ville riche d'histoire et de projets se renouvelle sur elle-même et exploite ses friches industrielles pour attirer toujours plus d'habitants et de nouvelles réalisations.

Marne-la-Vallée : une offre diversifiée, mais moins importante.

Marne-la-Vallée : une offre diversifiée, mais moins importante.

S'il est un secteur qui sort des clichés de la banlieue, c'est Val d'Europe. Une "ville à la Française" construite au milieu des champs avec des immeubles bourgeois d'inspiration haussmannienne, des rues larges pour voir le jour et des places de petite taille pour ne pas se sentir perdu. En moins de vingt ans, cinq microscopiques bourgs sont devenus ainsi la première destination touristique d'Europe : Bailly- Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Serris et Magny-le-Hongre. L'offre immobilière du moment est contrastée. A Magny, la plus pavillonnaire des villes, on trouve les villas de Domaines de Charmes® entre 560 000 et 600 000 e. Des surfaces de 170 m2 habitables avec vrais jardins de 700 à 1 000m2. La commercialisation a démarré il y a un an et les deux tiers des produits sont vendus. Si un léger tassement s'est ressenti en mai, le négociateur reconnaît "avoir des touches depuis quelques week-ends d'ouverture". Les travaux ont débuté pour une livraison prochaine dans six mois. Côté ville, à proximité du centre commercial, Promogim propose à Serris un programme également en phase travaux. Le 3-pièces de format classique (63 m2) se négocie 216 200 e. A Bailly, cinq promotions suivent leurs cours (Nexity Féréal, la Générale de Promotion, Kaufman & Broad, CFH, Icade Capri et Sogeprom). Les grandes surfaces sont légion, allant jusqu'au 7-pièces de 195 m2 à 630 000 e. L'espace : le plus de la grande couronne ! Les équipements se renouvellent : depuis juin, la gare accueille le TGV Est. La nouvelle médiathèque sera inaugurée ce mois-ci, après avoir attiré 1500 visiteurs en avant-première. Cependant, bien que la Seine-et-Marne résiste au tassement ambiant des volumes, le ralentissement se confirme sur Marne-la- Vallée (260 ventes au 1er trimestre au lieu de 480 il y a un an). Le prix moyen du département était de 3 470 e/m2 fin mars. La hausse des prix se maintient à 5 % en raison du nombre conséquent de commercialisations.

Le lien continu avec l’Asie

Le lien continu avec l’Asie

Apparemment le pupitre ne nuit pas à l’exercice du feutre. Arte Charpentier figure au top des agences internationales avec ses 140 collaborateurs et ses bureaux, entre autres, à Shanghai, au Cambodge, en Corée, dans les Emirats et en Espagne. “L’architecture s’est internationalisée à mesure que les technologies de transmission des images ont progressé, constate l’architecte. Livrer bataille dans ces compétitions au bout du monde exige une farouche énergie.Ce sont des matchs rudes et intenses”. La victoire dans l’un de ces “combats” a propulsé l’agence à l’international : en 1994, Arte a remporté le concours de l’opéra de Shanghai, le plus grand projet culturel de Chine. Dans la foulée, se sont enchaînées des réalisations souvent de taille colossale : l’avenue du Siècle, artère principale du quartier d’affaires de Pudong, le siège de General Motors, la ville nouvelle de Nanhui… Le lien avec l’Asie s’avère pérenne. Tout jeune architecte, Charpentier a enseigné au Cambodge. Durant huit ans, il a présidé l’Association des Amis d’Angkor, oeuvrant pour la culture khmère.

Un pont sur la Madeleine désenclave Malakoff

Un pont sur la Madeleine désenclave Malakoff

L'autre grand chantier du jour est juste en face de la pointe Est de l'île, à Malakoff : ce quartier HLM qui a été construit dans les années 60 fait l'objet d'un grand projet de rénovation. Il sera bientôt désenclavé par la construction d'un nouveau pont sur le bras de la Madeleine. Ces prochaines années, avec les 15 ha des friches du Pré-Gauchet, il connaîtra un second souffle avec 1 400 nouveaux logements, 130 000 m2 de bureaux et d'équipements (piscine, collège, centre socio-culturel). C'est là que Nexity a décidé d'investir sur EuroNantes, des appartements du studio au 4-pièces, à partir de 71 300 e pour 18 m2. Il propose aussi Chroma, une résidence aux allures "résolument contemporaines dans le nouveau quartier Malakoff,à deux minutes de la gare, de la Cité des congrès et du canal Saint- Félix", avec un ticket d'entrée à 80 800 e pour un studio de 18 m2. Les chantiers se poursuivent ailleurs, avec des grues omniprésentes dans le ciel nantais et pas moins d'une quinzaine de programmes en cours de promotion intra muros et une petite dizaine alentour. La confiance est au rendez-vous côté institutionnels et promoteurs comme côté acheteurs. L'agglomération urbaine, déjà forte de 577 000 habitants, devrait atteindre, selon les récentes estimations de son agence d'urbanisme, l'AURAN, 640 000 personnes en 2020. Et ce, sans prendre en compte l'expansion de la couronne périurbaine. Parmi les nouveaux venus, on compte beaucoup de cadres et de professions de service. Selon Nantes Développement, l'agence de développement économique de la communauté de communes, le nombre d'emplois salariés y a crû de 27 % entre 1997 et 2004. Pour faire face et entretenir la dynamique, la communauté de communes a dessiné un véritable plan de bataille. En 2004, elle a validé son nouveau programme local de l'habitat, défini pour au moins cinq années avec trois objectifs affichés. Elle veut construire des logements plus nombreux (environ 3 900 par an dont 3 000 en accession libre), plus variés (du studio à la maison individuelle en tenant compte de tous les besoins spécifiques, des étudiants, des familles nombreuses ou des personnes âgées) et enfin, plus accessibles avec des dispositifs de soutien au pouvoir d'achat immobilier (cf. prêt à 0 % nantais).