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Conseils, Actualité

Le centre-ville reste une valeur sûre

Le centre-ville reste une valeur sûre

En attendant que tous ces projets prennent corps, ceux qui cherchent à acheter du neuf dans le centre-ville peuvent se tourner vers la place Lafayette, réputée pour son grand marché, où Bouygues Immobilier commercialise encore une dizaine d'appartements à des prix autour de 3 400 e/m2. Même ordre de prix pour Villa Quinconce, proche de l'hôtel de ville dont la livraison est prévue début 2009. En remontant au-delà du palais de justice, tout au bout de l'avenue Pasteur, l'îlôt Desjardins offre davantage de choix. Sur cette ancienne caserne prendra place un parc public habité, alliant espaces de détente et 400 logements organisés autour d'une prairie rustique, l'ensemble mêlant maisons et petits collectifs.

Avant de sauter le pas...

Avant de sauter le pas...

L'achat d'un logement engage - souvent - pour de nombreuses années. Cela vaut bien la peine de s'offrir le temps de la réflexion ! Avant de donner votre feu vert, étudiez donc minutieusement votre projet. Première étape, le choix d'un professionnel irréprochable. Pour trouver la perle rare, multipliez les pistes : bouche-à-oreille bien sûr, mais aussi l'étude approfondie de la presse spécialisée, les nombreux salons de l'immobilier... Dans tous les cas, choisissez un professionnel qui justifie qu'il est couvert par une assurance garantissant son activité générale et sa responsabilité en cas de malfaçons. Feuilletez attentivement les catalogues des promoteurs-constructeurs. Si possible, demandez à voir leurs anciennes réalisations. Et, bien sûr, faites un détour par leurs appartements ou maisons témoins. Véritables "vitrines" des opérations, ils sont soigneusement mis en scène. Ils vous donneront bien sûr une idée plus précise que des photos ou des notices techniques. Mais ne vous laissez pas influencer par la décoration forcément très soignée. Les logements exposés peuvent aussi contenir de nombreuses options très sympathiques... mais non comprises dans le tarif de base !

En vert et contre tout

En vert et contre tout

Vivre en harmonie avec la nature, c'est aussi la faire entrer dans son logement. Un mouvement en forte accélération. A la campagne, c'est simple, la verdure, les beaux paysages sont partout. Mais les “urbains” veulent eux aussi se mettre au vert ! Les toits, les façades végétalisées devraient connaître un fort développement dans les années à venir. Le système des plantes verticales est promis à un bel avenir. L'habitat du futur accordera donc une plus large place à la nature, ce qui pourra se traduire par plus de terrasses, de vérandas fleuries. Le succès actuel du jardinage est un signe fort de cette tendance.

Ecologique et économique

Ecologique et économique

Pourtant, derrière cette apparente simplicité, la Bonne Maison cache des trésors d'ingéniosité. Ce nouveau concept, qui sera commercialisé courant 2008, permet d'économiser 85% d'énergie par rapport à une habitation normale. Pour atteindre ce résultat, une attention particulière a été apportée à l'enveloppe de la maison. Celle-ci bénéficie d'une isolation renforcée, d'une rupture totale des ponts thermiques (zones par lesquelles la chaleur s'échappe facilement), de fenêtres à triple vitrage et d'une réduction de la perméabilité à l’air des murs grâce à une membrane spéciale. Tout a été pensé pour que cette maison puisse au mieux utiliser les énergies renouvelables. C'est ainsi que 68 % des ouvertures sont disposées au sud, tandis que la façade nord est pratiquement fermée. La production d'eau chaude sanitaire se fait par panneaux solaires et la maison bénéficie d'un double flux sur un puits canadien (système géothermique), garantissant un air propre et tempéré en été comme en hiver. La Bonne Maison promet une température idéale sans aucun système de chauffage classique, à l'exception d'un poêle à haute performance. Ainsi, la consommation énergétique en chauffage est estimée à 12 kw/m2/an, contre 70 kw/m2/an pour les constructions standards.

Une offre diversifiée

Une offre diversifiée

Tandis que Promogim lance à Mandelieu- La Napoule, Louisiane, une nouvelle opération sise sur les berges de la Siagne, face à l'île de Robinson, Real Immo Invest termine la commercialisation de Carré Marine, une résidence de tourisme de 45 appartements, du 2 au 3-pièces avec vue sur la marina et le massif de l'Estérel, attendue pour le 2e trimestre 2008. A Saint-Laurentdu- Var, Bouwfonds Marignan lance Les Opalines, une résidence de 38 logements en deux bâtiments dans le coeur du secteur des Pugets. Le 3-pièces de 66 m2 est proposé à partir de 274 000 e, pour une livraison prévue au 4e trimestre 2008. A Nice, l'offre est intéressante avec Corniche d'Azur des Nouveaux Constructeurs, 23 logements, dans un domaine clos avec piscine, sur la Corniche fleurie.

Les flux migratoires de l'aire urbaine Lyonnaise

Les flux migratoires de l'aire urbaine Lyonnaise

Le directeur associé d'Adéquation, Laurent Escobar, analyse l'évolution des marchés immobiliers et conseille les promoteurs sur leur programmation. Selon lui, deux flux migratoires se distinguent actuellement sur l'aire urbaine lyonnaise : "Le premier se compose d'acquéreurs à la recherche d'un produit à moins de 2 800 r/m2, comme un 3-pièces de 180 000 r". Hormis à Vaulx-en- Velin, où ce type de produit neuf se négocie dans les 130 000 e, peu d'opportunités se présentent sur l'agglomération à ce prix. Les alternatives ? "Acquérir un appartement ancien coûtant 15 % de moins, mais les surfaces perdues alourdissent au final le montant à débourser. Ou quitter la métropole pour une agglomération dont l'immobilier demeure plus abordable et les transports assez pratiques pour continuer à travailler sur Lyon". L'autre groupe de migrateurs "dispose d'une capacité financière supérieure et cherche une maison à moins de 350 000 r." Le coquet petit home valant dans les 500 000 e sur Lyon et l'Ouest, l'acquéreur potentiel plie bagages pour se mettre au vert éventuellement jusque dans la Loire, l'Isère ou l'Ain. La hausse des prix entraîne de nouveaux comportements d'achat. De même que le déploiement récent ou dans un proche avenir des transports en commun : lignes de tramway et de métro en périphérie Est, TER supplémentaires, construction de la halte Jean Massé d'où partiront les trains régionaux en 2009…

Mener une enquête de terrain

Mener une enquête de terrain

“Pour éviter d’investir dans une résidence étudiante à Saint-Paul-les Dax où, il n’y a pas… d’étudiants, il faut ouvrir les yeux et les oreilles”, conseille Alain Amram, directeur commercial régional de Primaxia. Pas question de s’en tenir à la plaquette du promoteur pour signer la promesse d’achat. Il est impératif de se rendre sur place pour connaître précisément l’emplacement et l’environnement du bien convoité. Cette visite de repérage doit vous permettre de vérifier que le marché locatif n’est pas déjà saturé ou en passe de l’être. Pour cela, levez le nez : comptez le nombre de grues et donc le nombre de chantiers en cours. Idem pour les panneaux de commercialisation des programmes neufs. Un petit détour ou quelques coups de fil aux agences immobilières du coin s’impose. Vous saurez rapidement si le marché de la location est tendu (ce qui est positif en vue de votre prochain investissement) ou si au contraire, l’offre de biens est supérieure à la demande. Par la même occasion, vous glanerez des infos sur les loyers pratiqués sur le territoire. “Si on vous a promis 12 r/m2 et que les loyers en vigueur ne dépassent pas 8 r, vous devrez revoir vos prétentions de loyer à la baisse pour garantir la location de votre bien”, prévient Pascal Brasseur, de BNP Invest Immo. Pour en savoir davantage sur ce dernier sujet, vous aurez évidemment pris soin de consulter les études immobilières des grands réseaux de gestionnaires de biens (Lamy, Foncier) qui chaque année, listent, ville par ville, les prix du mètre carré en location. Un coup de fil en mairie, à la chambre de commerce et d’industrie locale, mais aussi un coup d’oeil à la presse locale, devraient également vous fournir de précieuses informations sur les projets de business et sur les futures écoles et universités. Un territoire éligible au label des pôles de compétitivité est par exemple une bonne opportunité. Consulter les grandes données statistiques nationales (évolution de la population, nombre d’étudiants, migration…) permet également de suivre l’évolution démographique du lieu. Déficitaire ou excédentaire. “On sait par exemple que 1 000 nouvelles familles débarquent chaque mois à Montpellier et qu’elles recherchent des biens plus grands que ceux qu’elles possédaient avant. Investir dans des grandes surfaces dans le quartier de la nouvelle mairie peut paraître judicieux”, conclut Alain Amram.

Panoplie de garanties

Panoplie de garanties

En cours de construction, le futur propriétaire dispose de deux garanties financières. La garantie de remboursement apporte l'assurance à l'acquéreur que les sommes qu'il a versées avant l'ouverture du chantier lui seront remboursées si le chantier ne débute pas, par exemple en cas de dépôt de bilan du constructeur ou bien si le permis de construire n'est pas accordé. Quant à la garantie de livraison, elle permet, en cas de non respect de délais ou de prix, d'exiger du garant qu'il se substitue au constructeur pour obtenir l'achèvement de la maison et la prise en charge du surcoût éventuel, en cas de défaillance de ce dernier. Ces garanties sont délivrées par les banques ou les compagnies d'assurances. Elles courent de l'ouverture du chantier jusqu'à la réception sans réserve ou à la levée des réserves dénoncées lors de la réception. A compter du jour de la réception des travaux, les nouveaux propriétaires ne sont pas laissés à l'abandon. Pendant dix ans, ils pourront faire jouer une garantie en cas d'anomalie. Les professionnels qui ne souscrivent pas d'assurance encourent des sanctions pénales. La garantie de parfait achèvement dure un an, à compter de la réception du logement.

Les Parisiens voient grand

Les Parisiens voient grand

D'après une enquête du CSA, réalisée à la demande du maire de Saint-Cloud Eric Berdoati, 25 % des Clodoaldiens sont arrivés sur la ville depuis 2001. Par rapport aux anciens habitants, ils sont plus jeunes (74 % ont entre 25 et 49 ans) et le quart d'entre eux habitait Paris auparavant. Une vague de Parisiens qui n'est pas pour autant un raz-demarée. Même schéma à Boulogne, Issy-les- Moulineaux et Levallois, les communes que choisissent respectivement les habitants du 16e, 15e et 17e arrondissements. Clichy aussi voit arriver des Parisiens mais plutôt du haut du 17e et du 18e. Tout se passe comme s'ils déplaçaient les frontières de l'arrondissement à défaut de pouvoir repousser les murs de leur appartement.

Investisseurs immobiliers en recul ?

Investisseurs immobiliers en recul ?

Les opérateurs observent depuis quelques mois sinon un retrait des investisseurs, en tout cas un attentisme :"Si le constat est juste, il importe d'être prudent sur les causes, souligne Christine Carniel, directrice commerciale régional de Bouwfonds Marignan. Si la bourse devient plus incertaine et que de nouvelles lois en matière de défiscalisation voient le jour, cette tendance peut s'inverser". Longtemps, la part des investisseurs a été majoritaire sur ce territoire de Haute- Garonne :"Le marché a tendance à se réguler et ce mécanisme se traduit par une baisse de la part des investisseurs", explique Daniel Mari, chef de produit chez Cogedim. Pourtant, si l'investisseur de réseaux est plus frileux, il n'en va pas de même des investisseurs locaux qui semblent porter une confiance sereine à leur territoire. C'est en tout cas l'analyse de Jean-Baptiste Guieu, gérant de l'agence toulousaine de la Sagec : "L'investisseur de proximité n'a pas disparu, loin de là. Celui que l'on voit moins, c'est l'investisseur qui venait via des réseaux extérieurs de commercialisation et qui achetait de l'immobilier au même titre qu'un placement quelconque.La raison est simple : l'investisseur local est suffisamment à l'aise avec le marché pour confirmer sa démarche d'acquisition à but locatif. C'est la preuve que le marché arrive à maturité".

“Voir grand” sur le long terme

“Voir grand” sur le long terme

Maintenant, si vous investissez pour vos vieux jours, donc à plus long terme, les appartements familiaux semblent plus appropriés. Leur revente est plus rapide et plus avantageuse que celles des petites surfaces. Et puis les locataires, en général des familles, sont plus stables que les occupants des petites surfaces. A condition là encore d’opter pour le bon emplacement à savoir proche des commerces et des infrastructures scolaires et périscolaires… réputées. Si vous envisagez un jour d’habiter le logement que vous vous apprêtez à acheter, il est clair que vous devez choisir une région, une ville où vous rêvez de passer votre retraite. Dans ce cas allez-y à l’affectif. Faites-vous plaisir avant tout. Si votre optique est de vous servir de cet investissement comme d’une rente pour votre retraite, passez le marché locatif au crible. La progression des loyers des maisons est très contrastée d’une région à une autre : elle explose en région parisienne (+ 5,9 % en 2007 contre - 2,1% en 2006), elle s’accélère en dans le Sud-Ouest (+ 2,8 % en 2007 et + 0,2% en 2006), se stabilise dans le Centre et dans les Alpes, mais s’effondre dans le Sud-Est (- 4 % en 2007 contre + 3,4 % en 2006). Soyez également attentifs aux attentes des locataires locaux. Inutile d’investir dans un somptueux appartement si la “coutume locale” est davantage à l’habitat en maison. Et inversement.

L’aménagement de la Plaine du Var

L’aménagement de la Plaine du Var

Depuis des années, l'inquiétude s'est transformée en réalité. Au regard des prix pratiqués, les actifs locaux semblent baisser les bras sur le secteur neuf. Comme le souligne le président de la FNAIM au sujet de l'agglomération niçoise,"nous constatons une très forte corrélation entre niveau de prix et volume des ventes, dans une agglomération où la majeure partie des transactions concerne très majoritairement des actifs en résidence principale". C'est qu'en matière d'actifs locaux, le secteur de la revente est un bon indicateur. Même si les prix n'ont progressé que de 9 % sur le département en année glissante, c'est-à-dire contenue à un seul chiffre à défaut de mieux, le prix moyen au mètre carré habitable est de 3 816 e. Sur la Communauté d'agglomération Nice Côte d'Azur, le prix moyen a progressé de 10 % en l'espace d'un an. A Antibes ou Nice, la prise de conscience de la nécessité de mesures d'envergure progresse rapidement. L'aménagement de la Plaine du Var va non seulement permettre de restructurer un territoire de 2 500 ha, mais aussi de créer de nouveaux quartiers grâce à des réserves foncières.

De nouvelles exonérations

De nouvelles exonérations

La loi sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat, dite “le paquet fiscal” du nouveau gouvernement prévoit l’exonération des droits de succession entre époux ou partenaires pacsés. Les donations entre époux restent soumises au régime actuel, c'est-à-dire un abattement de 76 000 e. Mais ce régime est étendu aux donations entre partenaires pacsés. Une amélioration sensible puisqu’auparavant, ils n’avaient droit qu’à 57 000 e. Par ailleurs, une instruction fiscale du 24 juillet dernier vient d’étendre l’exonération d’imposition des plus values réalisées sur la résidence principale. Ainsi, les concubins et pacsés vendant un logement (ou en cours de construction) qui était leur résidence principale sont désormais exonérés de plus value sur la cession dès lors qu’ils se séparent.

Des projets plein les cartons

Des projets plein les cartons

De l'autre côté de la Maine, un important projet est également à l'ordre du jour autour du pôle universitaire. Notamment la nouvelle cité universitaire internationale qui devient opérationnelle à compter de la rentrée prochaine et accueillera quelque 400 étudiants supplémentaires. Parallèlement, une résidence avec services de 60 logements ouvrira également ses portes. S'y ajouteront 17 500 m2 de bureaux et commerces. Place François 1er, @phone, une société de conseils en systèmes informatiques, s'installe d'ailleurs sur 5 000 m2 de bureaux. A plus long terme (2020), le projet de déplacement du MIN (marché d'intérêt national) devrait libérer de l'espace pour construire des logements, des bureaux, des équipements, des commerces…. Et ce, en partie le long des berges de la Maine qui font, elles-mêmes, l'objet d'un grand projet de reconquête. C'est d'ailleurs en vue de ce réaménagement des berges que vient d'être construit un équipement emblématique de la ville : Le Quai, un lieu culturel ouvert aussi bien à la danse, à la musique qu'au théâtre et à l'Opéra. En face, sur l'autre rive, a pris place "Fleur d'Eau", un nouveau centre commercial où les Angevins peuvent désormais faire leurs emplettes. Le secteur sud de la gare Saint-Laud n'échappera pas non plus à la frénésie de construction qui règne ici. Mais là, ce sont surtout les activités économiques qui seront privilégiées.

Opération en indivision

Opération en indivision

Compte tenu du prix de l'immobilier,nous souhaitons, avec la soeur et le frère de mon épouse acheter en commun une maison dans les Yvelines, peut-on bénéficier du prêt à taux zéro ? (Maïté J.,Versailles, 78)

“Voir petit” pour le court terme

“Voir petit” pour le court terme

Vous souhaitez un bon rendement immédiat et vous avez des impératifs de défiscalisation, les petites surfaces sont les plus appropriées à vos besoins. Pourquoi ? D’abord parce qu’elles représentent près des deux tiers du marché locatif actuel. Donc la demande est forte sur ce créneau. Et puis, le loyer moyen y est toujours plus élevé que pour les grands logements. Selon les derniers chiffres de la FNAIM, les petites surfaces (studios ou 1-pièce) se louent en moyenne 15,50 e/m2 alors que les 4 et 5-pièces affichent respectivement des moyennes à 9,4 e/m2 et 10,10 e/m2. “En centre-ville, la rentabilité locative d’un studio neuf avoisine les 4 % contre moins de 3 % pour les grands appartements”, constate Pascal Brasseur, directeur général de BNP Paribas Invest Immo. Ceci à condition évidemment qu’il soit bien placé. S’il se situe dans une ville universitaire, la proximité du campus et des transports s’impose. Si vous visez une clientèle de jeunes cadres dynamiques célibataires, investir à proximité d’un quartier d’affaires ou d’une future zone d’activités paraît plus opportun. Une erreur de localisation peut entraîner des périodes de vacance de locataires plus ou moins longues. De même en prenant l’option “studio ou 2-pièces”, vous vous exposez à un turn-over des locataires plus important. Tous les deux ans voire chaque année dans les villes universitaires. Outre les frais de remise en état plus récurrents, vous exposez donc à des vacances locatives plus fréquentes. Mis bout à bout, le nombre de jours non loués peut rogner le montant de vos revenus fonciers. Voire, si vous n’avez pas souscrit d’assurance contre la vacance des locataires ou si votre franchise est de trois mois, cela peut poser des problèmes de remboursement des mensualités de votre prêt. “Dans une entreprise, il y a des flux entrants et des flux sortants et en cas de coup dur, il faut être capable de faire face pendant un, deux ou trois mois. Et bien quand on investit dans l’immobilier c’est la même chose. Rien ne vous permet de dire que les loyers couvriront toujours les mensualités du crédit. Il faut donc ajuster sa surface en fonction de sa capacité à s’autofinancer en cas de coup dur”, conseille Mathieu Toulza-Dubonnet, dirigeant de MTD Finance, cabinet de gestion de patrimoine et de défiscalisation immobilière. En revanche, “si le particulier investisseur dispose d’un budget conséquent, l a tout intérêt à investir dans deux ou trois studios que dans un 4-pièces. En ne mettant pas tous ses oeufs dans le même panier, il minimise les risques de vacance locative”, suggère Patrick Champaud, directeur du marché de l’investissement locatif du Crédit Foncier.