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Conseils, Actualité

A Paris, des adresses de prestige

A Paris, des adresses de prestige

Ville d'exception dans le coeur de ceux qui l'habitent comme dans celui de ceux qui rêvent d'y trouver un pied-à-terre, Paris est chiche en produits neufs. On en compte environ 700 par an. Plusieurs programmes font néanmoins l'actualité et tous, ou presque, offrent d'excellentes prestations. Dans le 15e arrondissement, où le mètre carré moyen s'affiche à 9 200 e, le groupe Accueil commercialise le Grenelle, une résidence de 11 appartements dessinée par Philippe Alliaume. Près du Champs-de-Mars, les surfaces y sont généreuses, lumineuses, ouvertes sur de beaux balcons et de somptueuses terrasses. Attendu sur le boulevard Garibaldi, ce programme promet des matériaux et une conception de qualité, à l'image des autres chantiers du groupe, à savoir les Terrasses Saint-Georges dans le 9e, les Patios des Ternes rue Pierre-Demours dans le 17e (un programme qui comptera 3 maisons !) ou encore un projet de 20 appartements en vente lot par lot, également dans le 15e. Ce secteur compte d'autres opportunités. Le promoteur Ogic y commercialise par exemple Seine Eiffel, juste en lisière du 8e arrondissement. L'opération comprend des appartements jusqu'au 5-pièces duplex (1 112 000 e pour 155m2) et deux hôtels particuliers de 6-pièces. A deux pas de la rue Vaugirard, c'est Financière Rive Gauche qui sort de grands volumes, des 4-pièces de 122 à 134 m2 à partir de 1 050 000 e et des 5-pièces jusqu'à 142 m2 et 1 250 000 e. A quelques pâtés de maisons, toujours dans le 15e, il commercialise aussi le Clos Fondary avec des 5-pièces terrasses et des vues imprenables sur tout Paris.

Du terrain au SDRIF

Du terrain au SDRIF

“J’ai appris mon métier d’urbaniste sur le terrain”, confie-t-il. A coups de POS et de schémas directeurs réalisés dans des villes de tous calibres. Des missions d’expatrié lui ont aussi ouvert les yeux sur d’autres mondes, tout particulièrement en Asie et en Afrique. Sans conteste, le moment fort de ces dernières années a été la participation de l’Iaurif au SDRIF (Schéma directeur de la région Ile-de-France), dont il a été le maître d’oeuvre en tant que bureau d’études de la Région. “Une élaboration complexe qui a nécessité 4 ans d’efforts”, précise Dugeny. L’exercice a été mené dans un calendrier impossible à tenir, mais nous avons réussi !” Parallèlement, après avoir travaillé sur le Caire, Beyrouth et Phnom Penh, l’Institut planche sur le schéma directeur du Grand Casablanca, sur Alger et entame également une collaboration avec Tripoli. L’heure est aussi à l’ouverture vers un public moins technique, élus et universitaires par exemple, à partir de la refonte prochaine du site internet et des publications, dont les célèbres Cahiers. La salle de lecture de la médiathèque vient de tripler de surface et offre maintenant 5 000 ouvrages en accès direct.

François Dugeny

François Dugeny

L’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France (Iaurif) a été le maître d’oeuvre du SDRIF. Coup de projecteur sur son directeur général, François Dugeny.

Comme si les bruits étaient absorbés...

Comme si les bruits étaient absorbés...

La gamme Envirolia présente également de nombreuses options : panneaux solaires pour chauffer l’eau sanitaire ou système de récupération des eaux de pluie. Quel que soit le modèle, l’ossature bois assure une grande isolation thermique protégeant tout aussi bien de la chaleur que de la fraîcheur. Le bois est en moyenne 15 fois plus isolant que le béton et garantit de réaliser ainsi d'importantes économies de chauffage. Par ailleurs, il absorbe et rejette naturellement l’humidité. Cette capacité de régulation procure une sensation de bien-être, été comme hiver. Enfin, vous serez surpris par l’absence de résonance, comme si les bruits étaient absorbés. Le bois permet en effet une très bonne isolation phonique et atténue également les bruits aériens en provenance de l'extérieur.

Sécurité incendie

Sécurité incendie

L'incendie d'habitation cause chaque année environ 400 décès en France. Les incendies sont souvent provoqués par une installation électrique défectueuse ou par un équipement de chauffage défaillant. Naturellement, la protection contre les risques d'incendie fait partie des garanties du neuf. Au fil des années, les réglementations se sont renforcées pour assurer une sécurité maximale aux logements. Les fumées sont la principale cause des décès liés aux incendies. La sécurité commence par la prévention. En cas de danger, comment être averti à temps ? Avec un détecteur avertisseur de fumée. C'est essentiel pour détecter les débuts d'incendie, surtout la nuit quand tout le monde dort. C'est facile à trouver (magasins de bricolage) et à installer. Il doit être conforme à la norme NFEN 14 604. Il faut en installer à chaque étage, de préférence près des chambres. Ensuite, l'évacuation rapide des fumées vers l'extérieur est essentielle. C'est le rôle du système de désenfumage qui facilite l'évacuation des personnes et l'intervention des secours. Cet équipement est installé dans les cages d'escalier pour rejeter les fumées et les gaz chauds à l'extérieur grâce à une aération naturelle ou à une ventilation forcée. Il est obligatoire pour les logements récents à partir de trois étages.

Investissement plaisir et confort

Investissement plaisir et confort

Cet investissement plaisir sera d’autant plus rentable et agréable que vous aurez choisi un bien en adéquation avec le marché local et vos attentes personnelles. Actuellement, la France compte 201 000 lits en résidence de tourisme à la montagne. Exit l’ère des cages à lapins ! Les locataires veulent de l’espace pour passer un séjour agréable pas nécessairement les skis au pied. “Aujourd’hui, les gens passent davantage de temps à la montagne pour se balader raquettes aux pieds pendant une heure ou deux.Pour se reposer et se détendre. Pas question pour eux de s’entasser dans un studio cabine de 30 m2”, constate Gabriel Mingeon, directeur commercial et marketing du groupe MGM. Mieux vaut donc investir dans des surfaces plus importantes, qui allient services hôteliers et confort. La recrudescence de la clientèle étrangère tend à tirer les services offerts aux clients vers le haut. Spa, hammam, jacuzzis… certaines résidences avec services n’ont rien à envier aux hôtels 4 étoiles. Attention toutefois, à être en phase avec le marché. Une formule “appartement + centre de remise en forme”, c’est bien, si la clientèle de passage visée a les moyens d’honorer de tels loyers. Sinon, votre bien risque de rester vacant. Pire, le centre de remise en forme risque de fermer ses portes faute de client. Isabelle de Wavrechin, directeur général de Pierre & Vacances Immobilier Conseil, promoteur et exploitant de résidences de tourisme, tempère un peu cette tendance au luxe (voir encadré). Faites plutôt rimer services avec confort quotidien : la fourniture de draps par exemple, la boulangerie à l’accueil de la résidence, la location de matériel de ski et la vente de forfaits sur place… sont toujours très prisés. Côté localisation, rien ne vaut un appartement au coeur d’une station voire au pied des pistes. Des biens très onéreux donc pas forcément très rentables. Les amoureux de la montagne et non de la glisse se laisseront aussi séduire par des stations moins huppées et moins cotées de moyenne altitude en Savoie, Haute-Savoie ainsi que dans les Pyrénées. Dans ce cas, préférez toujours un pied-à-terre au coeur des stations ou des villages. Vous capterez plus facilement une clientèle de retraités. Si toutefois, vous optez pour un bien excentré, veillez à ce que l’exploitant assure un système de navette entre le site et la station.

Sommets du tourisme 9e édition

Sommets du tourisme 9e édition

Les 9e Sommets du tourisme se pencheront les 12, 13 et 14 décembre prochains à Chamonix Mont-Blanc, sur l'immobilier de loisir et le déséquilibre des sites touristiques entre lits commerciaux, résidences secondaires et logements permanents. L'intérêt de cet événement repose sur la présentation de cas novateurs puisés dans le monde entier et de débats autour des différents thèmes, modérés par des experts. Déterminer les besoins futurs d'hébergement et de logement mais aussi les raisons d'investir dans l'immobilier de loisir ; découvrir les innovations dans l'immobilier de loisir ; trouver les réponses pour lutter contre les structures figées de l'hébergement ; développer des stratégies foncières pour les communes touristiques ; élaborer des mesures publiques pour maîtriser le développement du secteur, tels seront les sujets abordés tour à tour durant trois jours qui permettront d'établir un état des lieux de la question.

Des prix toujours élevés

Des prix toujours élevés

Certains pics sont observés comme dans le secteur des Aravis, massif montagneux des Alpes, situé entre l'agglomération d'Annecy, la vallée de l'Arve et le val d'Arly, parfois avec une progression de 20 % des prix à la revente. A La Clusaz, la moyenne des prix de l'existant se situe à 6 000 e/m2 et à Thônes, les prix ont bondi de + 27,5 % en l'espace d'un an ! "En matière d'immobilier de loisirs,nous nous apercevons que l'achat plaisir lié à une démarche familiale devient prépondérant et que les surfaces acquises augmentent régulièrement, souligne Thierry Lejeune. Ainsi à Megève, quasiment aucun logement ne se vend en dessous du 3-pièces". C'est ce que confirme Gabriel Mingeon, directeur commercial du groupe MGM :"Nos clients sont de plus en plus attirés par l'acquisition plaisir, voire un peu passionnelle puisqu'il n'y a aucune disposition fiscale particulière qui leur soit destinée. Grâce à ces acheteurs, le marché de l'immobilier de loisirs haut de gamme se porte toujours aussi bien".

Privilégiez les prêts pas chers !

Privilégiez les prêts pas chers !

En matière d’acquisition, différents prêts permettent de faire des économies sur le coût de votre crédit. D’une part, parce qu’ils ont des taux très attractifs ; d’autre part, parce qu’ils ont le mérite d’être considérés comme faisant partie de votre apport personnel. Il s’agit notamment du prêt 1 % logement, du prêt aux fonctionnaires, du prêt à 0 % et des prêts de l’épargne logement. Le prêt à 0 %. Vous en avez forcément entendu parler. Pour en bénéficier, vous devez répondre à certains critères. Tout d’abord être primo-accédant, c’est-à-dire, n’avoir pas été propriétaire de votre logement de puis au moins deux ans. Ensuite, entrer dans les plafonds de ressources définis. Ainsi, si vous êtes une famille de quatre personnes, vos revenus ne doivent pas dépasser 40 888 e en province et 56 875 e en Ile-de-France, sur la Côte d’Azur ou dans le Genevois français. Le montant du prêt ne peut excéder 20 % du prix total de votre acquisition (porté à 30 ou 40 % dans certaines zones) avec, là encore des plafonds selon qu’il s’agit d’un achat dans le neuf ou dans l’ancien. A titre d’exemple, pour un ménage de quatre personnes achetant un logement neuf, le prêt oscille entre 21 500 et 27 500 e selon la zone géographique. Quant à la durée du prêt, elle est d’autant plus longue que les revenus sont faibles. Pour en faire la demande, il suffit de s’adresser aux banques qui ont signé une convention avec l’Etat (elles sont très nombreuses). Attention : certaines régions, départements ou villes accordent des aides supplémentaires, sous forme de prêt à 0 % complémentaire, de subvention… Si vous avez la chance de bénéficier d’une aide complémentaire par ailleurs, l’Etat peut aussi majorer le prêt à 0 %. Renseignez-vous auprès de votre mairie et de l’Adil (Agence départementale d’information sur le logement) de votre département. Le prêt 1 % logement. Si vous êtes salarié d’une entreprise du secteur privé (non agricole) d’au moins 20 salariés, vous y avez droit. Ce prêt est réservé à ceux qui achètent leur résidence principale pour la première fois ou qui sont mutés pour raisons professionnelles. Vous pouvez financer l’achat d’un logement neuf ou ancien. Le montant du prêt n’est pas très élevé mais sera toujours le bienvenu si vous n’avez que très peu d’apport. Il est limité à 17 600 e en région parisienne, 14 400 e dans les grandes villes et à 11 200 e ailleurs. La durée du prêt peut aller de 5 à 15 ans et son taux ne dépasse pas 1,5 % (hors frais d’assurance et de garantie). Pour en bénéficier, il vous suffit d’en faire la demande auprès de votre employeur ou du comité d’entreprise. Celui- ci peut accorder directement le prêt ou remettre votre dossier à l’organisme collecteur du 1 % logement. Prêt aux fonctionnaires. S’il est moins attractif que le 1 % logement, ce prêt peut vous aider à compléter votre apport si vous êtes fonctionnaire. Son montant est assez faible - entre 1 200 e et moins de 4 000 e selon la zone géographique et la composition du ménage - et son taux pas très attractif, autour de 4 % les trois premières années et 7 % ensuite. Mais, compte tenu de la remontée des taux, il redevient compétitif, du moins les trois premières années. Vous ne pourrez l’obtenir qu’en complément d’un prêt conventionné (Pas ou PC). La demande doit être faite auprès du Crédit Foncier. Prêt de l’épargne logement. Si vous possédez un plan épargne logement (Pel) ouvert depuis au moins 4 ans, c’est le moment de l’utiliser. D’autant que les taux de l’épargne logement redeviennent tout à fait concurrentiels par rapport à ceux pratiqués sur le marché privé. Pour ce qui concerne la dernière génération, le Pel permet d’emprunter jusqu’à 92 000 e à 4,20 %. Un taux que l’on ne trouve pratiquement plus dans les banques. Le remboursement du prêt peut s’étaler sur 2 à 15 ans. Même chose pour le compte épargne logement (Cel) mais le montant du prêt est nettement plus limité : 23 000 e. En revanche, son taux est fixé à 3,50 % (dernière génération de Cel). Prêts du secteur libre, pensez aux courtiers ! Ce sont des prêts qui ne font appel à aucune aide de l’Etat et qui ne sont nullement réglementés. Ils sont distribués par toutes les banques généralistes ou spécialistes du crédit immobilier. La plupart vous proposeront des formules à taux fixe ou révisable. Sachez cependant que les prêts à taux révisable étant quasiment au même niveau que les taux fixes, ils n’ont guère d’intérêt en ce moment. D’autant que les experts tablent plutôt sur une remontée des taux que sur une baisse. D’ailleurs, certaines banques les ont carrément supprimés de leur gamme de crédit. Vous aurez beaucoup plus de choix sur les taux fixes qui se situent aujourd’hui selon Empruntis. com, entre 4,65 % sur 15 ans à 4,75 % sur 20 ans ou encore à 4,85 % sur 25 ans. Au-delà, le taux grimpe à 5,30 % ! Malgré tout, sachez que les taux annoncés sont toujours négociables. Surtout si vous présentez un bon dossier. Et n’hésitez pas à contacter un courtier en crédit qui peut vous faire gagner de 0,20 ou 0,30 point. Pas négligeable en ces temps où le crédit devient plus cher.

L’AVIS DE OLIVIER ZARAGOZA, Maire de Tignes

L’AVIS DE OLIVIER ZARAGOZA, Maire de Tignes

Indicateur Bertrand : Comment gérer l'équilibre en résidence de loisirs et habitat permanent ?

L’AVIS DE NICOLAS PETTEX Directeur marketing et commercial Daniel Féau Conseil immobilier

L’AVIS DE NICOLAS PETTEX Directeur marketing et commercial Daniel Féau Conseil immobilier

"Plus de 60 % des acquéreurs sont étrangers. Ils proviennent pour beaucoup de pays émergents et veulent exclusivement s'installer dans le 1er arrondissement, le 2e, le 3e, le 4e, le 5e, le 6e, le 7e, le 8e, le 16e, le 17e et quelques rues du 9e. En périphérie, Neuilly-sur-Seine commence à être visitée, ainsi que Saint-Cloud pour les personnes qui ne conçoivent pas de vivre en appartement. Ils collectionnent les biens comme les objets d'art. La surveillance des primes exceptionnelles versées aux salariés du monde de la finance et des cabinets d'avocats au niveau international ainsi que le marché de l'art apporte des indicateurs sur les prix auxquels peuvent se vendre des biens exceptionnels qui, sans produits de substitution sur le marché, échappent aux lois classiques de l'offre et de la demande (*). La quête commence souvent à New York. Paris vient ensuite. Les produits neufs intéressent des personnes jeunes et des fortunes récentes. Elles seront séduites par l'audace architecturale, un emplacement exceptionnel et de grandes hauteurs sous plafond. Etant donné le prix du foncier, de telles opérations font souvent peur aux banques. La clientèle est pourtant là, comme l'a illustré récemment le succès du Lord Byron Plaza, rue Lord Byron dans le 8e arrondissement. Avec des parquets en bois exotique, de grandes baies vitrées, des portes en verre sablé et un décor moderne et design, ses appartements se sont vendus rapidement à 20 000 e/m2. Il faudrait parvenir à offrir cette qualité avec des services associés, comme c'est déjà le cas à New York ou Londres. Cette formule assure une meilleure rentabilité économique et devrait rassurer les investisseurs."

L’exploitant sous haute surveillance

L’exploitant sous haute surveillance

Un bon exploitant est l’autre condition nécessaire et indispensable à la réussite d’un investissement à la montagne. Sur le marché, deux types d’exploitants cohabitent : les promoteurs-exploitants et les exploitants extérieurs. Comme vous, les premiers ont intérêt à ce que le bien vieillisse correctement, sinon, cela pourrait leur coûter cher. “Avant de signer avec un exploitant, il faut toujours vérifier ses références. Car c’est lui qui va gérer le bien sur le long terme”, recommande Pascale Jallet, déléguée générale du syndicat national des résidences de tourisme (voir encadré ci-contre). S’il a par exemple mauvaise presse, méfiance. Autre point à surveiller : la diversification de son parc d’appartements. En gérant à la fois des appartements à la mer et à la montagne, il limite les risques de vacance locative en cas d’hiver sans neige ou d’été pluvieux. Ce qui ne manquerait pas de peser sur la rentabilité locative de votre bien. En résidence de tourisme, la rentabilité varie en fonction de la localisation du bien, du marché locatif local, de la formule de rémunération proposée par l’exploitant et de l’occupation ou pas de l’appartement par l’investisseur. La rentabilité, autrement dit, le rapport entre le prix d’achat du bien et les revenus tirés de la location, sera d’autant plus faible que le bien acquis est cher à l’achat. Investir dans une station huppée ou branchée ne vous rapportera donc pas grand-chose. Dans ce cas, misez plutôt sur la plus-value à la revente. Selon les sources, la rentabilité locative en RT oscille entre 1,8 % et 4 % par an. Dans le bail, l’exploitant s’engage donc à vous verser un loyer annuel garanti compris entre 1,8 % et 4 % du montant de l’investissement. Si vous renoncez à l’occupation ponctuelle de votre logement, vous augmentez de fait la rentabilité. Sachez toutefois que les règles du jeu évoluent vers des loyers “variables”. Lors du renouvellement d’un bail, Pierre & Vacances peut proposer une formule “fixe + variable”. L’investisseur se voit garanti un loyer minimum assorti d’une partie variable proportionnelle au taux d’occupation de son logement. “Pour répondre à une demande de la clientèle étrangère”, affirmet- on dans le groupe. Faites-vous bien préciser les règles du jeu dès le départ car vous vous engagez pour 9 ans minimum. Sachez qu’aujourd’hui, la durée minimale des baux proposés est à la hausse. On parle plus souvent de 11 voire 22 ans.

 Zoom sur France Terre

Zoom sur France Terre

Le groupe a réalisé depuis sa création plus de 750 opérations, a aménagé plus de 20 000 terrains et construit plus de 8000logements. France Terre gère aujourd’hui plus de 2 500 logements. Les 140 collaborateurs du groupe sont implantés régionalement à Lyon, Grenoble, Aix en Provence, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lorient et en Ile-de-France. France Terre a créé sa fondation d’entreprise dont la mission est d’accompagner des projets de développement de l’habitat des plus démunis dans le respect et l’intégration de l’environnement. www.france-terre.fr

Conditions d’obtention du pass-foncier

Conditions d’obtention du pass-foncier

• Le Pass-foncier est destiné aux primo-accédants, ceux qui n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années ayant précédé l’opération et dont les ressources ne dépassent pas un plafond.

L’AVIS DE ALAIN BAUDET Responsable marché à la Caisse d’Epargne Paris-Ile-de-France

L’AVIS DE ALAIN BAUDET Responsable marché à la Caisse d’Epargne Paris-Ile-de-France

Alain Baudet : “En 2007, près de 50 % de nos clients ont moins de 35 ans et 35 % sont des primoaccédants alors qu’en 2006, nous avions financé bon nombre d’emprunteurs déjà propriétaires de leur logement. C’est une évolution qui est liée au fait que, pour les jeunes, il devient aujourd’hui plus facile d’acheter que de louer un logement. Mais, si nous avons affaire à une clientèle jeune, il est pour nous hors de question de proposer des prêts sur 50 ans. Nous nous limitons à 30 ans. La durée de nos prêts se situait à 20 ans et demi en 2006, soit 22 mois de plus qu’en 2005 et pour ce qui concerne 2007, cette durée moyenne passe à 22 ans, soit 18 mois de plus qu’en 2006. L’évolution est donc très rapide. Chez nous, ce sont les durées de 20 à 25 ans qui sont plébiscitées, alors qu’il y a seulement sept ou huit ans, c’était 15 ans. Mais par rapport au crédit, nous jouons évidemment notre rôle de conseil en attirant l’attention des acquéreurs sur l’évolution du marché. Certes, les prix ont augmenté de 130 % en dix ans, mais il n’est pas certain que la progression soit la même dans l’avenir. D’ailleurs, les prix se stabilisent en raison du ralentissement du marché. Un ralentissement lié en partie à la crise des subprimes, crise qui a jeté le trouble dans l’esprit des acquéreurs et encouragé certains à différer leur achat. L’accès au crédit est aussi plus difficile. Les prêts à 100 ou 110 % qui étaient courants, sont moins nombreux aujourd’hui.”