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Conseils, Actualité

François Blancard, D. G. du Crédit Foncier

François Blancard, D. G. du Crédit Foncier

Indicateur Bertrand: Le Crédit Foncier vient de publier son enquête trimestrielle. Quels enseignements y puisez-vous sur le marché ?
>François Blancard: De manière générale, nous assistons au ralentissement de l'immobilier résidentiel dans toutes les régions, avec une vraie fracture depuis septembre.
Sur le marché du neuf, par rapport au 3e trimestre 2007, les ventes ont été divisées par deux, mais les prix sont restés élevés en régions, avec de fortes disparités locales : + 1,8 % dans le collectif (3431 €/m2) et +3,7 % dans l'individuel(249 500 €/lot).
L'Ile-de-France vit un blocage. Hormis à Paris, les stocks ont augmenté partout. L'investissement pourrait y devenir une porte de sortie, en raison des tensions sur le locatif.
I.B.: L'ancien suit-il les mêmes tendances?
>F. B. : En régions, le retournement de l'activité est moins marqué, mais les variations de prix plus accentuées : chute de près d'un tiers des transactions, baisse des valeurs au 4e trimestre (- 5 à 10 % sur l'année) dans une vingtaine d'agglomérations.
En Île-de-France, les volumes ont régressé dans l'ensemble des agglomérations et tous les arrondissements de Paris, mais de façon hétérogène : - 50 % dans le 18e, - 20 % dans le 15e, - 70% dans certaines communes de Seine-Saint-Denis…
Le recul des prix atteint - 5 %, sauf à Paris et parfois en 1ère couronne, et nos experts anticipent la poursuite d'une faible activité et d'une correction des valeurs.
“Nous distribuons autant de prêts-relais qu'avant”
I. B. : En tant que banquier, jouez-vous le jeu ?
>F.B. :Nous avons financé, en 2008, 10 % de dossiers en plus pour les particuliers, en dépit d'un marché du crédit à l'habitat moins actif, ce qui nous a permis de gagner des parts de marché.
Nous n'avons pas modifié notre politique d'octroi et notre portefeuille de clientèle s'avère sain, enregistrant peu de défaillances. Nous distribuons autant de prêts-relais qu'auparavant, à hauteur de 60 à 70 % de la valeur du bien en vente.
Nous ne pouvons pas nous priver de ce marché, qui demeure l'une de nos spécificités.
I. B. : Quel jugement portez-vous sur le plan de relance?
>F. B. : Ce plan est cohérent, en ce sens qu'il ne repose pas sur une seule mesure, mais sur plusieurs. Il est pragmatique parce qu'il s'appuie sur des dispositifs existants en les élargissant.
Cela a le mérite de ne pas créer de période d'accoutumance. Reste à aller plus loin dans l'innovation. On pourrait par exemple envisager le démembrement des parties collectives qui demeureraient à la charge des bailleurs sociaux, ou le démembrement intergénérationnel consistant à donner une partie du foncier à un membre de sa famille.
I. B.:Quels conseils donneriez-vous à l'acquéreur ou au vendeur ?
>F. B. : D'analyser le bien, de le comparer avec d'autres, de prendre plusieurs avis et d'en définir le juste prix. Je recommanderais d'être attentif au mix emplacement/qualité du bâti. La valeur d'usage revêt autant d'importance que le site ou l'environnement.
Nous vivons le retour du qualitatif. Si l'acquéreur potentiel est locataire, il a tout intérêt à sauter le pas, puisque les loyers augmentent.

3 QUESTIONS À Gilles Retière, Vice-président de Nantes Métropole en charge de l'habitat

3 QUESTIONS À Gilles Retière, Vice-président de Nantes Métropole en charge de l'habitat

Indicateur Bertrand: Qu'est-il envisagé au niveau local pour limiter la baisse de production de logements, alors que l'on estime les besoins à 12 000 nouveaux logements par an en Loire-Atlantique ?

Acheter sans bourse délier

Acheter sans bourse délier

Du côté des acquéreurs, le moral n'est plus au beau fixe comme au cours de ces dernières années. “La demande se raréfie et tandis qu'avant l'été, sur un même logement, il pouvait y avoir trois acquéreurs, il n'y en a aujourd'hui plus qu'un”, observe la FNAIM (Fédération nationale des agents immobiliers).

L'AVIS DE PHILIPPE POILLEUX, Président de la FPC de Midi-Pyrénées

L'AVIS DE PHILIPPE POILLEUX, Président de la FPC de Midi-Pyrénées

Indicateur Bertrand : Comment se comporte le marché immobilier toulousain ?

Agglomération lyonnaise : De l'offre avant la relance

Agglomération lyonnaise : De l'offre avant la relance

L'offre immobilière dans la métropole lyonnaise est dynamique et plutôt diversifiée. Encore lui faut-il parvenir à satisfaire des acquéreurs potentiels, dont le pouvoir d'achat n'a hélas guère évolué ces dernières années. Enquète.

3 QUESTIONS À Alain Audoubert, Maire de Vitry-sur-Seine

3 QUESTIONS À Alain Audoubert, Maire de Vitry-sur-Seine

Indicateur Bertrand: Vitry possède des réserves foncières, comme les Ardoines. Qu'en est-il?

Île-de-France : Des marchés en pleine mutation

Île-de-France : Des marchés en pleine mutation

Les croissances de prix à deux chiffres ne sont plus de mise dans la région francilienne. Tour d'horizon des futures évolutions, dans le neuf et l'ancien.

Toutes les tendances 2009

Toutes les tendances 2009

Économe en énergie, évolutive, accessible, la maison individuelle poursuit sa révolution.

Le prêt à 0%, grand gagnant des prêts pas chers

Le prêt à 0%, grand gagnant des prêts pas chers

Vous avez droit au prêt à 0 % dès lors que vous êtes primo-accédant (ou que vous n'avez pas été propriétaire depuis deux ans au moins) et que vous achetez votre résidence principale. Mais attention, vos revenus ne doivent pas dépasser certains plafonds.

L'AVIS DE VINCENT CANU, Avocat spécialiste en droit immobilier

L'AVIS DE VINCENT CANU, Avocat spécialiste en droit immobilier

Vincent Canu : Certaines étapes de la Vefa demandent une vigilance particulière de la part des acquéreurs. C'est déjà le cas avant même de signer le contrat de vente. Lorsqu'il signe le contrat de réservation, l'acquéreur a tout intérêt à faire écrire le plus de données techniques possible : parquet plutôt que moquette, cuisine équipée comprise dans le prix, etc. Attention, car tout ce qui n'est pas écrit, et seulement précisé à l'oral, n'a aucune valeur.

3 QUESTIONS À Jean-Luc Laurent - Président de l'EPF d'Île-de-France

3 QUESTIONS À Jean-Luc Laurent - Président de l'EPF d'Île-de-France

Indicateur Bertrand: L'EPF participe-t-il directement à l'accession sociale, par exemple par le portage de terrains dédiés à la maison à 15€/jour?

Les prêts de l'épargne logement redeviennent attractifs

Les prêts de l'épargne logement redeviennent attractifs

Si vous avez épargné sur un compte ou un plan épargne logement (CEL ou PEL) en vue de préparer votre acquisition, vous disposez de la faculté d'obtenir un prêt à taux privilégié : 4,20 % par exemple pour les plans ouverts depuis le 1er août 2003. Certes, ces dernières années, l'épargne logement avait perdu de son intérêt en raison du niveau bas des taux des prêts du secteur libre. Mais ces derniers ayant beaucoup remonté ces derniers mois, l'épargne logement redevient une bonne affaire. Si vous disposez d'un PEL, vous pouvez emprunter jusqu'à 92 000 €(23 000 € dans le cadre d'un CEL). Pour ce qui concerne les taux, ils varient selon la date d'ouverture de votre plan ou compte. Pour les dernières générations de PEL, ce taux oscille entre 4,60% (du 9 juin 1998 à 25 juillet 1999), 4,31 % (du 26 juillet 1999 au 30 juin 2000), 4,97 % (du 1er juillet 2000 au 31 juillet 2003) et 4,20 % depuis le 1er août 2003. Pour le CEL, le taux du prêt est actuellement fixé à 3,50 %. Qu'il s'agisse d'un prêt issu d'un PEL ou d'un CEL, sa durée ne peut excéder 15 ans.

Nord-Est-Centre Retour aux fondamentaux

Nord-Est-Centre Retour aux fondamentaux

Baisses des ventes, durées de commercialisations réduites, opérations remises à plus tard... Ces régions subissent de plein fouet le ralentissement de l'activité.

Le Pass foncier pour une maison à 15 €par jour

Le Pass foncier pour une maison à 15 €par jour

Une maison à 15 € par jour, c'est possible avec le dispositif Pass foncier. Il s'agit d'une nouvelle mesure, mise en place à l'initiative de l'État, de la Caisse des dépôts et du 1 % logement. Pour le moment, elle ne concerne que l'acquisition d'une maison neuve. Mais la loi de Mobilisation pour le logement en préparation devrait élargir son champ d'action à l'acquisition d'un appartement dès l'année prochaine. Son principe ? Vous achetez en deux temps : la maison d'abord, le terrain ensuite. L'achat de la maison s'étale sur 18 à 25 ans, et celui du terrain, sur 15 ans maximum. Là encore, vous devez être primo-accédant et vos ressources ne doivent pas dépasser certains plafonds. À titre d'exemple, pour un couple avec deux enfants, vous ne devez pas gagner plus de 44 425 €en région parisienne ou 40 488 € en province. Mais pour prétendre à une maison à 15 €, il faut plutôt avoir trois personnes à charge et ne gagner que 1 500 à 2 000 € par mois. Autre condition : l'obligation d'obtenir une aide à l'accession de votre commune ou bien de votre département. Si vous faites construire, un organisme désigné par le 1 % logement se charge d'acheter le terrain et vous fait signer un bail à construction qui vous permet de différer l'achat du terrain durant 18 à 25 ans. Pendant ce temps, vous remboursez la maison. À l'issue de cette période, vous vous portez acquéreur du terrain selon des conditions définies au départ.

La bonne maison

La bonne maison

Les éditions Eyrolles publient “La bonne maison”, ouvrage réalisé par Emmanuel Coste et préfacé par Yann Arthus-Bertrand, initiateur du projet. S’inspirant de la “Passiv Haus” allemande, l’architecte Emmanuel Coste a conçu un prototype de maison passive, pensée pour être construite en grande série, sans renoncer à la qualité ni à l’exigence écologique.