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Conseils, Actualité

Périphérie de Lyon : le renouveau du logement neuf

Périphérie de Lyon : le renouveau du logement neuf

Depuis quelques années, la périphérie lyonnaise connaît un certain succès. Cette tendance devrait se confirmer à l'avenir avec de solides opportunités dans l'immobilier neuf à l'est de la capitale rhônalpine. Hit-parade des villes à suivre.

Demande en hausse

Demande en hausse

D'où vient le boom des résidences services ? D'une demande tout d'abord : on connaît la pénurie de logements étudiants et ce ne sont pas les 150 000 chambres proposées par les services publics, par l'intermédiaire du Crous, qui peuvent répondre à l'ensemble des besoins. Dans ce contexte, l'offre du privé s'accélère, avec 12 000 lots prévus cette année. L'intérêt pour cette catégorie de résidences est d'ailleurs marqué par le nombre important de promoteurs nationaux qui s'y engagent, comme Icade (par l'intermédiaire de sa filiale Icade Eurostudiomes), Eiffage, Nexity, Kaufman & Broad, Bouygues.

La gamme Open de Maisons France Confort

La gamme Open de Maisons France Confort

Maisons France Confort lance un nouveau concept de maisons personnalisables. Et ce, à moins de 100 000 e.
Le groupe Maisons France Confort souhaite, avec la gamme Open, proposer à chacun une maison qui lui ressemble. Des maisons qui offrent de très nombreuses variantes : de 70 à 110 m2, de plainpied ou à étage, avec abri voiture ou garage intégré, il y en a pour tous les goûts. Le concept repose avant tout sur une personnalisation du modèle. Chaque propriétaire peut choisir le style de sa façade : Provençal, avec des tuiles vieillies et des génoises ; Design, pour une approche plus contemporaine ou style Elégance pour mettre en valeur les couleurs et les volumes. Quel que soit l'environnement, la maison s'intègre ainsi parfaitement à l'architecture de la région. Une maison évolutive Ces maisons offrent par ailleurs de très nombreuses options, qui permettent de choisir entre différents packs de prestations, compris dans le prix initial de la maison. Afin de gagner en équipements technologiques, le Pack High Tech permet de bénéficier d'une maison sécurisée et câblée (alarme sans fil, précâblage home cinéma et hi-fi). Le Pack Balnéo, avec robinet thermostatique, donne quant à lui la possibilité de transformer la salle de bains en un véritable espace bien-être. Enfin, grâce au Pack Déco vous pourrez personnaliser l'intérieur de la maison (corniche dans le salon, spots intégrés). Conçue dès le départ pour offrir des maisons évolutives, la gamme Open propose d'autre part de moduler l'espace en fonction de votre mode de vie. Vous pourrez à tout moment créer une nouvelle salle d'eau ou un cellier, aménager une suite parentale ou une chambre supplémentaire. A votre convenance et en toute liberté.

Au-delà de 70 ans

Au-delà de 70 ans

Tout emprunteur n'entrant pas dans les critères d'âge et de santé évoqués précédemment n'avait pas toujours la possibilité de bénéficier d'un contrat groupe et devait, pour obtenir son crédit, se tourner vers des contrats individuels dont les primes étaient tout à fait dissuasives. Ce marché des seniors au pouvoir d'achat non négligeable, les compagnies d'assurances comme les établissements de crédit l'ont pris en compte et ont réfléchi à de nouveaux contrats permettant aux emprunteurs sortant du cadre classique d'être tout de même assurés dans des conditions acceptables et donc de pouvoir emprunter pour un achat immobilier. Souvent baptisés seniors, ces contrats ne couvrent que le décès, généralement jusqu'au 80e anniversaire, voire 85e pour certains.

Val-de-Marne :Des projets d'intérêt national

Val-de-Marne :Des projets d'intérêt national

Le développement de la première couronne n'a pas été uniforme. Pour caricaturer, on pourrait dire que l'ouest parisien a bénéficié de l'aménagement de quartiers d'affaires, au premier rang desquels l'emblématique La Défense, tandis que le nord et l'est restaient en retrait. La situation a évolué depuis. L'aménagement du quartier de la Plaine, à Saint-Denis, dans la foulée de l'arrivée du Grand Stade, en est un parfait exemple. Aujourd'hui, le vent du renouveau souffle sur le Val-de-Marne, avec des secteurs déclarés l'an dernier "d'intérêt national". Au menu des projets d'envergure, comme celui de Seine Amont, qui met en valeur le potentiel de développement du département, notamment en matière d'activités économiques et d'emplois. Seine Amont, qui regroupe plusieurs communes du sud-est du département, parmi lesquelles Alfortville, articule son projet de territoire autour de trois grands axes. Le premier concerne la dynamique économique du territoire et met l'accent sur la valorisation des pôles d'excellence du secteur, mais aussi sur le développement de la coopération avec des pôles d'activité voisins, comme celui de Paris ou encore celui d'Orly-Rungis. Le deuxième se penche sur la liaison entre les différentes parties du territoire, en relevant la nécessité d'améliorer les infrastructures de déplacement, les transports en commun reliant les différentes communes entre elles, etc. Enfin, le troisième axe de Seine Amont est basé sur la mise en valeur du territoire, avec notamment la valorisation des bords de Seine et des grands équipements culturels, de formation et de santé.

Christian-Louis Victor, Président de l’UNCMI (Union Nationale des Constructeurs de Maisons Individuelles)

Christian-Louis Victor, Président de l’UNCMI (Union Nationale des Constructeurs de Maisons Individuelles)

Indicateur Bertrand :Quelles sont selon vous les raisons de l'engouement des Français pour la maison individuelle ?
Christian-Louis Victor : Il s'agit d'un attachement séculaire, dû à nos origines rurales. Malgré l'évolution sociologique que l'on peut constater aujourd'hui des comportements et des modes de consommation, nos origines sont là, qui nous font aspirer à vivre dans un environnement que nous maîtrisons. La maison est à la fois un espace partagé et des espaces séparés. C'est l'une des rares formes d'habitat qui permette d'obtenir cette distanciation par rapport à l'environnement et ce rapprochement par rapport à la famille et à ceux qui y vivent. La maison se situe au carrefour du besoin et du désir : le besoin de se loger et le désir de pouvoir, dans une certaine mesure, façonner soi-même son foyer. Un autre aspect important est l'évolution de l'offre financière et des garanties qui y sont liées. Le viager hypothécaire, l'hypothèque rechargeable, font de la maison le "coffre fort" des Français. Lorsque la maison est bien réalisée et bien située, elle leur permet une capacité d'endettement pratiquement infinie.
I.B. :Quelles mesures doivent être prises pour favoriser l'accession à la propriété des primo-accédants ?
C.-L.V. : Il ne faut pas forcément sortir plus de lois. Nous sommes passés d'environ 300 000 à 450 000 logements mis en chantier, dans le même cadre législatif, en disposant des mêmes outils : nous ne demandons donc pas forcément de nouveaux outils. Le prêt à taux zéro, qui a été sauvé il y a quelques mois, est par exemple un excellent outil pour les primo-accédants, d'autant que certaines municipalités et autres collectivités locales, le doublent. La difficulté majeure reste le coût du foncier par rapport au coût global de l'opération et à la capacité d'endettement, notamment des primo-accédants. Les chantiers ouverts par Jean-Louis Borloo, avec la maison à 100 000 e et l'achat en deux temps de la maison et du terrain, constituent d'excellentes pistes. Si cet achat en deux temps se stabilise juridiquement, ce sera un bon moyen de favoriser l'accession à la propriété des ménages les plus modestes. Au milieu des années 90, nous avions une majorité de jeunes ménages primo-accédants parmi les acquéreurs de maisons individuelles. On constate aujourd'hui une décélération au bénéfice de ceux qui ont un apport personnel dû à la revente d'un bien. Il faut retrouver un équilibre pour que l'accession à la propriété de sa maison joue pleinement son rôle d'ascenseur social.
I.B. :Quel bilan tirez-vous des chiffres de l'année 2006 ?
C.-L.V. : La maison individuelle se porte bien. Nous assistons à un atterrissage sur la cime des arbres, le marché se stabilisant à un très haut niveau. Le nombre de ventes enregistre un léger recul, de l'ordre de 1 % en 2006, qui correspond vraiment à un rééquilibrage, après dix années de forte croissance. D'ailleurs, si nous avions dû continuer à soutenir le rythme élevé de ces dix dernières années, nous aurions eu à affronter des problèmes de main d'oeuvre et d'approvisionnement. Quant à l'évolution des prix, on peut dire qu'en tenant compte de l'évolution des surfaces et des prestations – toujours plus importantes – le prix des maisons enregistre plutôt un décalage négatif. Par rapport aux prix du collectif, le coût du foncier a en effet moins d'impact, car il est beaucoup plus élevé en centre-ville qu'en périphérie.
I.B. :On observe des évolutions régionales contrastées. Comment les expliquez-vous ?
C.-L.V. : Le littoral ouest enregistre effectivement une baisse des ventes, de même que l'Est de la France. Il faut souligner que tout le littoral ouest a tracté pendant dix ans vers le point le plus haut le marché de la maison. Certains secteurs restent d'ailleurs toujours aussi dynamiques, comme celui de l'agglomération nantaise. Quant à la baisse globale de la région Ouest, elle illustre le phénomène de rééquilibrage que connaît le marché. A l'inverse, on note que la région Nord-Picardie, qui a connu quelques difficultés, enregistre aujourd'hui une indéniable reprise d'activité. Son positionnement géographique lui permet de profiter de l'espace européen et les nouvelles implantations d'entreprises et d'activités, soutenues par les pouvoirs publics, font revenir des habitants dans cette région à forte identité culturelle. Le développement du logement devrait donc s'y pérenniser.
I.B. : Quelles sont les grandes orientations à suivre pour les constructeurs en 2007 ?
C.-L.V. : Compte tenu de la demande qui reste très forte et de la stabilisation du marché, les constructeurs de maisons individuelles doivent proposer des maisons de qualité, mais qui restent à des prix abordables. Nous avons de nouveaux défis à relever autour de quatre enjeux qui sont fondamentaux pour toute la profession : construire des maisons sociales, à prix abordable ; développer les maisons de ville en optimisant la disponibilité foncière ; réaliser des maisons performantes, en utilisant des matériaux et des procédés de construction innovants et enfin généraliser la maison écologique, économe en énergie. Ce sont, fort logiquement, les thèmes retenus pour le prochain Challenge des maisons innovantes 2007.

Le principe de l'assurance

Le principe de l'assurance

Quel que soit votre âge, vous disposez d'une gamme étendue de crédits, à taux fixe ou révisable, à échéances constantes ou modulables. Et si vous avez un bon apport, vous pouvez même profiter des meilleurs taux du marché. Mais si vous avez passé la cinquantaine ou la soixantaine, la durée de remboursement de votre crédit sera forcément raccourcie par rapport à un emprunteur de 30 ans qui peut aujourd'hui emprunter sur 25, 30, voir 50 ans. D'autant que les banques exigent généralement - et c'est votre intérêt - la souscription d'un contrat d'assurance décès-invalidité. En principe, les contrats groupes des banques permettent de rembourser jusqu'à 70 ans. Cela signifie que si vous empruntez à 60 ans, vous n'aurez qu'une dizaine d'années pour rembourser. Compte tenu de la montée des prix de l'immobilier, votre capacité d'endettement ne vous le permet peut-être pas. Même avec un bon apport. D'où la difficulté d'emprunter passé un certain âge. Reste que les banques ont trouvé la parade, associant à leurs crédits des contrats d'assurance décès spécifiques aux seniors. Dans un tel cas, il est parfois possible de rembourser un emprunt jusqu'à 80, voire 85 ans. Compte tenu de l'augmentation du risque, cette possibilité a un coût relativement élevé.

Vos héritiers

Vos héritiers

Si chacun a la disposition de son patrimoine, le Code civil préserve les droits des héritiers réservataires : tout d’abord les enfants (s’il n’y en a pas, les parents) et depuis la loi du 4 décembre 2001, le conjoint. Au-delà de la réserve héréditaire, la quotité disponible vous permet d’avantager un membre de votre famille ou un tiers. Ces gratifications sont prévues dans le cadre de donations avant décès ou de dispositions testamentaires.

Dynamique marché immobilier neuf bordelais

Dynamique marché immobilier neuf bordelais

A observer le marché bordelais, l'offre est effectivement bien présente. Dans le secteur de Caudéran, Cogedim propose Villa Saint- Amand, une résidence intimiste de 21 appartements, du 2 au 5-pièces, tandis qu'Icade Capri y commercialise la troisième tranche du Parc Montesquieu, avec 86 logements, du studio au 5-pièces, livrable au 2e semestre 2008. Kaufman & Broad termine la vente, dans le même secteur du Square Caudéran, où le 3-pièces est commercialisé à partir de 187 000 e. Au coeur du nouveau quartier de la Bastide et de ses nombreux espaces verts, George V Apollonia réalise L'Autre Quai, de petites résidences qui bénéficieront pour la plupart de vues sur la Garonne. Le 2-pièces de 44,2 m2 vaut 161 000 e et la livraison est attendue pour le 4e trimestre 2007. Bouygues Immobilier signe deux opérations livrables en 2008, à 200 m de l'hôtel de ville, avec le Square Pey Berland, où le 3-pièces est commercialisé à partir de 263 000 e, et avec 17 rue du Ha, une opération de prestige dans le quartier de l'hôtel de ville pour 51 appartements. Groupe Patrice Pichet lance de nombreux programmes à Bordeaux, il offrira 200 logements avec Les Jardins de la Marjolaine, entre les Chartrons et le Jardin public, à un prix moyen de 3 300 e/m2, pour une livraison prévue eu 2e trimestre 2008.

Gestion d'un bien à distance

Gestion d'un bien à distance

Je viens d'acquérir un logement pour le mettre en location. N'étant pas sur place,puis-je confier à un professionnel la gestion complète de ce bien ? (Patrick T.,Marseille,13)

Marseille, la fin de la pénurie

Marseille, la fin de la pénurie

Le marché marseillais, en matière d'offre de logements neufs, est largement sorti de la zone rouge et les opérations prévues cette année, via notamment le secteur de Sainte- Marthe dans le 14e, contribueront à alimenter le marché. En matière de prix, on semble aussi sortir d'un certain brouillard causé par deux paramètres : les implantations géographiques des opérations et les logements à prix maîtrisés. "Les prix n'ont pas baissé à Marseille, avertit Alain Vallet.Nous avons assisté à un transfert de la promotion entre le nord et le sud de la ville et beaucoup d'opérations ont été lancées dans le nord où la promotion immobilière n'existait que peu.Ce mouvement a donné l'impression que les prix fléchissaient, c'est faux !"Quant aux logements à prix maîtrisés qui semblent trouver leur place, Philippe Roux estime que leur annonce a pu provoquer "une certaine confusion dans les esprits des acheteurs potentiels.Beaucoup n'ont pas entendu que le chiffre de 2 400 e/m2 était actualisable avec l'indice BT 01 et ont cru qu'ils entraient dans les critères d'acceptation,ce qui a pu provoquer quelques positions attentistes sur d'autres segments de marché".

L'AVIS DE FRANCK HAMMOUTÈNE Architecte, Equerre d'argent 2006 pour l'extension de la mairie de Marseille

L'AVIS DE FRANCK HAMMOUTÈNE Architecte, Equerre d'argent 2006 pour l'extension de la mairie de Marseille

Indicateur Bertrand. : Quel est l'impact de votre opération sur l'organisation de ce secteur de la ville ?

Seniors, les formules passées au crible

Seniors, les formules passées au crible

A condition d'être en bonne santé, on peut aujourd'hui emprunter à tout âge. Enfin presque… Mais les établissements de crédit font payer cette souplesse. Gros plan sur les formules de prêts destinés aux seniors.

L'AVIS DE YVES FOULON Maire d'Arcachon et conseiller général de la Gironde

L'AVIS DE YVES FOULON Maire d'Arcachon et conseiller général de la Gironde

Indicateur Bertrand : Quels sont les axes de développement de votre commune ?

Massimiliano Fuksas

Massimiliano Fuksas

Chine, Israël, Japon, Autriche, Lituanie… l'architecte italien réussit une belle carrière internationale. Particulièrement apprécié dans l'Hexagone, il travaille actuellement sur plusieurs projets.
En se lançant dans l'architecture, Massimiliano Fuksas imaginait que ce serait "la meilleure façon de ne pas travailler". Erreur fatale ! Des années après, l'architecte reconnaît qu'il s'est engagé dans une activité à temps plus que complet, débordante même. Des regrets ? Il n'en a pas le moindre soupçon, après avoir gagné une réputation qui dépasse les cercles de Rome, où il est né. Il est vrai qu'avec une mère romaine et un père lituanien, Massimiliano Fuksas était voué à ne pas se contenter de ses premiers horizons. "L'architecture développe la démocratie" L'atelier Fuksas, dont les bureaux sont localisés à Rome, à Paris et à Frankfort, emploie une centaine de collaborateurs. Entre deux séjours d'affaires au bout du monde, Massimiliano vit à Rome et à Paris. "Je suis un intermittent", se plaît à dire l'architecte qui parle bien français et a reçu le grand prix de l'architecture française en 1999. A ses côtés, ses équipes conçoivent des projets urbains et des ouvrages qui vont de l'habitat aux bureaux en passant par les hôtels, les musées, les centres commerciaux…"L'architecture développe la démocratie en permettant à une communauté de s'identifier à une oeuvre, martèle Fuksas. Et,avant elle,il faut créer le paysage où elle prendra naissance." Mais ce n'est pas un dogme. "Je ne suis pas un esprit absolu", plaidet- il avec modestie. On perçoit plutôt Fuksas comme un esthète à l'esprit ouvert, se passionnant pour le plus beau bâtiment à ses yeux : Sainte-Sophie, à Istanbul. Son lieu préféré. Un monde de projets Le premier projet de Massimiliano Fuksas a été une salle de sports le long de l'Adriatique. Concours après concours, d'autres commandes ont suivi. Vienne lui doit ses tours jumelles, Shanghai son centre du commerce international, Israël le centre de la paix Shimon Peres… En France, Fuksas a travaillé sur Lyon Confluence et sur les projets urbains de Clichy et du Tremblay. En ce moment, il planche sur une tour à Tokyo pour Armani, un hôtel à Las Vegas, une université au Nigeria et un terminal pour bateaux de croisière à Hambourg. A l'automne, l'atelier démarrera le chantier d'Euromed à Marseille, comportant entre autres une vingtaine de salles de cinéma pour Luc Besson. Le Zénith de Strasbourg, le plus grand de France (10 000 spectateurs), est bien avancé. De même que celui d'Amiens (8 000 places) et les Archives nationales. Pour autant, Massimiliano Fuksas n'oublie pas l'Italie, sa mère patrie : il a dirigé la 7e Biennale de Venise et conçu le siège de Ferrari à Maranello. L'un de ses derniers coups de coeur est un projet de front de mer à Vilnius, en Lituanie. Clin d'oeil aux sources ?

Aix-en-Provence : marché réduit mais pas inexistant

Aix-en-Provence : marché réduit mais pas inexistant

Le marché d'Aix-en-Provence et du pays d'Aix avait connu en 2005 un regain d'activité qui ne se confirme pas en 2006. Par rapport aux 388 mises en vente enregistrées en 2005, l'année dernière a enregistré une baisse de la nouvelle offre de logements avec seulement 283 produits pour 282 ventes. Le stock reste équivalent à celui de l'année précédente avec 187 logements. "Peut-on réellement considérer Aix-en-Provence comme un marché immobilier dans le neuf ?" s'interroge Bernard Bienaimé. Le constat que ce marché est effectivement très étroit est aussi observé sur le pays d'Aix où, de 466 logements mis en vente en 2005, le volume s'est réduit à 265 en 2006. "Le regain constaté en 2005 concernait essentiellement Lambesc, estime Philippe Roux. Et qu'il s'agisse d'Aix-en-Provence ou du pays d'Aix, le tassement de l'an dernier s'explique par la récurrence de la problématique foncière qui est aiguë sur ce territoire."