• Le Figaro.fr
  • Actu
  • Le Scan Politique
  • International
  • Économie
  • Bourse
  • Décideurs
  • Le Scan Éco
  • Sport 24
  • Le Scan Sport
  • Culture
  • Lifestyle
  • Madame
  • Figaro Store
  • FigaroTV
  • TVMag
  • Santé
  • Étudiant
  • Figarochic.cn
  • Histoire
  • Nautisme
  • Golf
  • Figaroscope
  • Voyage
  • Enchères
  • Vin
  • Jardin
  • Météo consult
  • Annuaire santé avec PagesJaunes
  • Le particulier
  • Cadremploi
  • La chaîne météo
  • Keljob
  • Kelformation
  • Ticketac
  • Cplussur

Bordeaux, le prix de la dynamique

La pierre bordelaise a connu un réel engouement. Sa forte attractivité a également pesé sur les valeurs. Nos conseils pour y investir.

Bordeaux, le prix de la dynamique
Bordeaux, le prix de la dynamique

Régulièrement en tête de nombreux palmarès pour son rayonnement ou son cadre de vie, la belle endormie s’est réveillée depuis un moment. « C’est une ville avec un beau patrimoine valorisant », signale Fabienne Romain, directrice du Cabinet Bedin. Pour preuve, l’évolution de ses prix sur un an : si le neuf se contient à + 0,4 %, à 4 290 €/m2, dans l’ancien la progression atteint + 14,84 %, à 4 230 €/m2. Il faut rappeler que les prix à Bordeaux ont quasiment doublé en l'espace d'une décennie.

À lire aussi >>Le palmarès 2019 des villes où investir dans le neuf

Des prix stabilisés ?

« Cependant, la croissance notamment dans le centre s’est un peu calmée au 1er semestre 2019, reprend la dirigeante. Depuis un mois l’activité est bonne, car cette stabilisation des prix stoppe un peu les rétractations. Mais l’investissement a beaucoup baissé en raison des rendements de 2,5 à 3 % qui ne donnaient pas vraiment satisfaction ».

Des Franciliens séduits

Une tendance qui tend à s’inverser grâce à la qualité de vie bordelaise. Il faut dire que la capitale de l’Aquitaine a profondément changé et séduit de nombreux Franciliens. Sa démographie a en effet progressé de + 5,3 % sur les cinq dernières années, ce qui correspond à l’arrivée de plus de 2 000 nouveaux habitants chaque année. En plaçant la capitale à près de 2 heures, l’effet LGV a considérablement changé la donne. Des quartiers jusqu’alors en désamour ont vu leur cote progresser.

À l’exemple de la rive droite de la Garonne, « ou encore le quartier du Bacalan, reprend Fabienne Romain. Il est en pleine évolution avec de nombreuses constructions neuves qui sont sorties de terre. Elles absorbent l’afflux de population sur Bordeaux. Le report s’effectue également sur quelques communes adjacentes, comme Bègles ou Mérignac, là où le tramway est présent ».

À lire aussi >>Palmarès des villes où investir : 4ème Montpellier, l’innovante

Le Bacalan

Au Bacalan, le mètre carré moyen dans l’ancien atteint désormais 3 610 €. Dans le neuf, il faut plutôt compter autour de 4 000 €. A l’exemple de l’opération Bacalan, éligible avec le dispsoitif Pinel, commercialisée par Immo9 qui propose des appartements du studio de 36,5 m2 à 179 000 € au T4 en duplex à 327 000 €.

Le quartier de la gare

Le quartier de la gare profite également de ces nouveaux arrivants. Avec un prix médian à 3 350 €/m2, il attire les investisseurs. « Tout comme le centre, précise Fabienne Romain. Là, il est très difficile de trouver des studios. Du coup, les prix sont hors normes sur ces surfaces ». Avec une tendance forte à la hausse (+25,9 % sur un an), le centre se situe actuellement à 5 500 €/m2, ce qui place ce secteur au top des prix bordelais.

Le Triangle d'or

Dans le fameux Triangle d’or, quartier le plus chic de la ville entre le Cours de l’intendance, le Cours Georges Clémenceau et les allées de Tourny, ou encore à Saint-Seurin ou Chartrons, les prix poursuivent leur envolée avec un mètre carré à plus de 5 700 €.

Dans le neuf, il faut compter autour de 6 000 €/m2. Par exemple, Marignan Immobilier commercialise l’opération Christal Chartrons avec un T2 de 47 m2 à 310 000 € ou un T4 de 87 m2 à 480 000 €.

À lire aussi >>Trois règles pour réussir votre investissement dans le neuf

Capucin

Le secteur Capucin, entre le centre et la gare bénéficie d’un prix dans l’ancien plus modéré à 4 500 €/m2, tout comme Saint-Bruno / Saint-Victor (4 560 €/m2) ou encore Nansouty (4 160 €/m2).

Ces prix n’ont pas poussé les montants des loyers à la hausse, situés en moyenne à 17,1 €/m2 pour un studio (+0,8 % sur un an) ou à 12,9 €/m2 (+2,6 % sur un an). Ils ont plutôt incité « les investisseurs à profiter d’avantage de l’augmentation plus que de la rentabilité instantanée. Par ailleurs, le nouveau contrôle poussé des locations touristiques saisonnières entraîne une baisse de ce type de locations. de Du coup, on voit apparaître beaucoup de locations meublées sur le marché. Ce qui attire les jeunes générations car le logement est prêt à être habité », conclut Fabienne Romain.

Services