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Conseils, Actualité

DES LOGEMENTS PRÊTS À VIVRE

DES LOGEMENTS PRÊTS À VIVRE

"Je ne suis pas bricoleuse et j'avais envie d'un logement sans soucis, sans travaux, où je me sente en sécurité y compris par rapport aux installations électriques, à la chaudière, etc."explique Julie, qui a emménagé cette année dans son 2-pièces flambant neuf, dans une résidence de Neuilly-Plaisance signée Coprim. Le promoteur lui a livré un appartement "prêt à vivre", dans lequel elle a pu choisir la couleur du revêtement mural et celle de la moquette dans la chambre, et surtout, qui répond aux critères actuels de confort et de qualité.

PRIORITÉ AUX JEUNES

PRIORITÉ AUX JEUNES

Quoi qu'il en soit, les formules aujourd'hui proposées sur le marché visent plus précisément deux clientèles. Tout d'abord les investisseurs qui ont bien souvent, compte-tenu du niveau des taux, intérêt à emprunter à 100 % plutôt qu'à se démunir de leur trésorerie, d'autant que les intérêts d'emprunt sont déductibles du revenu foncier, générant ainsi une économie d'impôt. Ensuite, les célibataires en début d'activité et les jeunes couples. "Les banques ne font plus une obsession de l'apport personnel, explique un courtier en crédit, elles regardent l'âge, les revenus et le potentiel d'évolution". Il est vrai qu'en accordant un prêt immobilier, elles obtiennent généralement la domiciliation des revenus et, par ce biais, la vente de nombreux services, qu'il s'agisse de cartes de crédit, d'assurances ou de placements financiers. En cette période de concurrence féroce, c'est conquérir des parts de marché qui compte. Les jeunes diplômés autour de 28/30 ans sont évidemment les plus courtisés. Mais pas seulement. Les moins de 35 ans à revenus modestes mais stables sont également les bienvenus. "Les banques n'analysent plus les dossiers en fonction du risque hypothécaire comme auparavant, c'est-à-dire du potentiel de revente du bien en cas de difficultés de remboursement, mais en mesurant la capacité de remboursement de l'acquéreur, précise Philippe Taboret, les banques préfèrent un client de qualité qui emprunte à 100 % qu'un client moyen qui a besoin d'un financement à 80 %". Dans le premier cas, le taux peut d'ailleurs être plus intéressant que dans le second.

Accompte à verser ?

Accompte à verser ?

J'ai signé un compromis de vente. Le vendeur pouvait-il me demander de lui verser une somme d'argent ? (Dominique K., Limay, 78)

MONTEVRAIN

MONTEVRAIN

Première sortie après Bussy sur l'A4 : Montévrain, un village au charme typiquement briard à la charnière de Bussy Saint-Georges et de Val d'Europe. Desservie par la gare RER de Serris-Montévrain, la commune a classé 120 hectares d'espaces verts non constructibles et conserve un caractère champêtre et reposant. Avec 4 200 habitants recensés en 2002, elle bénéficie néanmoins du développement de la ville nouvelle et construit deux zones d'aménagement concerté au nord, où sont développés des logements, des espaces verts et des activités diversifiées. Le quartier des Frênes abrite deux programmes, 25 maisons dans le Hameau des Frênes par les Domaines de Charme et 38 maisons de 6 et 7-pièces allée des Bosquets, baptisées les Cottages du Bois et construites par Financière Rive Gauche.

PENSEZ AUX PRÊTS CONSTITUTIFS DE L'APPORT PERSONNEL !

PENSEZ AUX PRÊTS CONSTITUTIFS DE L'APPORT PERSONNEL !

Si vous n'avez pas eu la chance d'hériter ou d'épargner suffisamment, peut-être pouvez-vous bénéficier d'un prêt à 0 %, d'un prêt 1 % logement ou d'un prêt épargne logement. Les uns et les autres sont admis dans la constitution de l'apport personnel et vous permettent d'emprunter moins à la banque et dans des conditions souvent plus favorables. D'où une économie sur le coût de votre crédit. Il faut, en effet, se rendre à l'évidence : même si les banques ne font plus beaucoup de différence entre les emprunteurs munis ou non d'un apport, elles réservent tout de même leurs meilleures conditions aux dossiers les moins risqués. Si vous achetez votre résidence principale et que vos revenus ne dépassent pas certains plafonds, vous pouvez par exemple obtenir un prêt à 0 % dont le montant variera selon votre situation familiale et votre localisation de 11 000 à 32 500 € dans le neuf ou de 8 250 à 21 200 € dans l'ancien. Même chose avec le 1 % logement qui vous permet d'emprunter de 11 200 à 17 600 € au taux de 1,5 % sur une durée 5 à 15 ans. Il faut toutefois que vous soyez salarié d'une entreprise d'au moins 10 salariés versant sa participation au 1 % logement. Ce prêt n'est cependant pas automatique et dépend des fonds dont dispose l'entreprise. Quant aux prêts de l'épargne logement, leurs taux sont moins intéressants - ils dépendent de la date de souscription - mais ils sont également pris en compte dans la composition de l'apport personnel. Et si votre plan n'est pas arrivé à terme, vous pourrez peut-être emprunter tout de même. Renseignez-vous auprès de votre banquier.

L'ALLONGEMENT DES DURÉES DE CRÉDIT

L'ALLONGEMENT DES DURÉES DE CRÉDIT

Avant, c'était simple, on empruntait à taux fixe et mensualités constantes, sans pouvoir modifier quoi que ce soit à son crédit. Aujourd'hui, vous avez le choix entre taux fixe et taux révisable, entre mensualités constantes et modulables, entre durée classique ou très longue... Autant d'éléments qui penchent en faveur de l'achat. Face à la flambée des prix de l'immobilier, de telles souplesses tendent à rendre solvables des prétendants à l'accession qui ne l'étaient pas. Mais elles répondent aussi à une évolution des modes de vie. Même si le désir d'accession à la propriété demeure très présent, les Français ne sont plus prêts, comme leurs parents dans le passé, à se priver leur vie durant pour posséder un toit. De ce point de vue, l'allongement de la durée des crédits immobiliers à 25 ou 30 ans, rendu possible grâce au niveau des taux, constitue indéniablement un bouleversement en matière de financement. Alors que la durée moyenne d'un crédit classique n'était, selon l'Anil que de 15 ans et demi en 1998, elle atteignait pratiquement 19 ans en 2002.

Éric Mazoyer - Directeur général Bouygues Immobilier Ile-de-France

Éric Mazoyer - Directeur général Bouygues Immobilier Ile-de-France

Indicateur Bertrand : Quels sont vos principaux programmes à Paris intra-muros ?
Eric Mazoyer : Nous menons une très belle opération dans le cadre de l'aménagement de Paris Seine Rive Gauche, Quai treize, dans le 13e. Après quatre grandes opérations de bureaux, nous avions envie d'inscrire en termes d'architecture et de témoignage une résidence de prestige. Nous avons eu la chance de gagner le concours lancé sur ce terrain proche de la Bibliothèque Nationale de France. C'était également l'occasion de travailler avec le grand architecte Henri Gaudin. L'opération qui comprend 58 logements se commercialise bien et les travaux vont démarrer d'ici la fin de l'année. Par ailleurs, nous terminons le Passage de verre, dans le 9e et avons d'autres projets dans le 13e, rue du Chevaleret notamment. Mais Paris est davantage pour nous une cible d'opportunités plutôt qu'une cible stratégique. Il n'y a pratiquement plus de foncier et les prix ont souvent dépassé le cadre du raisonnable. Aujourd'hui, je regrette que Paris ne puisse répondre à une clientèle familiale. Elle ne peut pas devenir une réserve pour personnes ou très riches ou très pauvres, très jeunes ou âgées. C'est malheureusement la tendance actuelle. Ce danger concerne à la fois les politiques et les opérateurs. Nous avons constaté lors de grandes opérations et à des niveaux de prix très différents, que la clientèle sortante de Paris se rabattait sur le neuf en proche périphérie, Issy à l'ouest, Saint-Denis au nord, faute de trouver une réponse parisienne en terme de logements. En Ile-de-France, nous sentons d'ailleurs que tout le marché est en train de migrer.
I.B. : Justement, parmi vos nombreux programmes en Ile-de-France, quels sont les plus emblématiques ?
E.M. : Il y en a quatre, qui ont en commun leur grande taille : Corentin Celton comprend 480 logements, en centre ville d'Issy-les-Moulineaux dans un cadre historique au cœur d'un parc protégé ; à Carrièressous- Poissy, 450 appartements vendus en accession à la propriété présentent une architecture et un urbanisme de bord de Seine ; à Bussy Saint- Georges, nous réalisons 650 appartements, 5 000 m2 de commerces et 9 000 m2 de bureaux dans une opération baptisée "O Vert". Enfin, au Plessis-Robinson, 250 logements, sur 3 immeubles dont un est en cours de commercialisation.
I.B : Quelles sont vos principales orientations stratégiques ?
E.M. : En premier lieu, la conquête de nouveaux marchés : c'est l'accompagnement de la demande vers une certaine délocalisation qui nous guide. Nous devons anticiper toujours plus loin du foncier, le rendre commercialisable et y élaborer des produits de qualité. Il y a un inter-marché entre les zones d'influences de bassins d'emplois régionaux comme Chartres, Orléans, Montargis, Reims, Compiègne et le marché de seconde, troisième couronne d'Ile-de-France. Car aujourd'hui, les frontières administratives franciliennes n'ont plus de sens. N'oublions pas que Tours, par exemple, n'est qu'à 50 mn de Paris en TGV. Nous devons donc répondre à une vraie demande naissante qui s'accompagne d'une vie meilleure, d'un environnement plus sain, d'une qualité de vie périurbaine. En second lieu, le service : notre show-room. Un client de Bouygues Immobilier peut opter pour des modifications dans tous les domaines de sa gamme et acquérir des produits associés, comme la mise en sécurité de son appartement, l'équipement de sa cuisine, etc.
Enfin, notre organisation géographique. Nous implantons progressivement nos directions régionales sur leur territoire : Grande Couronne à Massy, Grand Ouest à Vélizy et bientôt, Paris- Nord, en proche banlieue.
Notre stratégie et notre organisation sont efficaces car nous pesons aujourd'hui 15 % de parts de marché, contre 9 %, il y a deux ans.
I.B : D'une façon plus générale, quel regard portez-vous sur le marché ?
E.M. : Aujourd'hui, en raison des prix, les clients sont sous très haute pression. Cependant, nous estimons que la décélération des prix sera douce tant que nous serons capables de solvabiliser nos clients sur des zones de marché un peu plus lointaines avec des produits et des services de qualité. Il n'y aura pas de rupture forte tant que les taux resteront à des niveaux aussi bas qu'aujourd'hui (3,5 % environ) et que nous bénéficierons toujours de l'effet refuge de la pierre. Plus que jamais, l'immobilier est une valeur sûre, une épargne pour la retraite.
IB : Qu'est-ce qui a changé dans votre métier ?
E.M. : L'époque de la banalisation à outrance des produits est révolue. Nous effectuons un travail beaucoup plus fin, plus en profondeur sur la conception avec des produits thématiques. Notre objectif est de mettre notre créativité au service de nos clients pour contribuer à leur bien-être. C'est ainsi que la dimension environnementale devient un élément fondamental de notre stratégie. Nous avons donc créé et développé la démarche "Agir vert" pour tous nos programmes de logements. "Agir Vert"s'inscrit dans la démarche HQE(r) qui vise à maîtriser les impacts d'une opération de construction sur l'environnement. Notre métier de promoteur, que nous appelons chez nous "la passion créatrice", est de plus en plus engagé dans l'architecture, le développement durable, dans notre responsabilité de bâtisseur. Je considère toujours qu'un bâtiment est réussi quand c'est un bel objet, et qu'il a vraiment pris sa place, dans la ville et dans son environnement immédiat.

LABELS A GOGO

LABELS A GOGO

Vivrélec, Qualitel, Promotelec, Habitat et Environnement, Haute Qualité Environnementale ? Difficile de s'y retrouver dans la jungle des appellations mystérieuses et de savoir ce qu'elles recouvrent exactement. Disons pour commencer que les promoteurs sont de plus en plus nombreux à faire certifier la qualité de leurs programmes ou de certains aspects, comme l'installation électrique par exemple, par des organismes indépendants qui attribuent leur label en fonction de certains critères.

PLU

PLU

Je possède un terrain à la campagne. La commune ne s'est pas dotée d'un plan local d'urbanisme ; cela signifie-t-il que j'ai toute liberté pour construire ? (Arlette S., Bonneuil, 94)

Interview de Denis Guyaudon - Premier vice-président du SAN* de Val d'Europe et Maire de Serris (* Syndicat d'agglomération nouvelle)

Interview de Denis Guyaudon - Premier vice-président du SAN* de Val d'Europe et Maire de Serris (* Syndicat d'agglomération nouvelle)

En France, les communes en zone de ville nouvelle abandonnent certaines compétences (de développement, comme la construction de crèches, d'écoles, d'infrastructures sportives, etc. ou techniques tels que le traitement des eaux usées et des ordures ménagères) à des syndicats d'agglomérations nouvelles (SAN).

VAL D'EUROPE

VAL D'EUROPE

Sortie suivante : Val d'Europe. Un détail frappe dès l'entrée sur les terres du secteur 4 de Marne-la-Vallée. Ici, l'aménagement de la nature a précédé la construction des logements. À 35 minutes de Paris, la campagne est sur le pas de la porte.

1 % logement

1 % logement

Nous allons acheter un logement ancien avec mon épouse afin d'en faire notre résidence principale. Pouvons-nous chacun bénéficier d'un prêt 1 % logement ? (Bernard D., Noisy-le-Sec, 93)

BUSSY SAINT-GEORGES

BUSSY SAINT-GEORGES

Ces 20 dernières années, plus de 8 000 logements ont vu le jour sur Bussy Saint-Georges, sur le secteur 3 de Marne-la-Vallée. Certains se trouvent dans l'enceinte même d'un superbe golf. Aujourd'hui, les constructions continuent de plus belle. 800 nouveaux logements sortent encore de terre chaque année. La proximité de la nature ne cède pas au développement urbain. En plus de ses 80 hectares d'espaces verts et 5 000 arbres plantés à travers la ville, le parc urbain traversera bientôt la ville d'ouest en est. À son extrémité orientale, le parc du Génitoy sera achevé dès 2006. C'est tout autour de ce nouvel espace que se développent les programmes actuellement. Dans le quartier résidentiel des Cents- Arpents, de nombreuses réalisations sont en cours, dont le domaine de Flore et la Villa Trévise, deux résidences de standing réalisées par France-Pierre.

LA SÉCURITÉ DES TAUX FIXES

LA SÉCURITÉ DES TAUX FIXES

Alors, pourquoi prendre de tels risques lorsque les taux fixes sont très peu chers ? Certains avancent le fait qu'ils sont rigides et pas forcément sans risque. Bien sûr, ceux qui ont eu la mauvaise idée d'emprunter à 10 % au début des années 90 s'en sont certainement mordus les doigts dans la mesure où ils n'ont pas bénéficié des fortes baisses enregistrées par la suite sur les taux révisables. Mais aujourd'hui, rien de tel qu'un taux fixe dont on est sûr qu'il n'évoluera pas durant 15 ou 20 ans. D'autant que les taux sont particulièrement attractifs. Selon Empruntis, en juin dernier, ils ont encore chuté de 0,10 point sur 7 et 25 ans et de 0,15 point sur les autres durées. L'ensemble des banques ont, d'ailleurs suivi le mouvement. Résultat, pour peu que vous ayez un apport important, il vous est possible, aujourd'hui, d'emprunter à un peu plus de 3 % à taux fixe. A ce tarif, vous avez peu de chance de le regretter. A titre d'exemple, A la Société Générale, on annonce le taux fixe à partir de 3,05 % ; à la CaixaBank à 3,50 % et à l'UCB à 3,70 %. Reste que les taux annoncés ne reflètent pas toujours la réalité sur le terrain et que des marges de négociation à la baisse existent, en tout cas pour les barèmes moyens. A condition de ne pas se contenter d'aller voir son banquier mais plutôt de faire le tour des banques. La faiblesse de l'écart entre le taux de l'OAT à 10 ans, autour de 3,35 % au début de l'été et les barèmes à taux fixes les plus attractifs, continue d'illustrer la concurrence acharnée que se livrent les banques pour conquérir des parts de marché. Il est vrai que le prêt immobilier demeure, plus que jamais, un moyen efficace pour fidéliser la clientèle. L'emprunteur aurait tort de se priver d'une telle aubaine !

DES PROJETS POUR LE TRAPEZE

DES PROJETS POUR LE TRAPEZE

Pour la municipalité, priorité est donnée à la naissance d'un quartier à vivre sur cette vaste friche : logements, bureaux et équipements sont à l'ordre du jour. Mais ce sont les travaux de voirie qui vont débuter dès maintenant, pour créer un axe de circulation nord-sud, le Cours de l'Ile Seguin, qui sera l'épine dorsale du nouveau quartier. Quatre grands projets devraient être lancés dans la foulée, d'ici la fin de l'année : un pont reliera le quartier à l'île et un parking de 600 places verra le jour sous l'envol du pont. A l'angle du futur Cours de l'Ile Seguin et de la rue du Vieux Pont de Sèvres, un immeuble de bureaux de 11 800 m2 signé par l'agence Jean-Paul Viguier, à laquelle on doit notamment les tours de Coeur Défense, accueillera des commerces en rez-de-chaussée. De l'autre côté du futur Cours de l'Ile Seguin, un ensemble de réalisations est prévu sur 45 000 m2 : quartier à part entière, autour d'un grand jardin central, le projet comprend six opérations différentes, avec logements, bureaux, commerces et crèche. C'est l'architecte Roger Diener qui devra veiller à la cohérence de l'ensemble. En façade sur la Seine, Norman Foster - le "père" du viaduc de Millau - aura quant à lui la charge de concevoir un ensemble de bureaux et de logements, entre fleuve et parc. Sur 14 000 m2, l'ensemble de logements devra comprendre un tiers de logements sociaux.

LA SEINE VUE D'ISSY

LA SEINE VUE D'ISSY

De la Zac Quai des Chartreux au Forum Seine, en passant par la Zac des Bords de Seine, le nouveau PLU (Plan Local d'Urbanisme) soigne ses berges ! Déjà largement rénové, ce quartier accueille de nombreux sièges sociaux et emplois : France Telecom, Cap Gemini ou l'Equipe y ont déjà élu domicile. Aux portes de la ville, les bords de Seine comptent quelque 30 hectares sur plus de 2 km : nouveaux immeubles de bureaux, logements, commerces et équipements sont au programme sur ces Zac, qui dessineront un nouveau quartier prêt à accueillir 2 000 nouveaux habitants et 17 000 emplois. Place à l'innovation et à la Très Haute Qualité Environnementale pour les immeubles qui marqueront l'entrée de ville. L'ensemble du projet est en effet marqué du sceau "environnemental" : énergies renouvelables et économiques, avec utilisation maximale de la lumière naturelle et verre réfléchissant pour protéger de la chaleur, climatisation par plafonds rayonnants plutôt que ventilation mécanique, contrôle des consommations et matériaux recyclable sont au programme. Lors de la présentation au public des projets, en juin dernier, l'architecte Christian de Portzamparc, dont le projet de siège social de Bouygues Immobilier compte 19 000 m2 illustrait l'utilité des "façades double peau, qui apportent un confort thermique et un confort visuel, en laissant l'air passer entre deux parois de verre filtrant"... L'architecture des projets phares de la ville est donc à la fois audacieuse et soucieuse du respect de l'environnement et de l'humain, une préoccupation qui se retrouve dans l'abondance de jardins et espaces verts. Depuis le périphérique, on pourra apercevoir la tour de bureaux construite par l'agence américaine Laurinda Spear, en association avec le cabinet paysagiste Arup, en lieu et place de l'ancienne tour EDF, devenue obsolète. Cette réalisation, flanquée de deux bâtiments dont la forme rappelle celle des vagues, accueillera entre autres le siège de Bouygues Telecom. Dans le même esprit, les 46 000 m2 de bureaux signés EOS Generali, flanqués de 3 976 m2 de jardins, rappellent trois bateaux ancrés en bord de Seine et amarrés à un grand bâtiment transversal. Les travaux doivent commencer cet automne, pour une livraison au premier semestre 2008.

HABITER ENTRE SEINE ET JARDINS

HABITER ENTRE SEINE ET JARDINS

Le futur est donc en route à Issy-les-Moulineaux... Mais le présent est aussi bien avancé et la Zac Quai des Chartreux (ex quai de Stalingrad) abrite déjà de belles résidences neuves où trouver l'appartement de vos rêves. L'urbaniste Jean-Michel Wilmotte, aux yeux duquel "l'espace public doit être traité avec le même soin que l'espace privé" et qui parle "d'architecture intérieure des villes" veille sur l'aménagement général de la Zac, véritable "ruban vert épousant les formes de la Seine". Nouveau quartier épanoui entre la passerelle de l'île Saint-Germain et le pont de Billancourt, à vocation nettement résidentielle, il laisse une large place aux espaces verts. Deux immeubles de bureaux viennent orner la pointe de la Zac et plusieurs équipements permettent une vraie vie de quartier, qui se développe autour de commerces de proximité, d'écoles (maternelle, élémentaire et centre de la petite enfance), sans oublier une médiathèque et des espaces de loisirs et de convivialité en bord de Seine, avec notamment une promenade cyclable et piétonne. Côté logements, on retrouve Nexity Seeri et Sefri- Cime, sur des opérations d'envergure. Sefri-Cime a lancé la commercialisation de deux nouvelles résidences, Conti et Montebello en bord de Seine, qui viennent s'ajouter aux immeubles Branly et Tournelle, côté Jardins et à deux pas des écoles et commerces. Architecture de faible hauteur, balcons, terrasses et jardins caractérisent ces réalisations qui comptent 47 appartements en tout et tirent partie de leur cadre exceptionnel. Elles affichent des prix moyens au mètre carré allant de 5 400 à 5 900 €, avec par exemple un 3-pièces de 65 m2 à 320 000 €. Toujours en bord de Seine, Nexity Seeri a lancé la commercialisation du Parc en Seine 2 qui, comme son nom l'indique, succède à un premier programme voisin. Certains des appartements disposent de vues dégagées sur l'île et la plupart bénéficient de balcons et terrasses. Livrable au 1er trimestre 2007, la résidence est déjà largement commercialisée, à des prix comparables à ceux des autres programmes neufs de la Zac, puisque le 3-pièces de 62 m2 s'emporte ici à 316 000 €.