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Investir dans le Grand Est : les 2 points clés

Si Strasbourg la cosmopolite ne cesse d’attirer les acheteurs et les investisseurs, tous les territoires du Grand Est ne peuvent pas en dire autant. Bien que le marché immobilier se montre relativement accessible, de grandes inégalités entre les départements se dégagent. Une tendance qui se confirme par une économie pour le moins moribonde. Présentation de tout ce qu’il faut avoir à l’esprit avant d’investir dans le Grand Est.

Investir dans le Grand Est : les 2 points clés
Investir dans le Grand Est : les 2 points clés

Un marché immobilier accessible et hétéroclite

Premier constat : sur le plan du tarif, le marché immobilier dans le Grand Est est largement en dessous de la moyenne nationale. Selon Century 21, l'achat d'un logement s'est fait à 1 591 €/m2 en moyenne en 2018, soit une progression de 3,6 % sur un an. On est très loin des standards à l'échelle de l'Hexagone : 2 595 €/m2. Plus étonnant encore, les Notaires de France estiment que la moitié des transactions ont été réalisées à un prix compris entre 1 020 et 2 000 €/m2, pour un total de près de 36 000 ventes.

Tous les départements ne sont d'ailleurs pas logés à la même enseigne : le Bas-Rhin, la Marne et le Haut-Rhin affichent les prix les plus élevés, contrairement à la Meuse, la Haute-Marne et les Vosges qui se montrent moins attractives.

Dans ce contexte, le montant d'un achat ou d'un investissement s'est établi à 146 306 € l'année dernière, pour une surface moyenne de 94,2 m2. Le marché semble pourtant légèrement tendu puisque le délai de vente moyen était de seulement 86 jours. Autre élément intéressant : la majorité des acquisitions a été réalisée par des CSP - (les ouvriers, employés et cadres moyens représentent 71,1 % des chats) et des jeunes (les moins de 40 ans cumulent 53,7 % des acquisitions).

Une économie en recul et disparate selon les territoires

Depuis la fusion de la Champagne-Ardenne, de l'Alsace et de la Lorraine, le Grand Est est la 5e région par sa superficie et la 6e par son nombre d'habitants selon la Chambre de commerce et d'industrie.

Malgré un PIB de 150 milliards d'euros, soit 7,1 % de la richesse nationale, la région présente une activité économique moribonde. Pour preuve, le PIB régional diminue en moyenne de 0,8 % par an depuis 2008, tout comme le PIB par habitant (-0,1 %). Le Grand Est peut toutefois compter sur son activité industrielle pour rester attractive. L'automobile, la métallurgie et le textile sont d'ailleurs les principaux moteurs du territoire. Avec un total de 75 000 salariés, le Grand Est est aussi la première région agricole française en termes d'emplois.

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On note également de véritables inégalités entre les différents territoires qui composent le Grand Est. Si l'Alsace tire la région vers le haut, d'autres départements sont en retrait, à l'image de la Champagne-Ardenne. Meilleur exemple de cette différence d'attractivité : la densité de population est de 226 habitants/km2 dans le premier département, contre seulement 52 habitants/km2 dans le second. Une situation qui renforce les inégalités entre ville et campagne, comme Strasbourg, qui ne cesse de gagner du galon, le prouve.

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