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VAL D'EUROPE

Sortie suivante : Val d'Europe. Un détail frappe dès l'entrée sur les terres du secteur 4 de Marne-la-Vallée. Ici, l'aménagement de la nature a précédé la construction des logements. À 35 minutes de Paris, la campagne est sur le pas de la porte.

VAL D'EUROPE
VAL D'EUROPE

"Val d'Europe restera la ville à la campagne", affirme Francis Borézée, vice-président Real Estate development à Disneyland Resort Paris. Depuis 1987, the Walt Disney Company est investi dans le développement du site.

A ses côtés, Epamarne-Epafrance dans le rôle d'aménageur et cinq collectivités locales (Bailly- Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre et Serris) fédérées autour du syndicat d'agglomération nouvelle (SAN), dans l'exploitation du site. Le géant américain s'est engagé dans le développement de près de 2 000 hectares sur trente ans. Le concept fera date dans l'histoire avec une association de fonds publics et privés pour façonner une ville équilibrée entre développement résidentiel et économique. À mi-parcours, le secteur représente le plus important vivier de logements neufs dans la région. Val d'Europe croît au rythme de 500 logements nouveaux chaque année, actuellement commercialisés 3 000 €/m2 en moyenne. Estimé à quelque 5 600 aujourd'hui, le nombre d'unités vendues devrait atteindre 8 500 en fin de contrat en 2017. Parallèlement, 400 entreprises se sont installées sur le secteur. La ville affiche un insolent équilibre 20 000 habitants / 20 000 emplois (dont 12 200 pour Disneyland Resort Paris et 3 000 au centre commercial Val d'Europe) et ambitionne 40 000 habitants pour 40 000 emplois d'ici 2015-2020. Un nouveau parc international d'entreprises, réalisé par le promoteur anglais Arlington, est en plein développement pour accueillir à terme 660 000 m2 de bureaux. Et l'on s'interroge déjà sur des transports en site propre, comme un tramway par exemple, pour les y acheminer. Avec 800 millions à 1,2 milliard d'euros d'investissements privés et 100 millions d'euros d'investissements publics, la troisième phase du développement de Val d'Europe devrait permettre de renforcer encore la présence d'entreprises et de l'activité touristique sur place. Côté logements, le développement du quartier de la Gare est bien amorcé. Avec une dominante de petits immeubles (4 étages maximum) à l'architecture classique, il possède déjà 570 des 850 logements prévus. Les dernières opérations jouent la carte de la mixité avec des programmes en accession (Vinci Immobilier, Financière Rive Gauche), du locatif aidé (Vinci Immobilier pour Immobilière 3F) et deux résidences jeunes (Expansiel Résidétapes et Foyers de Seineet- Marne). Avec des espaces verts très bien implantés, l'avenir du quartier est placé sous le signe de la culture, la petite faiblesse du site, de l'aveu même de Francis Borézée. De nouveaux lieux d'échanges restent encore à inventer. Un parc de 11 hectares a été dessiné pour achever une trame verte jusqu'aux forêts du sud de l'A4. 2,5 hectares sont déjà achevés. Dans le quartier, justement baptisé le Parc sur la commune de Serris, 490 logements ont déjà été construits sur les 950 prévus.

Avec 106 puis 188 logements, Cogedim Meunier y conduit la principale opération. "Après Kensinghton et Berkeley, nous avons commencé la commercialisation de la troisième tranche d'Impérial Park Résidences au mois de mars, au prix moyen de 2 900 €/m2 ", explique Jennifer Sampieri, commercialisatrice. Fin juillet, il restait encore 45 appartements à vendre, principalement des 3-pièces. Egalement sur la commune de Serris, mais dans le quartier du Lac, où 500 logements sont prévus dans les années à venir. Les grues s'affairent actuellement autour du Carré Elysée, avec 126 logements construits par Sorif et commercialisés par Constructa Vente. Le programme haut de gamme avec une architecture néoclassique et un jardin à la Française se situe à quelques pas de la future place de Toscane, annoncée pour début 2006. Dessiné par l'architecte Italien Pier Carlo Bontempi, le futur centre ville de Serris offrira 2 400 m2 de restaurants, commerces et services, une résidence hôtelière, plus de 1 000 m2 d'extension pour le centre commercial Val d'Europe et 390 logements dont deux résidences, services ou investissement locatif et une résidence de 150 suites pour cadres en mobilité et étudiants. L'hôtel de ville de Serris devrait aussi s'y installer. Également en projet d'ici trois ou quatre ans, un marché alimentaire et des manifestations artistiques ou autres.

Des maisons d'inspiration briarde

Plus résidentiel, le quartier du Golf (parce qu'il s'y trouve un golf de 27 trous), entre Magny-le-Hongre et Bailly-Romainvilliers. Avec une large gamme de maisons individuelles ou partagées, il accueille actuellement les chantiers de trois programmes : les 88 logements des demeures du Green de CFH, le domaine du Golf de Coprim et Origines le Golf de Bouygues Immobilier. Ce dernier, sur les terres de Bailly-Romainvilliers, a lancé sa deuxième tranche en septembre.

"Les 45 derniers lots comprennent quatre 3-pièces, quatre 4-pièces et 8 villas-appartements, vendus en moyenne 3 000 €/m2", précise Jorge Sousa de Bouygues Immobilier. Le promoteur a travaillé sur l'authenticité d'une architecture briarde. "Frontons, corniches et moulures ornent les façades. La terre cuite, la ferronnerie et le bois, matériaux traditionnels, ont été privilégiés", ajoute-t-il.

Conformément au cahier des charges de Val d'Europe, la tendance semble en effet être à la maison briarde. Son illustration la plus poussée se situe dans le dernier quartier de Val d'Europe, le Val de France, qui commence tout juste à naître pour recevoir à terme 550 logements. "Une nouvelle génération de maisons individuelles et de petits collectifs va sortir de terre, assure Francis Borézée. L'architecture est humble, mais sort du système de lotissement. Les logements sont conçus en hameaux, avec des chapelets de 2 ou 3 maisons. Plusieurs cœurs forts reproduisent l'équilibre de village. Des effets de rues seront recréés. Commercialement, c'est moins facile qu'une maison au milieu d'une parcelle mais le concept est si fort que ça fonctionne !". À Magny-le-Hongre et quelques pas du domaine Courtalin de Kaufman & Broad, les maisons-témoins de l'opération Courtaline, par Marignan Habitat attestent de toutes les recherches en la matière. "Ces quelques maisons bourgeoises ont le charme des maisons de la Brie, s'enthousiasme le promoteur. Ici, une maison cossue avec son porche d'entrée et sa belle cour carrée. Là, une demeure avec un perron qui rappelle les maisons de maître... On retrouve ici l'atmosphère raffinée et authentique des villages d'Ile-de- France". Le clin d'œil se poursuit jusque dans le détail. De la largeur de la pièce principale au positionnement des tuiles en passant par l'aspect extérieur de la cheminée, tout a été pensé pour allier le charme de la tradition au confort attendu aujourd'hui. Après le succès de commercialisation de la première tranche au printemps, 73 nouvelles maisons sont proposées depuis fin septembre. En bordure d'un bois clair et sur les hauteurs de la vallée du Grand Morin (une rareté sur le terrain assez plat de la ville nouvelle), elles se déclinent en 7 modèles et s'échelonnent entre 350 000 et 670 000 €. À l'automne, European Homes, doit également lancer ici un programme de 43 maisons en hameaux. Réside Études commercialisera une quarantaine de maisons sur des parcelles de 800 à 1 000 m2.

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