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Un marché de transition

Le ralentissement du marché toulousain est effectif. “L'étude sur les avant-contrats révèle une dégradation significative depuis le mois d'août 2008, observe Philippe Pailhès, responsable du Marché immobilier des Notaires de Haute-Garonne. Le volume des biens en cours de transaction est inférieur de 35 %, si l'on ajoute le neuf à l'ancien, par rapport à l'année 2007.

Un marché de transition
Un marché de transition

C'est un coup d'arrêt brutal auquel nous assistons et nous retrouvons un volume comparable à l'année 2004. Ce qui est nouveau, c'est qu'au marché du neuf, dont on voyait qu'il se dégradait, s'est ajouté le secteur de la revente”. Les comportements changent aussi, comme le détaille Philippe Pailhès : “Les primo-accédants qui se tournent vers le secteur de la revente, changent de gamme en même temps que de budget, et préféreront un appartement des années 60 plutôt qu'un logement des années 80”.

Quant au recentrage sur Toulouse même, il est confirmé par l'ensemble des acteurs. Alexandra François-Cuxac, la présidente de l'Observer de l'immobilier toulousain, constate que la chute enregistrée est plus sévère hors de Toulouse, et que la ville-centre “se maintient en raison de la reconstitution de son offre”. C'est aussi le sentiment de Jacques Rubio, directeur régional Sud-Ouest de Kaufman & Broad: “Le resserrement du marché se confirme sur Toulouse et la proche agglomération.

La prise de conscience de la nécessité d'habiter à proximité des moyens de transport et des écoles est devenue réelle”. Non seulement le retour sur Toulouse est une réalité, mais, en outre, certains segments de marché tiennent le cap : ainsi, les biens à moins de 100 000-120 000 € connaissent même un certain regain d'intérêt. L'explication est simple : “Les logements à petits prix attirent ceux qui avaient réalisé des économies et reportent ces sommes déposées en banque sur la pierre, dont ils pressentent que les prix ne vont pas s'effondrer de 10 % en une seule journée”, estime Philippe Pailhès.

De l'autre côté du marché, les produits exceptionnels ne semblent pas décliner et ce segment étroit est toujours aussi apprécié.

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