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Pleins feux sur le gaz

Si le gaz ne vous emballe pas, au point de préférer “zapper” cette énergie, il est peutêtre temps de réviser vos a priori. Car dans le neuf, la norme NF DTU 61.1 assure une sécurité optimale. Tout sauf figée, elle évolue constamment pour répondre au mieux aux nouveaux besoins. Depuis le 1er juillet 1996, l’utilisation de tubes souples simplement emboîtés est interdite pour toute nouvelle installation de gaz. À la place, Gaz de France propose Vissogaz, un système de raccordement pratique et fiable, qui protège efficacement contre le risque que le tuyau se déboîte. Celui-ci se compose notamment d’un “ROAI”, soit un robinet de sécurité gaz à obturation automatique intégrée. En clair, il est muni d’un obturateur de sécurité interrompant automatiquement le passage du gaz en cas de débit subitement élevé, à cause d’un débranchement ou d’un sectionnement du tuyau flexible. Il garantit une étanchéité parfaite, une totale résistance à l’arrachement (quand vous tirez la cuisinière pour nettoyer derrière, par exemple), et l’impossibilité de désemboîter. Installé sur les brûleurs, le “dispositif de sécurité de flamme” contrôle en permanence la présence de la flamme et coupe automatiquement l’arrivée de gaz naturel en cas d’extinction accidentelle : débordement d’une casserole ou courant d’air, par exemple. Créée par la loi du 21 juillet 1983 relative à la sécurité des consommateurs, la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) est une autorité administrative indépendante. Sa mission : émettre des avis (plus de 400 à ce jour), destinés aux pouvoirs publics, aux professionnels et aux consommateurs, sur tous types de produits et services présentant des risques. “Dans l’habitat, 43% des avis que nous émettons concernent les appareils électriques ou fonctionnant au gaz, relève Guy Le Golf, conseiller technique. Les conditions d’installation des chaudières à gaz posent parfois problème”. Heureusement, le certificat de conformité protège l’acquéreur. Ce document est délivré par l’installateur au propriétaire en fin de chantier. Il atteste que les travaux ont été réalisés conformément à la réglementation en vigueur. C’est un document à conserver précieusement, car il engage la responsabilité de l’installateur. Autre problème soulevé par la Commission de la sécurité des consommateurs: la dangerosité des lampes halogènes portatives. “Elles diffusent une température de contact extrêmement élevée (parfois plus de 200°C). Elles sont d’autant plus dangereuses quand elles ne possèdent plus leur calot de protection.En contact avec une couette, elles peuvent provoquer des incendies, affirme Guy Le Golf. Nous souhaitons leur suppression pure et simple.Heureusement, le marché s’assèche de lui-même. Trois raisons à cela : le coût de l’énergie, la prise en compte des problèmes de sécurité, et enfin, le rejet pur et simple de cet éclairage, qui diffuse une lumière trop agressive. Nous conseillons donc aux consommateurs d’opter plutôt pour des luminaires offrant des températures de surface bien inférieures, notamment ceux équipés de lampes basse consommation.”

Pleins feux sur le gaz
Pleins feux sur le gaz

Protection incendie

La protection contre les risques d’incendie est un autre atout du neuf. Comment se manifeste-t-elle ? D’une part, par le développement de nouveaux matériaux, plus résistants aux flammes et dégageant moins de fumées toxiques à la chaleur. D’autre part, par la généralisation d’un ensemble de règles qui, mises bout à bout, assurent une sécurité quasiment sans faille. Trois objectifs, indissociables : la tenue mécanique du bâtiment, autrement dit, sa résistance à la chaleur, le désenfumage, et la maîtrise du développement de l’incendie. Un constat : les fumées sont la principale cause des décès liés aux incendies. Or, à peine 1 % des logements français sont équipés de détecteurs de fumée (contre 98 % des foyers en Norvège). Le détecteur s’active alors que la fumée se forme dans une pièce. Il avertit les occupants d’un logement dès que l’incendie se déclare et leur permet de maîtriser le départ du feu ou de fuir sans subir des émanations, diminuant ainsi le taux de mortalité. L’incendie de nuit est le plus meurtrier, car il peut couver pendant plusieurs heures avant que les flammes n’apparaissent et les victimes sont alors intoxiquées pendant leur sommeil. Alors qu’une réglementation sur le sujet pourrait être adoptée dans l’Hexagone, la Commission de sécurité des consommateurs recommande à ces derniers d’installer dès maintenant dans leur logement ces détecteurs-avertisseurs de fumée. Prédire pour mieux sécuriser : c’est l’objectif de l’Ingénierie sécurité incendie (ISI). Comment assurer l’évacuation des personnes et leur mise en sécurité en cas d’incendie ? Peut-on prévoir l’impact du feu sur les matériaux ? Comment évaluer le comportement d’un ouvrage en telle situation ? Quels sont les scénarios de propagation du feu à l’intérieur d’un bâtiment donné ? L’attitude des occupants est-elle susceptible d’avoir des répercussions sur l’évolution du sinistre ? L’ingénierie de la sécurité incendie permet d’adapter les mesures de prévention à appliquer en fonction des constructions, des matériaux ainsi que des feux plausibles (voir l’encadré “3 questions à Charles Baloche”). Cette méthode prend en compte les dangers inhérents à une construction spécifique, et adapte les moyens de protection à mettre en oeuvre afin d’atteindre le niveau de sécurité recherché. L’enjeu : la maîtrise du risque incendie par le biais de scénarios identifiés. C’est une démarche alternative très prometteuse.

À l’abri des indésirables

Les mesures et équipements de protection contre les effractions ne font l’objet d’aucune réglementation. Pourtant, promoteurs, constructeurs et industriels ont bien compris que cette demande était croissante chez les particuliers, et s’efforcent d’y répondre le mieux possible. En France, on compte un vol toutes les trois minutes. L’accès privilégié par les cambrioleurs ? La porte d’entrée, tout simplement ! Pour assurer sa solidité, il faut la traiter dans son ensemble. Rien ne sert, par exemple, d’avoir une serrure très solide si la porte en elle-même peut être défoncée à coups de poing ! Aujourd’hui, les systèmes antidégondages (n’offrant pas de prise aux leviers), les serrures à trois ou cinq fermetures plutôt qu’un simple verrou et les blindages, sont devenus la norme en matière de portes d’entrée. Il ne faut pas en oublier pour autant les “maillons faibles”, autrement dit, les accès secondaires. Par exemple, les fenêtres en rez-de-chaussée, qui s’équipent de vitrages anti-effraction, et les volets roulants, désormais munis de serrures. L’alarme reste une arme de dissuasion très efficace.

Pour en savoir plus :

Promotelec : 5, rue Chantecoq, 92808 Puteaux Cedex. Tél. : 01 41 97 42 22 ; www.promotelec.com

Commission de la sécurité des consommateurs : 5, place des Vins de France, 75573 Paris Cedex 12. Tél. : 01 53 44 23 40 ; www.securiteconso.org

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