• Le Figaro.fr
  • Actu
  • Le Scan Politique
  • International
  • Économie
  • Bourse
  • Décideurs
  • Le Scan Éco
  • Sport 24
  • Le Scan Sport
  • Culture
  • Lifestyle
  • Madame
  • Figaro Store
  • FigaroTV
  • TVMag
  • Santé
  • Étudiant
  • Figarochic.cn
  • Histoire
  • Nautisme
  • Golf
  • Figaroscope
  • Voyage
  • Enchères
  • Vin
  • Jardin
  • Météo consult
  • Annuaire santé avec PagesJaunes
  • Le particulier
  • Cadremploi
  • La chaîne météo
  • Keljob
  • Kelformation
  • Ticketac
  • Cplussur

Maurice Assouline - Directeur général de Cafpi,courtier en prêts immobiliers

Indicateur Bertrand : La vocation initiale de Cafpi : rendre le crédit immobilier simple et accessible, a-t-elle changé en quelques décennies ? Quel regard portez-vous aujourd’hui sur l’évolution de votre métier et sur celle des demandes ? Maurice Assouline : Non, la vocation initiale de Cafpi n’a pas changé, elle s’est simplement accentuée face à la concurrence des autres courtiers. Le métier de courtier ne se cantonne pas, pour Cafpi, à trouver le meilleur taux pour le meilleur profil, mais à apporter des solutions aussi bien pour des montages financiers techniques (investisseurs en défiscalisation, financement d’opération terrain et construction) que pour aider les profils atypiques ne trouvant pas de solutions auprès de leur banque. Aujourd’hui ce métier de courtier, devenu incontournable avec 20 % des crédits immobiliers accordés en France, élargit son offre à la négociation des assurances et des garanties d’emprunts. Créé en 1970,Cafpi emploie aujourd’hui 1 000 personnes, tout en étant présent, via ses 115 agences succursales, dans toute la France et les Dom- Tom. En 2006, nous avons réalisé près de 30 000 dossiers pour 4,739 milliards d’euros de crédit avec une progression de résultats de 42 %. Par ailleurs, nous avons renforcé notre présence sur internet que ce soit avec notre site (www.cafpi.fr) qu’avec des sites spécialisés en assurance, en prêts en ligne, à l’international, et même en offre hors critères (www.creditpourtous. fr) I. B. :Comment négociez-vous vos taux aujourd’hui et avec qui travaillez-vous ? M. A. : Nous travaillons avec toutes les banques, bien sûr, notre rôle étant de proposer l’offre de crédit la plus large possible. Mais la négociation sur les volumes et les clients que nous apportons à ces établissements ne suffit pas, c’est la prise en charge complète du dossier client, l’accompagnant dans ses démarches commerciales et administratives, assurée par notre réseau d’agences et de conseillers présent sur tout le territoire, qui nous garantie des conditions exclusives. I. B. :En cette fin d’année 2007, quel bilan portez-vous sur le crédit immobilier en général et quelles sont selon vous les grandes tendances 2008 ? Le mouvement de hausse des taux d’intérêts va-t-il durer ? M. A. : Les prix actuels du marché ont deux conséquences : des possibilités d’investissement réduites pour les acheteurs ayant un budget non extensible et une attitude frileuse des banquiers, réveillée par le souvenir de la crise immobilière de 90 et attisée cet été par la crise des subprimes américains. On ne peut que constater l’allongement des crédits qui sont passés en 10 ans d’une durée moyenne de 15 ans à 20 ans pour compenser la hausse des prix et des taux d’intérêt. Cette tendance devrait se confirmer sur 2008. A notre avis, la politique rigide de la banque centrale européenne, pour un euro fort au détriment de la croissance, ne peut pas durer compte tenu d’une inflation maîtrisée. Les taux directeurs devraient baisser prochainement, ce qui serait favorable aux emprunteurs immobiliers. I. B. :Quel est votre sentiment sur les mesures gouvernementales en faveur de l’accession à la propriété ? Et quelles sont, selon vous, les priorités à entreprendre ? M. A. : Les diverses actions gouvernementales en faveur de l’accession à la propriété ont créé une dynamique positive pour l’immobilier : succès du PTZ élargi à l’ancien en faveur des primo-accédants ; la réforme hypothécaire qui a permis le prêt hypothécaire rechargeable et le prêt viager DR hypothécaire ; le financement social du parc HLM et le pass foncier ; le nouveau crédit d’impôts sur les intérêts de la résidence principale. Maintenant, la priorité c’est de construire ! Autrement l’offre restera insuffisante, la chaîne du logement restera bloquée et les prix continueront de grimper. La solvabilité des acquéreurs, et tout particulièrement celle des primo-accédants, a longtemps été maintenue par l’amélioration des conditions de crédit. Plus que jamais, la recherche d’un prêt performant est indispensable à la réalisation d’un projet d’acquisition immobilière. I. B. : Quels conseils donnezvous aux particuliers qui souscrivent un emprunt immobilier ? Pourquoi faut-il encore aujourd’hui investir dans la pierre ? M. A. : Les particuliers doivent avoir le choix et négocier : vérifier leurs droits aux prêts bonifiés : prêt à 0 %, 1 % patronal, pass travaux…; dissocier l’assurance emprunteur de leur crédit ; choisir les garanties de l’emprunt. Et, une fois le prêt obtenu, prendre le temps de lire chaque paragraphe de l’offre avant de la signer. Au-delà de l’aspect spéculatif de la pierre, l’important est de ne plus avoir de charges de logement à payer à l’heure de la retraite.

Maurice Assouline - Directeur général de Cafpi,courtier en prêts immobiliers
Maurice Assouline - Directeur général de Cafpi,courtier en prêts immobiliers

Indicateur Bertrand : La vocation initiale de Cafpi : rendre le crédit immobilier simple et accessible, a-t-elle changé en quelques décennies ? Quel regard portez-vous aujourd’hui sur l’évolution de votre métier et sur celle des demandes ?

Maurice Assouline : Non, la vocation initiale de Cafpi n’a pas changé, elle s’est simplement accentuée face à la concurrence des autres courtiers. Le métier de courtier ne se cantonne pas, pour Cafpi, à trouver le meilleur taux pour le meilleur profil, mais à apporter des solutions aussi bien pour des montages financiers techniques (investisseurs en défiscalisation, financement d’opération terrain et construction) que pour aider les profils atypiques ne trouvant pas de solutions auprès de leur banque. Aujourd’hui ce métier de courtier, devenu incontournable avec 20 % des crédits immobiliers accordés en France, élargit son offre à la négociation des assurances et des garanties d’emprunts. Créé en 1970,Cafpi emploie aujourd’hui 1 000 personnes, tout en étant présent, via ses 115 agences succursales, dans toute la France et les Dom- Tom. En 2006, nous avons réalisé près de 30 000 dossiers pour 4,739 milliards d’euros de crédit avec une progression de résultats de 42 %. Par ailleurs, nous avons renforcé notre présence sur internet que ce soit avec notre site (www.cafpi.fr) qu’avec des sites spécialisés en assurance, en prêts en ligne, à l’international, et même en offre hors critères (www.creditpourtous. fr)

I. B. :Comment négociez-vous vos taux aujourd’hui et avec qui travaillez-vous ?

M. A. : Nous travaillons avec toutes les banques, bien sûr, notre rôle étant de proposer l’offre de crédit la plus large possible. Mais la négociation sur les volumes et les clients que nous apportons à ces établissements ne suffit pas, c’est la prise en charge complète du dossier client, l’accompagnant dans ses démarches commerciales et administratives, assurée par notre réseau d’agences et de conseillers présent sur tout le territoire, qui nous garantie des conditions exclusives.

I. B. :En cette fin d’année 2007, quel bilan portez-vous sur le crédit immobilier en général et quelles sont selon vous les grandes tendances 2008 ? Le mouvement de hausse des taux d’intérêts va-t-il durer ?

M. A. : Les prix actuels du marché ont deux conséquences : des possibilités d’investissement réduites pour les acheteurs ayant un budget non extensible et une attitude frileuse des banquiers, réveillée par le souvenir de la crise immobilière de 90 et attisée cet été par la crise des subprimes américains. On ne peut que constater l’allongement des crédits qui sont passés en 10 ans d’une durée moyenne de 15 ans à 20 ans pour compenser la hausse des prix et des taux d’intérêt. Cette tendance devrait se confirmer sur 2008. A notre avis, la politique rigide de la banque centrale européenne, pour un euro fort au détriment de la croissance, ne peut pas durer compte tenu d’une inflation maîtrisée. Les taux directeurs devraient baisser prochainement, ce qui serait favorable aux emprunteurs immobiliers.

I. B. :Quel est votre sentiment sur les mesures gouvernementales en faveur de l’accession à la propriété ? Et quelles sont, selon vous, les priorités à entreprendre ?

M. A. : Les diverses actions gouvernementales en faveur de l’accession à la propriété ont créé une dynamique positive pour l’immobilier : succès du PTZ élargi à l’ancien en faveur des primo-accédants ; la réforme hypothécaire qui a permis le prêt hypothécaire rechargeable et le prêt viager DR hypothécaire ; le financement social du parc HLM et le pass foncier ; le nouveau crédit d’impôts sur les intérêts de la résidence principale. Maintenant, la priorité c’est de construire ! Autrement l’offre restera insuffisante, la chaîne du logement restera bloquée et les prix continueront de grimper. La solvabilité des acquéreurs, et tout particulièrement celle des primo-accédants, a longtemps été maintenue par l’amélioration des conditions de crédit. Plus que jamais, la recherche d’un prêt performant est indispensable à la réalisation d’un projet d’acquisition immobilière.

I. B. : Quels conseils donnezvous aux particuliers qui souscrivent un emprunt immobilier ? Pourquoi faut-il encore aujourd’hui investir dans la pierre ?

M. A. : Les particuliers doivent avoir le choix et négocier : vérifier leurs droits aux prêts bonifiés : prêt à 0 %, 1 % patronal, pass travaux…; dissocier l’assurance emprunteur de leur crédit ; choisir les garanties de l’emprunt. Et, une fois le prêt obtenu, prendre le temps de lire chaque paragraphe de l’offre avant de la signer. Au-delà de l’aspect spéculatif de la pierre, l’important est de ne plus avoir de charges de logement à payer à l’heure de la retraite.

Services