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Les programmes immobiliers neufs du Paris-chic

Du côté des autres opérateurs fidèles de Paris, un certain calme règne, hormis quelques mises en vente annoncées. Fin mars, Paris-Ouest affichait en tout et pour tout à Paris cinq appartements disponibles au 5-9 de la cour Saint-Éloi (12e). Cogedim, grand habitué de la capitale, prévoit un lancement à proximité de l'hôpital de Vaugirard et de ses jardins, le 15e à l'esprit village.

Les programmes immobiliers neufs du Paris-chic
Les programmes immobiliers neufs du Paris-chic

Des opportunités de grands appartements familiaux continuent de se dessiner dans cet arrondissement (Financière Rive Gauche) alors que le groupe Nateko lance My Loft, un "immeuble dans les normes Kyoto 2050", selon le promoteur, et comportant des appartements allant jusqu'à 135 m2. Jouant également dans la cour des grands, un 130 m2 à 10 000 €/m2 se distinguait, fin mars, à proximité de Saint-Augustin, une surface somme toute classique dans l'haussmannien 8e (Cogedim). Dans le 16e arrondissement, où les mises sur le marché sont réduites à la portion congrue (voir l'interview du maire Claude Goasguen), le promoteur Get a en portefeuille une "maison-appartement" atypique, composée d'un séjour de réception de 50 m2 dans l'immeuble et d'une maison entourée de deux jardins privés. "C'est un écrin qui offre de belles possibilités de décoration", suggère la directrice générale adjointe de Get, Frédérique Erard. L'ensemble, de 166m2, est livré, présenté à 10 735 €/m2, hors parking. Un autre bien peu commun est récemment sorti: l'hôtel de Luynes, dans le 6e, un arrondissement où les ventes sur plans sont quasiment inexistantes. Situé rue Gît-le-coeur, près des quais de Seine, le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et ses travaux de réhabilitation démarreront en septembre. Recomposé en 2 et 3-pièces, il est cédé aux particuliers en leur permettant de profiter des avantages de la loi "Monuments historiques", à savoir une défiscalisation de 100 % des travaux et des intérêts sur les revenus nets après abattement au titre de l'investissement locatif, mais aussi de la résidence principale.

Les appartements sont commercialisés dans les 15 000 à 16 000 €/m2 par ACIReferencimmo qui, par ailleurs, lancera une opération en "Scellier" réhabilité dans le Marais au second semestre.

Paris choc

Misant sur des quartiers en renouveau, plusieurs projets "pionniers" sont en lice dans le 19e. On note parmi eux le Paname, commercialisé par ALM à 7 300 €/m2 et à quelques pas de l'hôpital Robert-Debré et de la porte des Lilas. Une opération de Catella Residential à 6 700 €/m2 a aussi pris racine près de la porte d'Aubervilliers, un secteur en pleine restructuration dans le cadre du grand projet Paris Nord-Est. Le 19e voit régulièrement naître des programmes privés, cas de figure rare dans d'autres arrondissements.

Cela provient en partie du fait qu'il comporte 35 % de logements sociaux, le pourcentage le plus élevé de la capitale, et souhaite mixer sa population. Le sud-est, quant à lui, garde la fibre architecturale, comme en témoignent les formes urbaines contemporaines de Paris Rive Gauche, ce vaste aménagement au long cours entrepris autour de la bibliothèque nationale François-Mitterrand et de la halle aux farines. Un programme se trouve à proximité de l'avenue de France, le coeur du quartier, pour 8 544 €/m2, un prix dans la moyenne douce des lieux (Vinci Immobilier).

En limite d'Ivry, un aménagement ambitieux s'amorce sur Masséna Bruneseau, où de grandes hauteurs pourraient grimper vers le ciel.

Pour ce qui est du marché de l'ancien parisien, le site meilleursagents.com qui donne les prix de vente, rue par rue, estimait en mars que le m2 parisien se négociait en moyenne à 6 454 €, compris dans une fourchette haute de 10 614 € et basse de 4 796 €. Globalement, en Île-de-France, les ventes de seconde main ont repris en fin d'année et la stabilisation des prix se confirme. Dans son étude sur novembre, décembre et janvier, la chambre des notaires de Paris-Île-de-France observe que "pour le 6emois consécutif, l'indice des prix augmente, et ceci avait fait suite à 9 mois de baisse ininterrompue." Sur ces trois mois, les valeurs des appartements sont haussières (+ 1,8 %) alors que celles des maisons demeurent en légère baisse (- 0,7 %). La pénurie de biens en vente se poursuit dans un contexte de prix élevé.

Vers Marne-la-Vallée

On a beaucoup évoqué une certaine pâleur de la grande couronne ces derniers temps.

En fait, en 2009, les mises en ventes se sont montrées plus dynamiques en petite couronne qu'en grande banlieue : 6 300 contre 5 800. En revanche, les réservations ont été plus nombreuses en grande couronne (8900 au lieu de 7 300 en petite ceinture), témoignant malgré tout d'un attrait maintenu pour les espaces verts et les tondeuses. Au sein de Marne-la-Vallée, l'aménagement phare de l'Est de l'Île-de-France, 1 419 ventes se sont conclues, dont 81,5 % en collectif (source : Epamarne/Epafrance). Doublées par rapport à 2008, elles ont été significatives surtout en petites et moyennes surfaces (2 et 3-pièces) et au dernier trimestre.

L'échelle des prix entre les "Portes de Paris", le secteur proche de Paris, et le "Val d'Europe", le plus éloigné près de d'Euro Disney, confirme la valeur de la proximité de la capitale : 4 216 €/m2 contre 3 692 €/m2 pour un appartement bien que les prestations soient nettement supérieures au Val d'Europe. Le stock s'est appauvri, réduit à six mois de disponibilités au 31 décembre.

L'offre actuelle se situe surtout aux portes d'Euro Disney : à Magny-le-Hongre, à Serris et, un peu plus loin, à Montévrain, sous la forme majoritairement d'appartements de grande superficie (Kaufman et Broad, Sefri Cime, Promogim, Icade, Vinci Immobilier, Artenova et BNP Paribas Immobilier).

Une douzaine de maisons sont aussi présentées à Magny (European Homes). Ce sont, comme c'est souvent le cas en Seine-et-Marne, de vraies maisons avec jardin. Celles-ci valent 410 000 €pour 120 m2. Le plus grand produit atteint le record absolu de 213 m2… Deux autres projets individuels de cet opérateur sont en vente, l'un à Saint-Pathus, un petit village en direction de Meaux qui séduit une clientèle de navigants en raison de sa proximité avec Roissy, et l'autre à Gretz-Armainvilliers, à une vingtaine de kilomètres d'Euro Disney.

Des perles immobilières à l'ouest

À l'ouest, des villes ont le chic pour se faire désirer. Dans le sud-Yvelines, Rambouillet a su préserver son château et les 20 000 hectares de forêt environnants. Appartenant à la "Cosmetic Valley", au sein du pôle de compétitivité "Sciences de la beauté et du bien-être", la commune revendique à juste titre une image économique. Ses logements sont collectifs à 55 % et 52 % de ses habitants propriétaires. L'offre neuve est très peu fournie en temps ordinaire, mais des lancements se profilent de Bouygues Immobilier et d'Ogic. "Nous avons fait le choix de nous implanter dans de très belles villes", mentionne Emmanuel Deloge, un habitué de Rambouillet étant donné qu'Ogic a réalisé une partie de la refonte du centre-ville.

"Ce programme aux prix modérés s'adressera aux jeunes, aux primo-accédants et aux classes moyennes", précise-t-il. Le lancement est prévu en novembre.

Le morceau royal du promoteur se situe toutefois à Versailles, où la ville vient de lui attribuer la réalisation du projet "Richaud", une magnifique réhabilitation de l'hôpital royal du 18e siècle conçue par l'architecte Jean-Michel Wilmotte (voir l'entretien avec le maire François de Mazières).

Ogic construira 80 appartements "historiques" dans les bâtiments et 150 neufs autour avec commerces en rez-de-chaussée et des locaux pour professions libérales.

20% de l'habitat sera à caractère social.

Cette opération se situe dans le centre-ville et démarrera en commercialisation en octobre.

En attendant, Versailles présente une offre de qualité, comme les hôtels de Noailles (Financière d'Urville Copra), dans lesquels le 2-pièces revient à 290 000 €.

"C'est un quartier central, dynamique et pour jeunes ménages" argumente Philippe de Vaux, le gérant de la société en ajoutant que son projet a trouvé davantage d'investisseurs à Paris qu'à Versailles. "Le marché locatif est attractif et tourne autour de 19 à 20 €/m2", indique-t-il.

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