Pour l'instant, le site regroupe des entrepôts, quelques bureaux et un parking à démolir, le long du faisceau ferroviaire Nord-Europe et à proximité immédiate du futur village olympique érigé pour Paris 2024. Demain, ce sera le plus important « hub » de la Métropole du Grand Paris avec la plus grande gare du Grand Paris Express, Saint-Denis Pleyel qui mettra en correspondance les lignes 14, 15, 16 et 17 du Grand Paris Express, la ligne 13 du métro parisien et les lignes D et H du réseau Transilien, dès 2023. Surtout, le projet devrait permettre de franchir le faisceau ferroviaire qui divise actuellement Saint-Denis, en proposant un nouveau quartier décarbonné, avec une programmation culturelle inédite.
Une porte d'entrée du Grand Paris
Lauréat de l'appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris », Les Lumières Pleyel vont transfigurer la ville sur 4 hectares. Le projet de plus de 176 000 m² comportera bureaux, logements, hôtel, résidence étudiante, commerces et équipements culturels et sportifs, avec une livraison prévue entre 2023 et 2028, tandis qu'un immeuble pont franchira le faisceau ferroviaire. Il entend faire de Pleyel à la fois une porte d'entrée du Grand Paris et un symbole architectural fort, véritable signal urbain à l'échelle de la Métropole. Un parc en pleine terre de 7 000 m² viendra compléter l'ensemble.
Un colossal travail d'équipe
Le projet est avant tout le fruit d'un travail d'équipe : les opérateurs Europequipements, Crédit Agricole Immobilier, Engie Avenue, NFU (Nouvelles Fonctions Urbaines) et le groupe Arcade, ont constitué avec le mandataire Sogelym Dixence une équipe pluridisciplinaire regroupant plus de 50 partenaires (architectes, opérateurs immobiliers et investisseurs, acteurs culturels et start-ups innovantes, bureaux d'étude et constructeurs). L'équipe architecturale, menée par l'agence norvégienne Snøhetta, architecte principal et paysagiste, regroupe l'agence Baumschlager Eberle Architekten, architecte du bâtiment pont, et les agences Chaix & Morel et Associés, Ateliers 2/3/4/, Mars Architectes, Maud Caubet Architectes et Moreau Kusunoki.
Sophie Fichepain