Sur le marché de la seconde main, donc de la revente, les ventes franciliennes n’ont pas fait de merveilles en ce début d’année. Loin s’en faut, le nombre de transactions a reculé de plus de 10 % dans Paris, les Hauts-de-Seine et les Yvelines, les lieux par tradition les plus chers et convoités de la région. Les appartements accusent un repli un peu plus prononcé que les maisons, allant jusqu’à - 16 % dans le 92. Quant aux prix de vente, bien qu’ils restent orientés à la baisse, leur recul n’est pas aussi marqué. Ainsi, en un an, les appartements franciliens ont perdu 2,3 % de leur valeur et les maisons 2,4 %. Dans Paris intra-muros, les prix ont davantage fléchi : - 2,8 %. Le mètre carré se négociait en moyenne 7 930 € en janvier. Les avant-contrats signés auprès des notaires anticipaient 7 830 €/m2 ce mois-ci, en mai. La baisse des valeurs parisiennes est significative, mais n’impacte pas les segments du marché avec la même acuité. À l’aune d’une conjoncture économique maussade, les biens les moins chers résistent mieux que les plus onéreux. Fin 2014, la moyenne la plus haute s’élevait effectivement à 10 710 €/m2 (- 6,1 %) contre 6 220 €m2 pour la plus basse (- 2 %). Les très grands appartements de 5-pièces sont particulièrement touchés : - 8,1 % dans le haut de gamme, et - 13,4 % pour les valeurs courantes. Ceci étant, ces grandes superficies ne représentent que 10 % de l’offre sur le marché. En revanche, les petites surfaces (studios et 2-pièces), nettement plus à la portée de tout un chacun, ne voient pas leurs prix baisser. Au contraire, l’augmentation des studios les moins chers atteint + 1,4 % par rapport au troisième trimestre 2012 (6 280 €/m2). Les 2-pièces les moins coûteux se sont vendus à 6 060 €/m2, un seuil proche de 2012, l’année où les prix ont commencé à baisser.
La baisse des prix s’accélère en Île-de-France
La dernière note de conjoncture des notaires franciliens démontre le manque de sou! e de l’ancien et un recul durable des valeurs.
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