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Immobilier neuf : les prix grimpent partout en France

INFOGRAPHIE. La bonne santé du secteur fait gonfler les prix sur l’ensemble du territoire.

Immobilier neuf : les prix grimpent partout en France
Immobilier neuf : les prix grimpent partout en France

Paris, Strasbourg, Bordeaux, Montpellier… la liste est longue. Dans sa dernière note de conjoncture publiée le 17 novembre 2016, la Fédération des promoteurs immobiliers indique une hausse des prix sur l’ensemble des grandes agglomérations françaises. En moyenne, le prix du neuf est ainsi porté à 4 113 € sur l’ensemble du territoire, en hausse de 3,4 % sur un an.


Si comme l’illustre le tableau ci-dessous l’Île-de-France tire vers le haut les prix, la province n’est pas en reste :


Prix de vente au T3 2014
Prix de vente au T3 2015 Prix de vente au T3 2016
Province
3 630 €
3 648 €
3 752 €
Île-de-France
4 633 €
4 845 €
5 081 €
France entière
3 970 €
3 976 €
4 113 €

La FPI a étudié la situation précise dans une vingtaine d’agglomérations. Plus de la moitié d’entre elles voient le montant au m² des logements neufs remonter. La palme revient, pour le troisième trimestre 2016, à l’Eurométropole de Strasbourg. Les prix y progressent de 7,8 % et passent ainsi de 3 321 €/m² en moyenne au T3 2015 à 3 581 €/m² en moyenne pour le T3 2016. (cliquez pour agrandir).



Une évolution à la hausse, loin d’être homogène. Pour preuve, le cas de la communauté d’agglomération du Bassin d’Arcachon qui enregistre une baisse des prix de 9,9 %.


Le coût d’un marché dynamique


Pourquoi de telles hausses ? Parce que le secteur est en pleine relance. La FPI note une progression des ventes de 25,1 % au T3 2016, soit 31 824 logements réservés, un record depuis 2010. La dynamique de l’offre est également positive avec un accroissement des mises en vente de l’ordre de 4,5 % sur un an.


La fédération reste pourtant en alerte : "Face à cette demande qui se renforce durablement, le rythme des lancements commerciaux, bien qu’en progression, ne suffit pas à réduire la pression sur l’offre commerciale. Celle‐ci, qu’il s’agisse de logements en projet, en cours de construction ou livrés, représente 10,1 mois de commercialisation à fin septembre", prévient-elle.


Dans les grandes agglomérations, la situation est tellement tendue que le stock peut descendre jusqu’à 7 mois. "La FPI s’inquiète des résultats de cet indicateur, qui révèle des tensions sur un marché où le rythme des lancements de nouveaux projets est insuffisant pour contenter la demande." Le ventes détails devraient cependant atteindre les 110 000 unités en 2016.


Comment faire baisser les prix ?


Reste une interrogation. Celle du rôle des normes dans le coût des logements neufs. Le gouvernement, sous la pression des professionnels du secteur, avait consenti le 24 décembre 2015 à publier un arrêté sur la simplification des normes de construction pour les personnes handicapées. Un geste censé endiguer la hausse des prix du neuf. Au vu de l’évolution des prix sur ce secteur, il semblerait que la mesure soit inefficace.


Mais avec le faible niveau des taux de crédit immobilier pour les solvabiliser, les acquéreurs potentiels ne ressentent pas encore pleinement l’impact des prix plus élevés. Du moins tant que les taux resteront faibles, ce qui n’est pas assuré. Plusieurs indicateurs montrent que la remontée est pour bientôt… et pourrait même avoir déjà commencé.

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