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Ile-de-France : deuxième couronne

À quelques dizaines de kilomètres de la capitale, Meaux, c’est déjà un peu la campagne. Pourtant cette ville de 50 000 habitants a, elle aussi, ses quartiers populaires difficiles, qui figurent aujourd’hui parmi les projets de rénovation urbaine les plus avancés d'Île-de- France.

Ile-de-France : deuxième couronne
Ile-de-France : deuxième couronne

Démolitions, réhabilitations, nouveaux équipements et nouvelle mixité des logements : la recette est la même qu’ailleurs, mais les résultats sont déjà visibles. “De nombreux anciens locataires des cités HLM ont fait le choix de devenir propriétaires dans leur quartier profondément remanié.Mais la rénovation urbaine ne s’arrête pas au logement. Il s’agit de redonner des perspectives générales à la population. La création d’équipements, les mesures prises en faveur de l’emploi ont également des répercussions. ÀMeaux,la délinquance est en recul de 25 % et le nombre de chômeurs de moins de 26 ans a diminué de 17 % ces dernières années”, se réjouit Artur Jorge Bras, adjoint au maire.

À Meaux, bilan et perspectives

Beauval et Collinet : deux quartiers séparés par le canal de l’Ourcq, qui concentrent à eux seuls la moitié des habitants de la ville et 80 % de ses logements sociaux. Ces dernières années, ils ont considérablement changé de physionomie. Les démolitions de barres de logements, dont certaines dataient de 1959, ont laissé place à de nouveaux logements beaucoup plus diversifiés. L’urbanisme a lui aussi évolué, avec la création de nouvelles voies de circulation, qui ont fait l’objet d’un traitement particulièrement soigné. Côté équipements, un nouveau parc au coeur du quartier de Beauval fait écho aux 150 ha du parc du Pâtis, qui accueille la première plage de la Marne. Victime de son succès l’été dernier, celle-ci devrait être agrandie pour les prochains beaux jours. Dans le quartier de Beauval, la médiathèque Espace Caravelle – baptisée ainsi en clin d’oeil aux logements HLM démolis, les Caravelles – propose des salles de spectacle et d’activités. “Dans le quartier Beauval, tous les habitants des anciennes HLM ont été relogés, sans rupture de chaîne entre les étapes de démolition et de reconstruction. La diversité des logements proposés a permis de faire revenir les classes moyennes, dans ce quartier où plus personne ne voulait habiter.Nous avons pu y sortir un programme en accession sociale renforcée à 1 700 e/m2. Toujours dans ce quartier de Beauval, le programme de Promogim sort aux alentours de 2 300 e/m2, mais la TVA à 5,5 % permet de faire baisser les prix pour les familles les plus modestes”, estime Philippe Leterme, directeur de l’aménagement urbanistique de Meaux.

Autour du parc.

Le long de l’avenue de la Marne – la nouvelle voie tracée au bord du parc du Pâtis, qui a ouvert ses espaces verts et sa plage en 2006 – plusieurs programmes d’accession à la propriété se construisent. “Dans ce quartier, nous avons voulu tirer le marché vers le haut et attirer les classes moyennes, afin de donner un signal fort de changement du secteur.Cela dit, la TVA à 5,5 % reste en vigueur dans cette zone, ce qui rend les logements abordables pour les ménages qui ne dépassent pas les plafonds du PLS”, explique Philippe Leterme. Bouwfonds Marignan y propose, avec son programme Rives Nature, des 2-pièces qui démarrent à partir de 201 700 e pour 60 m2, tandis que Le Hameau de l’Aigle, signé Icade, affiche des 3-pièces de 58 m2 autour de 176 000 e. Hors parking, le 3- pièces des Jardins de la Marne, de Terralia, se négocie à 157 200 e. A signaler également le nouveau programme de France Terre, Le Clos du Pâtis, où le promoteur commercialise des maisons de 4 et 5-pièces.

Garges-lès-Gonesse

Au nord, dans le Val d’Oise, le projet de rénovation urbaine a démarré en 2005 pour la ville de Garges-lès- Gonesse. Trois quartiers sont concernés, pour un investissement total de 361 millions d’euros de la part de l’ANRU. Au final, 1 300 nouveaux logements seront construits et 2 700 réhabilités, tandis que 950 seront démolis. Constructions neuves et réhabilitations doivent permettre d’harmoniser la trame urbaine de la ville et de diversifier les types de logement, dans le but de répondre notamment à la demande d’accession sociale à la propriété. Pour accompagner cette évolution, la mairie a d’ailleurs mis en place une charte du relogement offrant aux habitants un accompagnement social et leur donnant la possibilité de rester dans la commune. S’ajoutent à ces grands travaux de renouvellement urbain, la réalisation de plusieurs programmes immobiliers dans le quartier du Vieux-Pays, le réaménagement du pôle de la gare et celui du Centre commercial Arcen- Ciel, au centre-ville. Parmi les programmes neufs bénéficiant de la TVA à 5,5 %, celui d’Akerys propose à la fois une résidence de petits appartements et des maisons de ville. Les prix démarrent à 154 611 e pour un 2-pièces de 46 m2 et à 261 759 e pour une maison de 81 m2.

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