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Emmanuel Clausel, directeur général d'Urbat

Emmanuel Clausel nous explique pourquoi la stratégie de production des logements en résidence principale entre Toulouse et Marseille colle à l'époque pour des villes moyennes à fort potentiel .

Emmanuel Clausel, directeur général d'Urbat
Emmanuel Clausel, directeur général d'Urbat

Indicateur Bertrand : Quelle est la stratégie d'Urbat depuis le moment de sa créationà Montpellier, en 1975?

>Emmanuel Clausel : Après le lancement d'une agence à Toulouse en 1985 et à Marseille en 1986, nous avons poursuivi notre maillage de proximité pour représenter une part de marché significative dans chacune des villes où nous nous développions.

Notre connaissance du marché immobilier du sud de la France nous a permis d'implanter des opérations dans des villes moyennes en fort développement comme Nîmes, Perpignan ou Toulon. Avec la création des agences de Nîmes et celle de Six-Fours, dans le Var, nous disposons de cinq agences et de 38 programmes en cours de réalisation pour un millier de ventes par an, soit un doublement de notre taille en l'espace de cinq ans. Nous sommes présents dans des villes à forte croissance démographique pour réaliser des logements en résidence principale, avec des prix adaptés, de 2 600 à 3 600€/m2, hors impact de la TVA à 5,5%. Notre approche du prix est fonction de la mensualité des acquéreurs et, pour y arriver, nous travaillons en zone diffuse, mais aussi en étroite relation avec les collectivités, notamment dans les zones Anru. Ainsi, que ce soit dans les quartiers à Marseille, à La Seyne-sur-Mer ou à la Chamberte, à Montpellier, notre présence est motivée par la présence de réels projets d'aménagement. Il en va de même avec les opérations en Pass-foncier, à Cugnaux ou, bientôt, à Lunel et à Nîmes.

I. B. : La conjoncture, qui favorise le dispositif Scellier, remetelle en cause votre stratégie ?

>E. C. : Non, et elle aurait même tendance à la conforter ! Notre volonté de ne produire que des logements en résidence principale attire les investisseurs.

En étant positionnés sur des villes qui réagissent certes de façon différente selon leur structure économique, mais qui sont marquées par une croissance démographique et uneforte décohabitation, nous séduisons les acquéreurs en loi Scellier. C'est donc la résidence principale qui est la locomotive du marché et, à Marseille, où nous comptons huit opérations, la reprise se manifeste plus par l'effet du doublement du prêt à taux zéro (PTZ) que par la loi Scellier. Nous recevons des clients qui ne s'étaient jamais manifestés jusqu'à présent: des primo-accédants de 25 ans, dont le nouveau PTZ reconstitue la solvabilité ; et, en loi Scellier, des jeunes cadres supérieurs de 35 ans qui veulent acquérir le traditionnel 3-pièces de 66m2. Tous ont la même motivation, celle de se constituer une épargne retraite sous forme de logement. Par le choix de nos opérations, nous avons su rapidement répondre à l'impératif de cette génération.

I. B. : 2009 marque-t-il une pause dans vos projets ?

>E.C. : Nous avons toujours conservé nos équipes de prospection foncière, notre objectif en matière de production reste donc identique à celui de 2008.

Et nous travaillons à optimiser le bilan énergétique de nos opérations, ce qui nous a valu le prix Bleu Ciel architecture d'EDF pour le Nouveau Palace, à Montpellier. Nous sommes en train de relancer des opérations ou d'en commercialiser avec un positionnement plus proche des centres-villes. L'un des enseignements de la crise est la volonté de disposer de son logement à proximité des transports en commun et des équipements.

À Toulouse, nous lançons le Domaine de Tréville, avec 180 logements, dont 56 appartements et le reste en maisons. À Montpellier, Parc Liberté, dans le quartier de la Chamberte, totalise 38 logements, et nous prévoyons de proposer rapidement une opération de 50logements route de Mende. À Lunel, marché de complément de Montpellier, avec la mise en place du TER, la résidence Brunel-Centre comprendra 49 logements. Quant à Nîmes, dans le nouveau quartier Hoche-Sernam, le Domaine Jean-Bouin va totaliser en tout 104 logements.

Enfin, à Rousset, près d'Aix-en-Provence, nous allons réaliser 48 logements au centre de la commune.

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