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De nouveaux projets à Paris

Architecture, clientèle, programmes...le marché de l'immobilier neuf doit répondre à de nouvelles exigeances

De nouveaux projets à Paris
De nouveaux projets à Paris

Des programmes aux formes atypiques

Pour l’heure, Altarea Cogedim n’opère pas de nouvelle mise en vente, mais en projette à Montparnasse (voir l’entretien avec l’adjoint au maire du XIVe), rue Poliveau dans le Ve, peut-être à la fin de l’année, et rue du Cardinal-Lemoine. Rien que de l’hypercentre. Dans son offre actuelle : une petite dizaine de fins de programmes souvent aux formes atypiques, comme Cubism’ qui joue sur une architecture cubique (XIIIe), Nouvelle Vague sur le quai Henri-IV (IVe) et primée lors des Pyramides d’or 2013, ou encore le 9 boulevard Morland, une résidence des années vingt entièrement rénovée. " La commercialisation d’un programme parisien dure souvent pendant un an et plus, remarque Thierry Dubost, directeur général de Cogedim Vente. Sensibles à l’emplacement et à l’architecture, les acquéreurs hésitent entre le neuf et le bel ancien en se laissant le temps de choisir. En ce moment, l’attentisme règne dans l’espoir de voir les prix baisser, mais la promotion privée maîtrise le nombre de ses lancements. " Jusqu’à présent, le stock livré sans avoir trouvé preneurs est d’environ 1 % à Paris. Reste à voir le sort réservé aux livraisons de 2014 et 2015 si le marché gardait sa mollesse.

 

Une clientèle privilégiée à Paris

À l’image de Londres, Paris se gentrifie : sept acquéreurs sur dix sont cadres ou ont des professions libérales. Les ouvriers et les employés subissent un repli constant, y compris dans l’est, en voie de " boboïsation ". La capitale reste le royaume de l’investisseur : près du quart des achats se réalise sous forme de placement. Le régime Duflot a eu peu de prise en raison de son prix de vente imposé au-dessous de 5 500 €/m2. Les investisseurs, toutefois, peuvent ne s’engager que sur une partie du capital. Mais, à Paris, un bon nombre préfère rester maître des valeurs locatives, et louer à qui bon lui semble. L’investissement se conçoit surtout dans une logique patrimoniale, éventuellement avec transmission aux enfants. Dans le XIXe, Hipark, une résidence gérée de tourisme d’affaires (BNP Paribas Immobilier), a obtenu un retour commercial positif : 63 réservations sur 125 en trois semaines. Le rendement quasi net promis est de 3,7 %. En vogue, le pied-à-terre parisien séduit de plus en plus de provinciaux. Pour exemple, un nombre assez important de Nantais s’est offert des petits appartements d’Esprit 14, situé à proximité de la gare Montparnasse. La clientèle internationale, elle, s’intéresse avant tout à l’hypercentre : 35 % des acquéreurs du programme Nouvelle Vague, sur les quais de Seine, ne résident pas dans l’Hexagone, mais au Qatar, en Suisse ou aux États-Unis… Enfin, grands absents de l’accession à la propriété, les primo-accédants ont été évincés par les valeurs élevées de la capitale. En 2012, le prêt à taux zéro, réservé au premier achat neuf en résidence principale, n’a été attribué qu’à 45 acquéreurs, et cela faute de candidats.

 

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