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Construction bois et bas carbone : vivre et investir dans le logement de demain

Dans une année 2022 de transition, marquée par l’urgence climatique, la hausse des coûts de l’énergie et l’entrée en vigueur de la RE2020, le secteur du bâtiment, responsable de 30 % des émissions de CO2 annuelles en France, doit s’adapter. Plus saines, plus isolantes, plus confortables, les constructions en bois et bas carbone tirent leur épingle du jeu.

Construction bois et bas carbone : vivre et investir dans le logement de demain
Construction bois et bas carbone : vivre et investir dans le logement de demain

La crise sanitaire a modifié le rapport des Français au logement. Devenu à la fois un lieu de vie et de télétravail, il a fait naître au sein de nombreux foyers des envies d’espaces et de verdure. Pour répondre à ces nouvelles aspirations, les promoteurs immobiliers adaptent leurs programmes, prévoyant davantage d’extérieurs. Ils doivent également prendre en compte la Réglementation environnementale 2020 (RE2020) qui fixe les orientations pour la filière du bâtiment afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est particulièrement alarmiste : pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, il faut agir dans les trois ans. « Aujourd’hui, un Français moyen émet entre 10 et 12 tonnes de C02 par an.

L’objectif du GIEC se situant à 2 tonnes, des efforts individuels sont à réaliser mais c’est surtout toutes les activités économiques qui doivent évoluer en mesurant et réduisant leur empreinte carbone, souligne Julien Pemezec, président du directoire de Woodeum, leader français de la construction résidentielle bois et bas carbone depuis 2014. Au travers de notre activité, nous remarquons qu’une part importante de la population a pris conscience de l’empreinte carbone des bâtiments et comprend dorénavant l’urgence de construire bas carbone. Cela fait huit ans que Woodeum travaille à réduire l’empreinte carbone de ses résidences, en labellisant toutes ses réalisations BBCA et anticipant ainsi la nouvelle Réglementation Environnementale, RE2020, entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Nous visons d’ores et déjà les critères qui s’imposeront à tous dans les années 2028-2031 ».

Des vertus pour la santé

Outre ses vertus environnementales, le bois remporte haut la main la palme des matériaux sains. Ne libérant ni gaz, ni poussière, ni électricité statique, il minimise les risques d’allergies et la prolifération d’acariens. Il régule l’hygrométrie et permet un air intérieur de qualité. Par ailleurs, des études scientifiques prouvent que vivre à la vue et au contact du bois améliore la qualité du sommeil et réduit la pression artérielle et la fréquence cardiaque. « C’est pourquoi, dans les logements que nous réalisons, nous veillons à laisser des murs en bois apparent dans le salon, la chambre ou les parties communes des immeubles, indique Julien Pemezec. Nous voulons que les habitants puissent sentir et voir le bois dès qu’ils entrent dans nos résidences ».

Confort thermique et acoustique

Près de 40 % des habitants de grandes villes sont exposés à un niveau sonore de jour supérieur à 60 décibels. Le bruit influe sur la santé mentale, la qualité du sommeil et l’hypertension artérielle. Là encore, les nouvelles constructions résidentielles en bois ont démontré leurs vertus. « Dans l’une de nos résidences, un habitant a découvert plusieurs semaines après son emménagement qu’un voisin jouait du violon.

C’était tellement bien isolé qu’il n’avait rien entendu, sourit Julien Pemezec. Dans nos constructions Woodeum, ce confort est atteint grâce à une technologie d’insonorisation qui renforce les propriétés naturellement isolantes du bois et permet d’atténuer l’intensité des sons à l’intérieur des logements. Nous avons créé des complexes de plancher plus épais que les planchers en béton, qui confèrent au logement des qualités acoustiques supérieures à la norme réglementaire de 3 à 9 décibels.

Economies sur les factures d'énergie

De plus, nous contrôlons le confort acoustique de 100 % de nos logements à leur livraison alors que la réglementation en vigueur n’impose qu’un échantillonnage de 10 % ». Cet atout est assorti d’un confort thermique, été comme hiver, puisque le bois est quinze fois plus isolant que les matériaux classiques et n’a pas d’inertie. Intéressant dans le contexte actuel de hausse du prix de l’énergie et de baisse du pouvoir d’achat. Dans un appartement bas carbone réalisé en bois, les factures énergétiques de chauffage sont ainsi divisées par quatre. Pour un 3 pièces, la note s’élève de 15 à 20 € par mois contre environ 80€ par mois dans le parc ancien.

Article de Rozenn Gourvennec, Figaro Partner, du 14 juin 2022

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