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À quoi ressemblent les éco-quartiers de demain ?

Près d’une vingtaine d’éco-quartiers ont été labellisés par la ministre du Logement. Des chantiers mettant l’accent sur l’innovation et le développement durable.

À quoi ressemblent les éco-quartiers de demain ?
À quoi ressemblent les éco-quartiers de demain ?

Les éco-quartiers fleurissent un peu partout en France. En décembre dernier, 19 opérations, toutes lancées en 2014, reparties dans treize régions du pays, ont reçu le label EcoQuartier de la ministre du Logement, Sylvia Pinel. Des particuliers vivent déjà quotidiennement dans ces quartiers même s’ils ne sont pas tout à fait achevés. Tous répondent aux vingt engagements de la charte EcoQuartier. Un texte élaboré par le ministère de l’Écologie et du Développement Durable. On y lit de nombreuses recommandations comme :

  • Produire un urbanisme permettant d’anticiper et de s’adapter aux changements climatiques et aux risques.
  • Préserver et valoriser la biodiversité, les sols et les milieux naturels.
  • Mettre en œuvre des démarches d’évaluation et d’amélioration continues.
  • Etc.

Des zones bientôt évaluées

La phase de la construction étant entamée, place à l’évaluation. Sylvia Pinel compte mettre en place "une méthode nationale d’évaluation de ces quartiers, totalement novatrice, avec l’appui du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Elle devrait donner ses premiers résultats fin 2015", peu de temps avant la conférence de l’ONU sur les changements climatiques, qui se tiendra à Paris.

En 2014, le cru des éco-quartiers labellisés connaît un léger mieux que l’année dernière et passe de 19 à 13. Il reste cependant inférieur à 2012 (32 éco-quartiers labellisés). Parmi les opérations les plus remarquables, il est possible d’en retenir trois.

Les habitats modulables du Haut-Rhin

L’éco-quartier des Coccinelles, situé dans la ville de Saint-Croix-aux-Mines, en Alsace, propose à ses locataires des logements à l’architecture singulière, comme en témoigne la photo ci-dessous :

Loin d’être uniquement esthétique, ce design s’inscrit pleinement dans la zone d’habitation. Les toitures arrondies permettent de conduire l’eau de pluie vers les fossés aux alentours. La commune opte pour des maisons modulables afin de gagner en surface. Les façades sud des lotissements, entièrement vitrées, permettent de profiter d’un éclairage solaire maximal. Chaque logement contient au minimum :

  • Une ventilation double flux.
  • Un chauffe-eau solaire.

Le projet comprend 15 lots, tous construis sur une ancienne friche. La taille réduite des parcelles utilisées pour la construction permet de n’occuper aucune surface agricole.

La coulée verte de la Bourgogne

Les logements des Rives du Bief, à Longevic, répondent aux normes BBC et Habitat environnement. Les 71 appartements et maisons profitent également de leur proximité avec la coulée verte, conçue spécialement pour l’éco-quartier. Un paysagiste a même été recruté pour s’occuper des espaces verts. Tous les bâtiments sont réalisés en ossature bois avec des toits végétalisés.

Depuis son lancement, une maison des associations, un terrain multisports et des locaux dédiés aux activités tertiaires et services médicaux ont également été implantés. Cet éco-quartier semble être l’occasion de créer davantage de mixité sociale. Les logements privés sont tous construits sur une zone urbaine sensible (ZUS).

L’usage de l’eau à Nanterre

L’Éco-quartier Hoche, à Nanterre, en Île-de-France, propose aux habitants une utilisation nouvelle des eaux de pluie. Ces dernières sont récupérées grâce aux noues, présentes sur les quatre hectares de terrain de la zone. On appelle noue, un fossé enherbé qui récupère puis draine directement les eaux de pluie dans le sol. L’objectif à long terme est d’épurer, grâce aux végétaux, les eaux de ruissellement en provenance des trottoirs et voiries.

Près de 40% des 635 logements construits sont sociaux, 10% encadrés et 50% en accession libre.

Une chaufferie biomasse au bois (80%) et appoint gaz (20%) alimente les bâtiments en eau chaude et en chauffage dans tout l’éco-quartier ainsi que dans la cité voisine, Komarov, composée de 916 logements. Un équipement qui, à l’année, permet d’économiser 520 tonnes de pétrole et 930 tonnes de CO2.

L’intégralité des 19 projets détaillés est consultable en ligne en cliquant ici.

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