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3 QUESTIONS À Maître Michel Pages, Notaire, membre de l'Institut notarial de droit immobilier (Indi)

Indicateur Bertrand: Est-ce le bon moment pour investir?

3 QUESTIONS À Maître Michel Pages, Notaire, membre de l'Institut notarial de droit immobilier (Indi)
3 QUESTIONS À Maître Michel Pages, Notaire, membre de l'Institut notarial de droit immobilier (Indi)

Michel Pages : Il fut un temps où l'investissement immobilier était en concurrence avec les placements financiers.

Désormais, la pierre, avec ses cycles plus longs et plus sûrs, rassure davantage les clients.

La hausse des prix est en ralentissement partout, sauf à Paris ou à Nice. Les investisseurs peuvent toujours patienter un peu pour voir les prix baisser encore, mais l'immobilier n'est pas comme le marché boursier, les prix ne vont pas s'effondrer !

Ils peuvent donc sans problème agir dès maintenant. En raison du blocage du marché – dû au fait que les biens se vendent beaucoup moins vite – il y a une bonne marge de négociation qui se dégage avec les vendeurs, entre 5 et 10 %. La période est donc favorable à l'investissement, d'autant que les loyers, eux, ne baissent pas.

Et mieux vaut payer le bien plus cher au départ, mais s'assurer un bon revenu locatif.

I. B. : Quelles sont les régions à privilégier ?

M. P. : En termes de localisation, c'est toujours Paris qui attire. Les villes reliées à la capitale par une voie de communication rapide, telles Nantes ou Rennes, sont toujours de bons placements. Mais il ne faut pas négliger les métropoles dynamiques, comme Toulouse, en faisant bien attention à investir pas trop loin du centre, sinon l'opération sera beaucoup moins rentable. Une ville étudiante comme Aix-en-Provence, qui va accueillir le projet de réacteur ITER sur le site de Cadarache, constitue un micro-marché intéressant. Attention toutefois à la rentabilité: on conseille en général d'investir à Paris intramuros, ou sur le littoral... Mais il ne faut pas oublier que le prix du mètre carré à Paris est horsnorme, du coup la rentabilité est sérieusement amoindrie.

J'ai ainsi une cliente à Cannes qui, vu son budget, a préféré investir dans deux studios à Brest, et elle en tire une très bonne rentabilité locative. Il faut enfin éviter les zones où il y a eu une surproduction de neuf.

I. B. : Comment le neuf et l'ancien évoluent-ils ?

M. P. : Aujourd'hui, la situation est plus préoccupante dans le neuf que dans l'ancien. En effet, les promoteurs ont de réelles difficultés à écouler leurs stocks.

Dans l'ancien, des appartements qui partaient en deux mois se vendent à présent en six mois minimum, et ne seront plus visités que par la moitié de leurs acquéreurs potentiels.

De ce fait, on s'oriente donc vers une baisse de prix.

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