Quelle analyse faites-vous du marché du neuf ?
Nous constatons une amélioration des chiffres de vente, en hausse de l’ordre de 20 % en Île-de-France. Cette reprise est le fait des investisseurs. Du côté de l’accession à la propriété, l’activité reste atone. Nous sommes dans un paradoxe : les taux de crédit sont bas, mais les Franciliens restent frileux et il n’y a donc pas de reprise sur le segment. Pourtant, le désir d’acheter est bien là. Nous le constatons au quotidien.
Certaines mesures vous semblent-elles nécessaires pour consolider la reprise de l’activité ?
Oui. Outre la TVA à 5,5 % dans les zones Anru et les prix maîtrisés pour les ménages à petits budgets, nous militons pour une TVA à 10 % dans le locatif intermédiaire et une subvention directe pour favoriser la donation d’un logement neuf à un enfant, car nous constatons que l’abattement de 100 000 € accordé par la loi de finances 2015 ne fonctionne pas.
Quels sont les secteurs du Grand Paris qui retiennent votre attention ?
Ceux qui accueilleront les gares du Grand Paris Express : des villes comme Créteil, Bagneux, Issy-les- Moulineaux… Nous comptons aussi sur le Grand Paris Aménagement pour doper la construction. En Île-de-France, on produit aujourd’hui 35 000 logements/an, alors que l’objectif était de 70 000… Si nous parvenions à 50 000 logements, ce serait déjà bien.