• Le Figaro.fr
  • Actu
  • Le Scan Politique
  • International
  • Économie
  • Bourse
  • Décideurs
  • Le Scan Éco
  • Sport 24
  • Le Scan Sport
  • Culture
  • Lifestyle
  • Madame
  • Figaro Store
  • FigaroTV
  • TVMag
  • Santé
  • Étudiant
  • Figarochic.cn
  • Histoire
  • Nautisme
  • Golf
  • Figaroscope
  • Voyage
  • Enchères
  • Vin
  • Jardin
  • Météo consult
  • Annuaire santé avec PagesJaunes
  • Le particulier
  • Cadremploi
  • La chaîne météo
  • Keljob
  • Kelformation
  • Ticketac
  • Cplussur

Tous les conseils en Immobilier

Un logement pour tous et pour chacun

Un logement pour tous et pour chacun

Soumis à l'augmentation des prix du foncier et du coût de la construction, les promoteurs sont à l'écoute de l'air du temps, et des nouvelles nécessités des familles. "Les principaux avantages du neuf sont ses performances en matière d'isolation phonique et thermique, explique Jean-François Gabilla, président de la Fédération des promoteurs-constructeurs (FPC). Cependant, l'augmentation des divorces et du nombre de familles recomposées a modifié les besoins des acquéreurs.Jusqu'au 3-pièces, nous proposons une cuisine et un salon plus ou moins intégrés. Cela permet d'optimiser au mieux l'espace,d'utiliser chaque mètre carré disponible. Sur les plus grandes surfaces, les acheteurs demeurent attachés à des organisations conventionnelles.La cuisine fermée, la plus rationnelle possible avec des équipements performants, est en général préférée à la cuisine semi-ouverte ou à l'Américaine. L'apport du neuf se fait avec l'élaboration d'espaces de vie privatifs.Dans le salon, cela revient à prévoir en amont, dès la conception des appartements, la possibilité de diviser la pièce commune en plusieurs "coins", coin télé, coin hi-fi, bibliothèque, repas, etc." "Nous menons aussi une réflexion sur le coin bureau-informatique, poursuit-il. Il peut être conçu comme un espace ouvert à tous, comme un lieu qui concerne désormais toute la famille, des plus jeunes aux parents. Il peut aussi être envisagé comme un lieu dont on profite de façon individuelle, dans des familles qui disposent de deux, voire trois ordinateurs, éventuellement mis en réseau au sein du foyer". Au fur et à mesure de l'avancée des nouvelles technologies de l'information dans la vie quotidienne, les solutions apportées vont continuer d'évoluer. En témoigne le projet expérimental de la cité numérique du Fort d'Issy dans les hauts d'Issy-les-Moulineaux : "Tous les logements et lieux publics devront y être interconnectés par un réseau local interne (avec un câblage multimédia standard dans chaque pièce, comme c'est aujourd'hui le cas pour le réseau électrique), explique-t-on à la mairie. La "passerelle domestique"permettra, aussi bien de commander la mise en route d'équipements électroménagers, de l'éclairage ou de l'alarme que de surveiller à distance les aires de jeux de la résidence.

A Saint-Malo : l’effet TGV

A Saint-Malo : l’effet TGV

53 000 habitants à l'année, jusqu'à 200 000 résidents l'été… A l'extrême nord de l'Ille-et- Vilaine, Saint-Malo séduit d'abord par sa vieille ville, ses remparts, ses marées exceptionnelles (les plus grandes d'Europe !). Elle retient ensuite par son art de vivre et son dynamisme. La cité de Jacques Cartier et de Chateaubriand vit au rythme de grands rendez-vous, du festival Etonnants Voyageurs au départ de la Route du Rhum. Côté économie, ses zones d'activités se déploient sur plus de 400 hectares. C'est aussi le 2e port de commerce de Bretagne, un port de pêche et de plaisance. Par la route, Saint-Malo est à 45 minutes de Rennes par une quatre voies (73 km), deux heures de Nantes (190 km) et de Brest (220 km). A 618 km de la capitale britannique, elle profite enfin d'une liaison directe avec les aéroports de Jersey, Guernesey et Londres, via l'aéroport de Dinard- Pleurtuit, à 10 km de là. Sur la communauté d'agglomération, le Pays de Saint-Malo, la construction de logements va bon train : selon le service de l'urbanisme, elle atteint en moyenne 550 unités par an, social compris. Le nouveau programme local de l'habitat (PLH), qui devrait être validé d'ici fin 2007-début 2008, prévoit d'intensifier cette offre. Avec des besoins estimés à 4 500 nouveaux logements d'ici 2013, il table sur 750 unités annuelles, dont 58 % en accession libre. L'actualité de la ville, c'est, avec l'été, l'arrivée des touristes, mais aussi la transformation du quartier de la Gare-Rocabey, dopé par l'arrivée du TGV qui, depuis fin 2005, place Paris à moins de 3 heures de train. Avec à la clé, 350 nouveaux logements (dont 255 en accession libre), des services publics, des bureaux, une médiathèque, une supérette et un hôtel. Confiés à la Sacib, la Secib, Océanic, SM2I et Giboire, les premiers logements devraient être livrés dès le printemps 2008. Côté ventes, la grande affiche est au Jules-Verne, un programme de 30 appartements du 2 au 4-pièces, proposé par la Sacib et SM2I, avenue Jean-Jaurès. "Il n'en reste que 5 ou 6, avertit Véronique Bléas- Moncorps, présidente de la Sacib, commercialisés autour de 3 700 r/m2. Présent depuis près de 40 ans sur la ville, le groupe développe d'autres résidences dans le secteur :"La pré-commercialisation de deux programmes, idéalement situés sur la nouvelle esplanade de la gare, est lancée", poursuit- elle. Sur Nautica, on annonce 55 appartements du 2 au 4-pièces (entre 75 et 100m2), et une architecture dont les rythmes d'ouverture et la hauteur des façades seront des clins d'oeil aux traditions locales. Avec la résidence Newquay, sur l'axe Moka-Marville, le promoteur affichera 14 appartements du 2 au 4-pièces au-dessus de commerces et d'activités en rez-de-chaussée. Les autres chantiers se situent principalement entre Rothéneuf et la Montagne Saint- Joseph. La mairie prévoit environ 400 logements par an. 35 sont déjà en vente par le constructeur Sacib, à 200 m de la grande plage du Sillon et tout près de la Cité Corsaire. La résidence Côté Docks promet des surfaces du 2 au 5-pièces sur le quai Duguay- Trouin et rue de l'Industrie. "Parallèlement, nous travaillons sur des terrains à bâtir avec des petites maisons et du semi-collectif sur le Moulin Dugué, ajoute Véronique Bléas- Moncorps. Avant la fin de l'année,nous pourrons notamment proposer une vingtaine de logements, en partenariat avec Lamotte. Beaucoup d'autres projets sont en cours,pour l'année 2008".

3 QUESTIONS À NATHALIE LEBLANC-BRUNEL, Chef de produit prêts immobiliers à la direction marketing de LCL

3 QUESTIONS À NATHALIE LEBLANC-BRUNEL, Chef de produit prêts immobiliers à la direction marketing de LCL

Indicateur Bertrand : Quelle offre proposez-vous aux particuliers qui cherchent à financer une opération d'achat revente ?

Les tendances du cru 2006

Les tendances du cru 2006

Au total, 26 projets ont été primés en 2006, reflétant les enjeux et les préoccupations des constructeurs. Nature, Primera, Patrimonia, Senior et Technica : cinq catégories pour exprimer les enjeux et la demande du marché de la maison individuelle. La catégorie Nature comprend 2 variantes, électricité et gaz, visant à économiser les ressources non renouvelables et, pour la seconde, dédiée aux maisons bioclimatiques. Dans la catégorie Technica, deux variantes mettent l'accent, l'une sur la performance des techniques de construction, l'autre sur les innovations, tournées vers l'objectif commun de répondre aux nouvelles contraintes de réglementation et d'économie d'énergie.Les autres catégories, comme Primera avec des maisons ne dépassant pas les 100 000 e, ou Senior, présentant des modèles adaptés aux personnes âgées, illustrent la prise en compte de l'évolution des besoins des acquéreurs.

L’APL ou Aide Personnalisée au Logement

L’APL ou Aide Personnalisée au Logement

L’Aide Personnalisée au Logement (APL) répond au même souci d’atténuer les charges de remboursement. Son versement ne dépend pas seulement de la situation familiale, mais aussi du type de prêt obtenu. Seuls les prêts PAS et les prêts conventionnés permettent de bénéficier de l’APL. Ces prêts sont proposés par les banques, mais l’Etat apporte sa garantie. Par ailleurs, il est possible de les mobiliser sur de longues durées (jusqu’à 30 ans sans apport personnel) ce qui permet des conditions intéressantes en termes de taux et de durée. Si en complément d’un de ces deux prêts, vous avez droit au PTZ (prêt à 0 %), la mensualité correspondante est prise en compte pour le calcul de l’APL. Comme l’allocation logement, l’APL peut être réduite si vos revenus augmentent ou si vos charges de famille diminuent. Il est donc nécessaire de prendre en compte ces variantes. Les règles de calcul sont très proches de celles de l’allocation logement, mais le montant est plus avantageux.

Les prix se stabilisent

Les prix se stabilisent

Le marché de l'aire montpelliéraine présente toutes les caractéristiques d'un marché sain. C'est en tout cas ce qu'indiquent les résultats de l'Observatoire immobilier du groupe Adéquation. Au 1er trimestre 2007, les prix des logements vendus restent stables à 3 065 e/m2 et sont quasiment équivalents à ceux de l'année dernière. Parmi les segments de prix, la gamme inférieure à 2 100 e/m2 a disparu, laissant place à un segment supérieur parmi lequel figurent les appartements dits à "prix maîtrisés". En moyenne, sur l'agglomération de Montpellier, le 2-pièces de 42 m2 est commercialisé à 143 975 e (c'est une moyenne !), le 3-pièces à 220 689 e et le 4-pièces à 325 490 e. "Sur les 504 logements vendus, pour 469 mis en vente -un équilibre quasiment parfait !- 316 appartements l'ont été sur la ville de Montpellier. Quant au taux d'écoulement, avec 8,8 %, s'il poursuit sa tendance à la baisse, constate Xavier Longin, consultant du groupe Adéquation, il reste proche des taux d'écoulement des trois trimestres précédents. Dans l'agglomération et aux abords du territoire intercommunal, l'offre se diversifie si l'on observe les dernières opérations commercialisées, notamment à Castelnaule- Lez, où Pragma propose L'Etoile, 98 appartements autour d'un îlot de verdure, du 2 au 5-pièces, avec le 3-pièces de 55 m2 commercialisé (parking inclus) à 198 000 e. La livraison de la deuxième tranche est prévue pour le 1er trimestre 2009. Sur la même commune, Dominium réalise Le France, une opération conçue avec des prestations de haute qualité telles qu'entrée sécurisée par vidéophone, portes isoblindées ou climatisation réversible. La résidence sera livrée au 1er trimestre 2009 avec, par exemple, le 3-pièces de 75 m2 à 330 000 e. On retrouve des opérateurs tels que FDI Promotion à Pérols pour Les Salines, 23 villas avec de vastes terrasses et jardins, à 5 mn des plages, livrables au 3e trimestre 2008.

Regards européens

Regards européens

Comment les Européens considèrent-ils la qualité de leur logement ? Le résultat de l'enquête menée par BVA en Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne et France, montre une certaine disparité. En terme de qualité et de préoccupation "verte", et notamment de maîtrise des consommations d'énergie et d'eau, l'Allemagne est incontestablement le bon élève, mais la France ne mérite pas le bonnet d'âne, puisque les personnes sondées intègrent des préoccupations énergétiques et environnementales à leurs raisonnements sur la qualité de leur logement. En Espagne et en Italie en revanche, cette préoccupation pour le développement durable est moins sensible chez la majorité des interviewés, reflétant sans doute une implication moins importante des pouvoirs publics.

Assurance impayés

Assurance impayés

Je viens de mettre en location un logement neuf et j'ai souscrit une assurance impayés. Dois-je également m'assurer comme propriétaire non occupant ? (Thierry M., Limoges, 87)

Hervé Manet, Président de Bouwfonds Marignan

Hervé Manet, Président de Bouwfonds Marignan

Indicateur Bertrand : Quel bilan dressez-vous de l’année 2006 ?
Hervé Manet : L’année 2006 a été une année exceptionnelle pour l’immobilier neuf. En totale adéquation avec l’évolution du marché, Bouwfonds Marignan a enregistré un volume d’affaires logements de 567 millions d’euros, en hausse de 30 % par rapport à 2005 ; le pôle habitat demeure notre coeur de métier et représente 64 % de notre activité avec plus de 2 700 logements commercialisés en 2006. Parallèlement, nous poursuivons notre développement en immobilier d’entreprises et la diversification de nos activités dans les secteurs du loisir, du tourisme d’affaires, du logement pour étudiants et des résidences seniors a pris toute sa dimension avec la création, l’an dernier, du pôle résidences services. L’objectif initial est atteint : en 4 ans, Bouwfonds Marignan a doublé son activité. La forte croissance du groupe traduit la pertinence de ses choix stratégiques.
I. B. : Quels sont vos axes de développement ?
H. M. : En habitat, notre objectif est d’atteindre un rythme de production annuel d’environ 7 000 logements à l’horizon 2011, soit 7 % de parts de marché, avec un premier palier à 3 500 logements dès cette année. L’immobilier d’entreprises constitue un axe fort de notre développement ; nous intervenons sous différentes formes : en qualité de promoteur, en codéveloppeur avec des fonds d’investissement et en prestataires de services. En résidences services, 6 opérations en résidence de tourisme ou urbaines sont en cours de développement. Nous développons 4 résidences seniors en Indre-et-Loire, dans la Sarthe et plusieurs projets sont à l’étude en Ile-de- France et en régions.
I. B. : Quelles sont les grandes opérations d’urbanisme sur lesquelles vous intervenez ?
H. M. : Parmi les plus emblématiques, la reconquête de Lyon Confluence qui s’étend entre le Rhône et la Saône et s’affirme comme l’une des plus vastes réalisations urbaines de centreville en Europe. Sur l’Ilot B, nous réalisons l’essentiel des 350 logements en accession. A Marseille 14e, la Zac des Hauts de Sainte-Marthe est un projet d’urbanisme qui représente également un enjeu majeur pour la ville de par l’importance de son volet environnemental. Nous nous sommes positionnés sur six îlots totalisant 112 500 m2, pour la réalisation de 750 logements. Enfin, la requalification et la restructuration de l’île de Nantes (350 hectares au coeur de la ville), constituent, avec une capacité de près d’un million de m2 constructibles, le plus ambitieux projet d’urbanisme du Grand-Ouest. A l’horizon 2008, 70 hectares d’espaces publics seront créés et environ 2 000 logements seront construits.
I. B. : Quel regard portez vous sur le marché ?
H. M. : Nous observons toujours une attente forte de la clientèle à l’accession principale qui va sans doute se confirmer avec les nouvelles mesures fiscales annoncées par le gouvernement et le retour des investisseurs qui continueront à bénéficier des dispositifs en vigueur (Robien recentré et Borloo). Après un cycle continu de hausse à deux chiffres depuis 2002, le ralentissement de la hausse des prix amorcé en 2006 se confirme. Les taux d’intérêt se maintiennent à des niveaux encore attractifs et la pression démographique représente le plus fort soutien de la demande en logements. La stabilité des fondamentaux écarte l’hypothèse d’un retournement du marché en 2007. La confiance est de mise mais comme l’ensemble des acteurs de notre profession, nous sommes vigilants. Nous devons réaliser une production maîtrisée en prix de revient afin de permettre à nos clients de rester dans le seuil de solvabilité du financement de leur budget.

L’AVIS DE ALAIN BÉNICHOU Directeur commercial de Windsor

L’AVIS DE ALAIN BÉNICHOU Directeur commercial de Windsor

Indicateur Bertrand : Les programmes de maisons sont-ils plus difficiles à monter que les autres ?

Les bons plans de Menton à Perpignan

Les bons plans de Menton à Perpignan

Sur ce territoire très recherché des bords de la Méditerranée, le marché du logement neuf demeure résolument attractif avec une offre géographiquement diversifiée. Enquête immobilière plein soleil.

Les "deux en un"

Les "deux en un"

En dehors du prêt relais jumelé, il existe désormais, des formules globales. Dans ce cas, le financement de l'opération achat revente est appréhendé dans sa globalité. La banque vous proposera alors un prêt à long ou à très long terme, dont une partie (équivalent au prix du bien à vendre) sera remboursable par anticipation sans pénalités au moment de la vente. Ces formules qui sont plus souvent proposées par des banques spécialisées offrent toutes sortes de souplesses. Elles vous permettent notamment d'emprunter à 100 %, voire 110 % (y compris les frais de notaire), d'intégrer différents modes de remboursement. "L'avantage de notre prêt relais, c'est qu'il permet d'intégrer les crédits en cours, les frais de notaire, les frais de déménagement, explique Jean-Pierre Bourgeois de l'UCB, et notre prêt peut aller de 5 à 40 ans". Chez cette banque, une fois la vente du bien réalisée, le remboursement partiel s'effectue sans frais jusqu'à 140 % du montant initialement prévu. Côté mensualité, vous pouvez choisir entre une diminution de l'échéance ou le maintien du montant prévu au départ. Mais dans ce cas, la durée de votre prêt diminuera. Même approche au Crédit Foncier qui, avec "Foncier Intégral", prend en compte votre projet dans sa globalité. Vous disposez immédiatement de l'apport personnel que constitue le produit de la vente à venir sur la base de 80 à 90 % après expertise. "Les crédits en cours sont intégrés au financement, de telle sorte que l'acquéreur n'a qu'un seul remboursement sur la base d'une mensualité globale et constante adaptée à son budget, explique Christiane Jalon. Le prêt peut être à taux fixe, révisable, sur une durée de 6 à 30 ans. Par rapport à un prêt relais jumelé, le prêt global a un autre avantage. Outre sa simplicité, il est aussi moins onéreux. Vous n'aurez pas à débourser les frais de dossier pour deux prêts puisqu'il n'y a qu'un seul montage. Sachez toutefois qu'un certain nombre de banques font un geste commercial et ne facturent qu'une seule fois ces frais. Même chose pour les frais d'hypothèque uniquement pris sur le bien acheté. Ce qui n'est pas automatique pour le prêt relais jumelé. Il peut, en effet, arriver qu'une garantie complémentaire sur le bien à vendre soit exigée. Auquel cas, faites attention aux frais de mainlevée d'hypothèque, formalité qui sera nécessaire dès la vente de votre bien. Une promesse d'hypothèque peut très bien faire l'affaire. Elle évite les frais de mainlevée.

Antoine Desbarrières, Directeur de Qualitel et président de Cerqual

Antoine Desbarrières, Directeur de Qualitel et président de Cerqual

Indicateur Bertrand : Quelle est votre activité en matière de certification pour les logements ?
Antoine Desbarrières : Nous avons enregistré une forte croissance des demandes, puisque nous passons à plus de 100 000 logements engagés dans une démarche de certification, toutes marques confondues, contre moins de 40 000 en 2002. Nous avons constaté que les demandes de certification augmentaient plus vite que la construction, pour plusieurs raisons. D'abord l'incitation des pouvoirs publics à tous les niveaux, en particulier au niveau local, où ils peuvent d'autant mieux mettre en avant leurs exigences qualitatives qu'ils sont propriétaires des terrains. Certaines collectivités, avec lesquelles nous signons des conventions, peuvent inciter financièrement à la construction de bâtiments basse consommation. Rennes Métropole par exemple, ne finance que les logements sociaux qui obtiennent la certification. De plus les professionnels veulent montrer que leurs réalisations vont dans le sens d'une préoccupation générale pour le développement durable. La certification a été élaborée par le législateur dans ce but, avec des critères de qualité consensuels.
I. B. :…Et les professionnels de la promotion immobilière répondent présents…
A.D. : Tout à fait, c'est ce qu'exprime l'engagement de majors de la profession, comme Vinci Immobilier, Meunier Habitat ou, plus récemment, Bouygues Immobilier qui engage l'ensemble de sa production sous la marque Habitat & Environnement.
I.B. :L'abondance de marques ne nuit-elle pas à la visibilité de la certification pour le consommateur ?
A. D. : C'est une vraie question et les associations de consommateurs qui siègent dans nos instances relaient la nécessité de simplifier le message. Mais pour que le particulier puisse avoir l'opportunité d'acheter ou de louer un logement certifié, il faut qu'il y ait une offre suffisamment importante. En amont, il faut donc que le maître d'ouvrage ait eu envie de s'engager dans une certification. En développant des marques adaptées, avec des référentiels spécifiques, nous avons convaincu plus de professionnels de s'engager. Pour le grand public, cela engendre une difficulté à s'y retrouver. C'est une préoccupation majeure pour nous et dès lors que nous pourrons le faire, nous simplifierons les choses. Aujourd'hui, il est encore trop tôt, car nous avons des demandes spécifiques de la part des promoteurs, des maîtres d'ouvrages. Par contre, pour répondre aux attentes du public, nous allons lancer une grande campagne de communication, dans le cadre d'une politique générale de sensibilisation et d'action pédagogique sur la qualité du logement. Cette campagne va couvrir toutes les marques de qualité. Elle s'appuiera sur les grands médias audiovisuels et sur Internet. Vous la découvrirez cet automne, au moment des salons immobiliers.
I. B. : L'offre des industriels et la mise en oeuvre de nouveaux matériaux plus performants suit-elle l'exigence de qualité ?
A. D. : Pour élaborer nos référentiels, nous travaillons en collaboration étroite avec les experts issus du monde de l'industrie et les centres techniques comme le CSTB. Les industriels siègent également dans nos instances. On peut dire que l'offre de produits suit bien les évolutions réglementaires et celles de nos certifications. Certains sujets restent difficiles, comme l'acoustique, d'autant que la mise en oeuvre, étant donné la pénurie de main d'oeuvre qualifiée, est problématique. L'un des points difficiles reste la qualité de l'air dans les logements et les problématiques liées au choix des matériaux. On commence à avoir, sur les aspects environnementaux, un certain nombre de directives. Par contre, sur les aspects sanitaires, les choses sont beaucoup moins claires. Il y a encore des disparités fortes sur les appréciations qui peuvent être faites quant aux émissions de composés organiques volatiles des différents produits. Du coup, les industriels sont pour l'heure très prudents dans ce domaine, malgré leur volonté d'avancer.
I. B. : Quelles sont les grandes évolutions actuelles des différentes marques ?
A.D. : Globalement, l'ensemble des marques de qualité continue d'évoluer en allant plus loin sur la qualité environnementale. Lorsque cette dimension existe déjà, comme pour la marque Habitat & Environnement, nous allons intégrer de nouvelles dimensions comme celle du confort visuel. On va aussi plus loin sur l'énergie, en intégrant des niveaux de performances supérieures, avec les énergies renouvelables, les bâtiments basse consommation avec Effinergie. Et nous allons intégrer cette dimension environnementale aux marques qui ne la présentaient pas, avec par exemple un niveau Qualité Environnementale pour la marque NF Logement. Nous travaillons aussi sur la qualité de l'air dans les logements, en avançant aussi vite que possible dans un domaine difficile. L'évolution réglementaire sur l'accessibilité et la loi handicap nous entraîne également à travailler sur l'accessibilité et l'habitabilité des logements. Nous mettons l'accent sur la prise en compte du vieillissement de la population, avec des exigences sur la conception des logements, certains équipements dans les salles de bain, mais aussi la conception des menuiseries.

Emprunter pour acheter plus grand

Emprunter pour acheter plus grand

Pas facile de changer d'appartement quand on est propriétaire. Mais pas si compliqué que ça non plus. Car les banquiers ont mis en place une gamme de prêts bancaires qui permet de faciliter l'opération. Explications.

Bouches-du-Rhône : Marseille réussit son pari

Bouches-du-Rhône : Marseille réussit son pari

Véritable ville en chantier et locomotive des Bouches-du-Rhône, Marseille se métamorphose depuis des années sur l'ensemble de son territoire. Les exemples ne manquent pas comme la réalisation des Hauts de Sainte-Marthe dans le 14e arrondissement, nouveau quartier à vocation résidentielle sur un site de 150 ha. C'est dans le 14e que Promogim commercialise ainsi Le Clos Saint-Jérôme, à proximité de la Faculté des Sciences, livrable au 1er trimestre 2009. Dans le 2e arrondissement, la requalification de la rue de la République, qui entre dans un projet plus vaste de rénovation du centre-ville, a pour objectif de rénover l'ensemble du patrimoine de cette artère haussmanienne destinée à libérer une offre de logements dans ce secteur. Ce projet est notamment conduit par Marseille République, propriétaire d'une grande partie des immeubles de la rue, soit plus de 130 000 m2. Cette restructuration aura permis la mise sur le marché, d'ici la fin 2008, de 100 000 m2 de logements de qualité, du studio au 5/6-pièces, de 35 à 165 m2. Dans le 15e, le promoteur Pitch Promotion propose, lui, Les Terrasses de la Méditerranée. Parmi les innombrables projets qui tissent la toile urbaine de Marseille, le 16e arrondissement n'est pas le plus mal loti, avec la création d'un pôle touristique, culturel et éducatif autour de la peinture, baptisé Villa Mistral, qui consiste à réhabiliter la villa éponyme et les 3 460 m2 de son jardin. C'est aussi dans ce secteur que prend place la base nautique de la Lave destinée à favoriser le développement des activités de l'Estaque, au pied des falaises qui amorcent les calanques de la Côte Bleue. C'est dans ce fameux quartier de l'Estaque, qui voit son cadre de vie amélioré avec l'Espace Mistral sur 2,5 ha dans la continuité du noyau villageois, qu'Art Promotion commercialise Le Patio Cézanne, à proximité immédiate du port. Les 22 logements, qui correspondent au développement d'une offre nouvelle dans ce secteur, sont commercialisés à 3 550 e/m2 pour une livraison prévisionnelle au cours du 1er trimestre 2008. Le promoteur est aussi présent à Aix-en- Provence avec Villa Florentine, 28 logements de standing commercialisés 5 500 e/m2 à proximité du Cours Mirabeau, pour une livraison au 4e trimestre 2008. Avec un prix plus abordable, le même promoteur propose au nord d'Aix-en-Provence, sur la commune de Lambesc, le Parc Fenestrelle, pour la fin de cette année à 2 920 e/m2.

Du jardin élémentaire…

Du jardin élémentaire…

Cet amoureux des pays froids a étudié dans l’ombre du roi Soleil, à l’Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles. A 30 ans, il fonde l’agence qui figure aujourd’hui dans le top ten, décollant plus tôt qu’un architecte parce que les budgets de sa profession sont moindres. Le projet qui le lance ? Le square des Bouleaux (Paris 19e), attenant à des logements sociaux conçus par l’architecte Renzo Piano. Desvigne s’éloigne des tendances sur-dessinées de l’époque pour imaginer un “jardin élémentaire” : un bois de 110 bouleaux plantés… dans une cour de 20 m sur 60 ! Le matériau vivant dans son essence plutôt que l’ornementation. Une constante de son oeuvre par la suite.

Transfert de propriété

Transfert de propriété

Je voudrais me porter acquéreur d'un petit appartement parfaitement adapté à la situation de mes enfants, étudiants à Paris. Le problème est que le logement est vendu occupé, mais avec l'assurance du locataire qu'il est en cours de déménagement. Puis-je avoir confiance ? (Roland D., Lyon, 69)