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Quelle garantie pour votre crédit : hypothèque ou caution ?

Afin de garantir le remboursement de votre prêt pour un logement neuf, la banque va prendre certaines précautions. La garantie ou l'hypothèque permettent de limiter le risque de non-paiement du crédit. Faisons le point.

Quelle garantie pour votre crédit : hypothèque ou caution ?
Quelle garantie pour votre crédit : hypothèque ou caution ?

Une banque qui accepte un prêt immobilier s’expose à un risque de non-recouvrement des mensualités. C’est pourquoi, en sus de l’assurance emprunteur, la banque exige de l’acquéreur qu’il souscrive à une garantie : l’hypothèque ou la caution bancaire. Quelle garantie est la plus intéressante ? L’acquéreur a-t-il vraiment le choix ? Éléments de réponse.

L’hypothèque : la garantie traditionnelle

L’hypothèque conventionnelle est légalement définie afin d’encadrer ses modalités d’application. Elle doit en effet faire l’objet d’un acte notarié. Ce dernier consiste à formaliser par les acheteurs du bien immobilier qu’ils consentent à hypothéquer ledit bien au profit de l’organisme financeur. Le notaire perçoit donc des émoluments pour remplir cette tâche.

En outre, l’acquéreur qui choisit l’hypothèque doit s’acquitter des frais de formalités, de la taxe due au service de publicité foncière et de la contribution de sécurité immobilière. À savoir également que l’hypothèque est consentie jusqu’au remboursement du crédit, mais qu’elle ne peut toutefois durer plus de 50 ans.

Contrairement à certaines idées reçues, l’hypothèque n’empêche en rien la vente du bien avant la fin du crédit. En cas de non-remboursement des mensualités, la banque, à travers cette hypothèque, pourra faire saisir le logement et le mettre en vente afin de compenser le non-recouvrement du capital prêté.

La caution : la garantie plébiscitée

L’objectif poursuivi par l’organisme prêteur qui propose un cautionnement bancaire est identique à celui de l’hypothèque. Il s’agit de pouvoir garantir le prêt. Dans le cas d’une location, un parent par exemple peut se porter caution personnelle, et sera sollicité si le locataire ne paie pas ses loyers. Dans le cas d’un achat immobilier dans le neuf ou dans l’ancien, c’est l’organisme financier qui se porte caution au vu des montants importants à couvrir. C’est pourquoi on parle de caution bancaire. Si cette garantie est généralement privilégiée par les acheteurs, c’est notamment pour son coût de revient moins élevé.

Comme pour l’hypothèque, celui-ci dépend du montant de l’achat, mais la caution ne nécessite pas les mêmes formalités. En l’absence de frais d’enregistrement notamment, la caution peut coûter deux fois moins cher aux acquéreurs que l’hypothèque. Si l’objectif est semblable, les principes divergent puisque les organismes de cautionnement mutualisent les risques auprès d’un fonds dédié et y recourent en cas de non-paiement des mensualités.

Autre argument en faveur de la caution : la souplesse de l’organisme financier si les mensualités ne sont pas remboursées, ce qui n’est pas le cas de l’hypothèque. Des délais de paiement peuvent être accordés pour éviter la vente forcée du bien. Enfin, lorsque le bien est vendu ou que l’emprunt est remboursé par anticipation, aucune formalité n’est nécessaire pour mettre un terme au cautionnement.

Hypothèque ou caution : un choix qui n’en est pas toujours un

Face à ces avantages, au moment d’effectuer les démarches pour financer leur projet immobilier neuf, les acquéreurs choisissent généralement la caution. Toutefois, l’organisme financier peut refuser le cautionnement s’il juge le dossier trop risqué. Dans ce cas, les acheteurs devront se tourner vers l’hypothèque.

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