P lus vous bénéficierez de prêts à faible taux, moins vous aurez à rembourser puisque le coût global de votre financement diminuera. Pour compléter votre apport, mettez-vous en quête de prêts constitutifs de celui-ci. C’est par exemple le cas du Prêt action logement (1 % logement). Il concerne les salariés des entreprises du secteur privé (non agricole) de dix salariés et plus dont les revenus n’excèdent pas certains montants. Exemple : pour un jeune ménage sans enfant, 74 441 € en zone A, 51 424 € en zone B ou 44 996 € en zone C. Avec ce prêt, vous pouvez financer l’achat d’un logement neuf ou ancien, de même que les travaux (sous certaines conditions). Le montant du prêt s’établit à 30 % du coût total de l’opération dans une fourchette comprise entre 15 000 et 25 000 € en zone A, 15 000 et 20 000 € en zone B1, 7 000 et 15 000 € en zone B2 ou 7 000 à 10 000 € en zone C.
Cumulez avec une prime de l' Etat
Ces montants sont majorés dans certains cas, notamment si vous êtes en mobilité (5 000 €) ou encore si vous prévoyez des travaux d’accessibilité pour une personne handicapée (16 000 €). La durée du prêt est de vingt ans maximum et son taux est vraiment très intéressant : 1 % (hors assurance). Pensez aussi à l’épargne logement. Si vous détenez un CEL (Compte épargne logement), vous pourrez bénéficier d’un prêt allant jusqu’à 23 000 € à un taux calculé en fonction de vos dates de dépôt (2,25 % pour les sommes déposées à compter du 1er août 2013). Son intérêt réside aussi dans le fait que vous pouvez bénéficier d’une prime de l’État. Une fois le tour de ces petits prêts effectués, prenez rendez-vous avec votre banque et demandez-lui quelles seraient ses conditions pour le prêt complémentaire dont vous aurez forcément besoin. Si vos revenus sont modestes (plafonds imposés) et qu’elle a signé une convention pour le distribuer, elle doit en priorité vous proposer un Prêt à l’accession sociale (PAS), une formule réglementée qui n’est pas toujours plus attractive en termes de taux qu’un prêt classique, mais qui peut être souscrite sur une durée pouvant aller jusqu’à 35 ans.
Faites appel à un courtier
Et pour une telle durée, la banque ne pourra pas vous imposer un taux fixe supérieur à 3,40 % (conditions du taux plafonné au 1er janvier 2015). Sous certaines conditions, ce prêt vous permettra de bénéficier de l’APL, sachant toutefois que celle-ci vient d’être réformée (lire encadré). Si vous n’avez pas droit à ce prêt, reste à choisir la formule la plus adaptée à votre situation dans la gamme de crédits proposée par la banque. Dans tous les cas, ne vous contentez pas d’une seule proposition. Adressez-vous par exemple à un courtier qui se chargera à votre place de mettre les établissements en concurrence. Vous pouvez y gagner de 0,20 à 0,30 point sur le taux de votre crédit, ce qui n’est évidemment pas négligeable sur 15, 20 ou 25 ans.