Les bons plans du PTZ

S’il est un prêt que vous devez impérativement souscrire, c’est bien le PTZ. Son taux est nul, ce qui vous procurera des économies au final sur le coût de votre financement. C’est d’autant plus judicieux que, depuis le 1er octobre, ce prêt aidé par l’État a été assoupli pour permettre au plus grand nombre d’accéder à la propriété. Vous y avez droit si vous êtes primo-accédant et que vous souhaitez acheter votre résidence principale neuve (ou ancienne sous conditions d’au moins 25 % du prix du logement en travaux).

Taux pratiqués et plafonds

Attention, il vous faudra toutefois respecter certains plafonds de ressources. Si vous êtes un couple, vos revenus ne pourront pas excéder 50 400 € en zone A (agglomération parisienne, Lille, Lyon, Marseille, Côte d’Azur, Genevois français), 36 400 € en zone B1 (grandes agglomérations), 33 600 € en zone B2 (villes moyennes) ou 30 800 € en zone C (zones rurales). Le montant du prêt est calculé à partir d’un taux appliqué à un prix plafond d’opération. Exemple : si vous êtes un couple et habitez en zone B1, un taux de 26 % sera appliqué à un prix plafond de 189 000 €, soit 49 140 €. «

Prêt remboursable sur des durées de 12 à 25 ans

Globalement, le PTZ est plus favorable, explique Jérôme Robin, fondateur et président de VousFinancer.com. Certains particuliers qui n’y avaient pas droit compte tenu de leurs ressources peuvent désormais en bénéficier. Pour d’autres, le montant du Prêt à taux zéro et le différé de remboursement sont plus élevés. Seuls ceux qui achètent en zone A, et notamment en Île-de-France où les prix sont les plus hauts, sont pénalisés car les montants du PTZ baissent. » Le prêt est remboursable sur une durée de 12 à 25 ans selon vos revenus. S’ils sont faibles, vous pourrez même obtenir un différé d’amortissement du prêt, ce qui vous permettra de commencer à rembourser votre crédit seulement après 8, 11 ou 14 ans (en fonction de vos ressources).