"L'île de Nantes n'est pas le seul vivier de renouvellement de l'habitat à Nantes. L'émergence de Zac, la libération de nouveaux secteurs, y compris en diffus et le renouvellement des Plans locaux d'urbanisme en périphérie contribuent à entretenir le rythme de construction. Les statistiques de production ont néanmoins été revues à la baisse, le marché étant en passe d'atteindre ses limites en termes de prix et de commercialisation. Celui-ci a été élevé, dans un contexte de demande d'incitations locatives fortes. Mais aujourd'hui, le prix de vente de certaines opérations est en inadéquation avec le rendement souhaité par les investisseurs. Il est difficile pour les promoteurs de pratiquer une politique assagie étant donnés le coût du foncier, l'augmentation du prix des matières premières et de la main d'oeuvre et le développement des normes et réglementations qui régissent le marché. Ces données plaideraient même en faveur d'une inflation régulière. Cependant, si on ne se résigne pas à baisser certains loyers, le nombre de vacances locatives va aller en augmentant, ce qui n'est pas bon pour le propriétaire et ceux qui cherchent à se loger. Malheureusement, la construction n'a eu qu'un carburant depuis la loi de finances de 1984, celui de la défiscalisation. Ce système devait finir par montrer ses limites. Il faut mettre en place une politique de logements de substitution. On pourrait, par exemple, renverser l'avantage fiscal donné aux investisseurs vers les primo-accédants".
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