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Immobilier : Cap à l’Ouest

Le Grand Ouest, de la Normandie à l’Aquitaine, présente bien des atouts pour qui veut s’installer, particulièrement en bordure littorale. D’autant que les prix y ont baissé. Mais attention, dans les grandes stations, ils remontent…

Immobilier : Cap à l’Ouest
Immobilier : Cap à l’Ouest

De la Normandie à la Bretagne, des Pays de la Loire à la Vendée, de la Charente au Pays basque…, le Grand Ouest offre une qualité de vie incomparable. À la douceur du climat, s’ajoutent des paysages très variés où alternent falaises crayeuses, immenses plages de sable ou de galets, criques escarpées… Et sur ces côtes, s’égrènent une multitude de stations balnéaires, un brin snob, comme Deauville ou Biarritz, ou plus familiales, comme Cancale, Saint-Brévin-les-Pins ou encore Capbreton. Cependant, aujourd’hui, avec la crise économique, la résidence secondaire n’est plus une priorité pour les Français, pourtant les champions dans ce domaine. Sur ce segment de marché, les acquéreurs se font d’autant plus rares que le coût d’une résidence secondaire à l’année n’est pas neutre sur le budget. Un autre élément fragilise le marché. « Outre la crise économique depuis le début des années 1990, le marché de la résidence secondaire est impacté par des évolutions sociétales : choix de la consommation des vacances plutôt que de la capitalisation patrimoniale dans une résidence secondaire, souhait de diversifier les destinations, multiplication des divorces… Ces évolutions se traduisent par une baisse inéluctable du nombre de ventes. Il faut aussi noter que les acquéreurs sont plus âgés qu’il y a vingt ans, et achètent souvent leur résidence secondaire dans la perspective de s’y retirer au moment de leur retraite », expliquent les notaires de l’Ouest dans leur dernière analyse. Dans ce contexte, les vendeurs n’ont plus les cartes en main. C’est la raison pour laquelle les prix ont fortement chuté ces trois dernières années, avec des replis qui peuvent atteindre 20 à 30 %. En particulier pour les biens à défaut (situation excentrée, qualité de construction médiocre, gros travaux…).


 


Le temps où on achetait sur un coup de coeur à n’importe quel prix est révolu


La crise conduit les acquéreurs à être plus prudent, à s’assurer que les biens qu’ils convoitent sont à un prix raisonnable et qu’en cas de revente, ils ne perdront pas d’argent. Bref, depuis trois ans, la donne a complètement changé. Le temps où tout pouvait s’acheter sur un coup de coeur à n’importe quel prix est décidément révolu, et aujourd’hui, les achats – heureusement, il y en a encore – sont très réfléchis. « Aujourd’hui, dans l’ancien, sur la façade littorale Manche-Atlantique, nous sommes face à un marché à deux vitesses avec, d’un côté, une hausse des prix sur cinq ans au sud de la Loire et, de l’autre, une baisse quasi générale au nord », constate Bernard Drouvin, président du Conseil régional des notaires de la Cour d’appel de Rennes. Malgré tout, au nord comme au sud, les stations les plus prisées continuent de tirer leur épingle du jeu, enregistrant parfois des hausses significatives, comme à Lège-Cap-Ferret, La Trinité-sur-Mer, Deauville, Carnac, Le Pouliguen, Bénodet, Saint- Lunaire… Il semblerait, en effet, que le marché du haut de gamme reparte depuis quelques mois. Dans le neuf, l’activité du littoral est également portée par la résidence secondaire : 86 % des ventes concernent des résidences secondaires. « Ce sont principalement des Français, qui achètent surtout des 2 ou 3-pièces, plus rarement des 4-pièces », note Alexandre Guillot, responsable du secteur Normandie chez Nexity. « Que vous cherchiez à acheter du neuf ou de l’ancien, vous disposez de conditions d’emprunt très favorables. Avec les taux d’intérêt très bas et des prix qui sont à nouveau attractifs, de réelles opportunités s’offrent aux acheteurs », confirme Maître Bernard Drouvin. Sur la Manche et l’Atlantique, les acquéreurs sont essentiellement franciliens et représentent un tiers des acquéreurs de résidences secondaires sur le littoral. En moyenne, ils consacrent à leur projet un budget de 174 000 .


 

PRIX ET EVOLUTION PAR STATION
Stations Prix moyen dans le neuf
Prix moyen dans l’ancien

Prix au m2 Évolution
sur cinq ans
Évolution
sur dix ans
Prix au m2 Évolution
sur cinq ans
Évolution
sur dix ans
Trouville 4 594 € -4,2 % NC 3 803 € +9,2 % +68,3 %
Dinard 3 563 € +6,8 % +22,4 % 3 102 € -1,9 % +19,7 %
Saint-Malo 3 700 € +4,5 % NC 2 676 € +4,9 % +25,5 %
Les Sables-d’Olonne 3 509 € -4,3 % +42,2 % 3 313 € -0,6 % +44,4 %
La Rochelle 4 245 € -16 % +39,4 % 3 216 € +7,2 % +42,1 %
Royan 3 310 € -12,3 % +38,1 % 2 598 € -8,0 % +42,8 %
La Baule 3 867 € +4,4 % +71,5 % 4 615 € -2,2 % +46,3 %
Capbreton 4 845 € +42,9 % +54,9 % 3 788 € +2,6 % +37,9 %
Anglet 4 250 € +20,1 % +66,3 % 3 171 € +14,9 % +39,5%
Saint-Jean-de-Luz 5 351 € +18,9 % +67,1 % 4 080 € +5,4 % +30,2 %
Biarritz NC NC NC 4 430 € +19,4 % +49,0 %

Source : Notaires de France

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