Dans un contexte où la loi ALUR a supprimé le Coefficient d’occupation des sols (COS), de nouveaux droits à construire vont apparaître alors qu’il est question d’ouvrir des zones d’aménagement supplémentaires sur l’aire urbaine de Toulouse. Tandis que la production annuelle de logements neufs est de 6 500 logements dans la métropole, qui accueille environ 20 000 habitants au même moment, les besoins se situent plutôt entre 7 500 et 10 000 logements. Or, la réflexion sur les quartiers existants est quasi inexistante. Avec Bimby (Build in my Backyard), nous proposons une évolution maîtrisée des tissus urbains existants à partir de petits projets dispersés, que ce soit l’agrandissement des constructions existantes ou de divisions parcellaires pour en accueillir de nouvelles. Il s’agit ici de produire des logements pour éviter l’étalement urbain, à l’initiative des habitants et en concertation avec la collectivité. Cette politique de petits projets, comme on l’observe déjà à Vigoulet-Auzil, Bouloc, et bientôt à Verdun-sur-Garonne, permettrait la réalisation de 2 500 logements par an dans la métropole toulousaine, sans bouleverser les tissus existants.
Benoît Lanusse : « Bimby, c’est 2 500 logements de plus par an »
Responsable de l’association des professionnels de l’urbanisme de Midi-Pyrénées
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