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3 questions à Michel Le Faou

Adjoint au maire de Lyon en charge de l’aménagement, de l’urbanisme et du logement, vice-président de la Métropole de Lyon

3 questions à Michel Le Faou
3 questions à Michel Le Faou

Les résultats du secteur du logement neuf sont-ils un facteur de satisfaction ?


Nous sommes évidemment heureux de cette situation. Fin août, le niveau de réservations de logements neufs dans l’aire urbaine de Lyon permet d’établir une projection qui table sur 6 300 logements, dont 5 200 sur le Grand Lyon. Il n’est donc pas impossible que nous battions le record de logements neufs réservés. Néanmoins, ce résultat cache des situations contrastées, avec une forte concentration des ventes à Lyon et Villeurbanne. Nous notons en e! et un certain attentisme sur d’autres communes, où certains projets font état d’interrogations ou sont réexaminés. C’est dommage, car la métropole n’est pas seulement composée de Lyon et Villeurbanne et il convient d’exploiter l’ensemble des potentiels disponibles. Ainsi, le PLUH en cours de révision, et qui devrait être opérationnel au 1er trimestre 2018 jusqu’en 2026, tient compte d’un besoin de poursuivre une dynamique de production de logements. D’ici à 2030, il est nécessaire de construire 7 500 à 8 000 logements par an, pour tenir compte des quelque 150 000 personnes supplémentaires qui viendront sur ce territoire.


 


Le dispositif d’accession 3A est arrivé à terme. Allez-vous le remplacer ?


Ce dispositif a connu un tel succès que nous avons consommé l’enveloppe disponible plus tôt que prévu. Au total, 11 000 primes, variables en fonction de la taille du ménage, ont été distribuées, sans compter l’abondement versé par certaines communes. Lancé en mai 2013, le 3A a permis de consolider la décision de certains acquéreurs en les solvabilisant, mais aussi de soutenir l’activité du secteur, alors en difficulté. Il a concerné 139 programmes, soit 35 % des logements neufs disponibles. Le contexte a changé et, courant 2016, nous proposerons sans doute un dispositif corrigé, avec un nombre de primes plus faible.


 


Comment soutenir les accédants autrement ?


Je pense qu’il serait intéressant d’utiliser un peu plus le système de location-accession, le PSLA. Nous allons le développer pour permettre à de jeunes ménages d’accéder à la propriété, par exemple à travers les Projets urbains partenariaux où l’on peut demander à des opérateurs de réserver une part des logements en PSLA. C’est possible quand les promoteurs réalisent ces logements par le biais de la VEFA en les adossant à des bailleurs sociaux. Nous en lancerons en 2016 à Lyon et Villeurbanne.

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