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Ne négligez pas l’assurance

Lorsque vous contractez un prêt immobilier, l’assurance décès ou invalidité est obligatoire. Mais vous pouvez en faire baisser le coût.

Ne négligez pas l’assurance
Ne négligez pas l’assurance

Quand les taux oscillent autour de 2,50 % sur 20 ans, voire moins si vous avez un bon dossier, et que l’assurance revient en moyenne à 0,40 % du coût du crédit, une chose est sûre : son coût relatif augmente. Raison pour laquelle vous ne devez pas vous contenter de celle que la banque vous proposera immanquablement. En effet, les contrats « groupe » diffusés par les établissements financiers sont généralement plus chers car ils mutualisent le risque. Que vous soyez jeune et en bonne santé ou senior, tout le monde est logé à la même enseigne. Dans ce cas, la prime d’assurance tourne le plus souvent autour de 0,40 % du coût du crédit. Les lois Lagarde et Hamon facilitent la possibilité de faire jouer la concurrence et de souscrire votre contrat ailleurs que dans la banque qui finance votre logement. On appelle cela une délégation d’assurance.


La délégation d’assurance


Cette possibilité s’est d’ailleurs développée avec l’arrivée massive de courtiers sur le marché du crédit. Ainsi, depuis 2010, la loi Lagarde ne permet plus aux banques d’imposer leur contrat. Elles ne peuvent s’y opposer que si le contrat en délégation offre des garanties inférieures à leurs propres contrats. « Jusqu’ici, la notion d’équivalence des garanties n’était pas claire mais le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) vient de rendre un avis définitif listant les garanties minimales exigibles, explique le courtier Credixia. À partir d’octobre 2015, à chaque signature d’une offre de prêt, la banque devra fournir une liste standardisée précisant les garanties prises et le client n’aura plus qu’à fournir ce document à un courtier spécialisé qui trouvera la formule la moins chère. » La loi Hamon et son décret d’application du 26 juillet 2014 renforcent également la possibilité pour l’emprunteur de changer d’assurance dans le délai d’un an qui suit la souscription de son crédit immobilier. Ces améliorations sont susceptibles de réduire le coût de votre emprunt de quelques milliers d’euros. Il ne faut donc pas hésiter à faire jouer la concurrence.


Le coût de la garantie


En matière d’emprunt, penchez-vous aussi sur le coût de la garantie qui vous sera demandée. Pour faire face à une éventuelle défaillance de votre part, la banque exigera une hypothèque ou la caution d’un organisme spécialisé. Le coût de cette garantie n’est pas neutre. Pour un prêt de 150 000 €, une hypothèque conventionnelle (pour un logement neuf) coûte 2 434 €, sans compter les frais de mainlevée si vous revendez avant la fin de votre crédit (750 €) et les frais de notaire (acte notarié impérativement). En revanche, si vous optez pour une garantie comme celle du Crédit Logement, il ne vous en coûtera que 1 915 € dont une partie vous sera restituée en fi n de prêt, en fonction d’un taux lié aux sinistres (autour de 1 066 € à l’heure actuelle). Elle ne vous coûtera donc que 849 € au final. Vous avez donc intérêt à privilégier cette seconde garantie, si tant est que vous ayez un bon dossier. Car les conditions d’accès sont assez strictes.

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