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Le crowdfunding investit la pierre

Cette nouvelle forme d’investissement, basée sur le financement participatif, ne cesse de se développer. Les raisons d’un succès.

Le crowdfunding investit la pierre
Le crowdfunding investit la pierre

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une nouvelle façon d’investir dans l’immobilier. Apparu depuis peu, cette méthode de transaction a tout d’abord permis aux startup et aux jeunes créateurs de récolter des fonds de particuliers pour financer leurs projets, via le canal internet et des plateformes dédiées. Il s’étend désormais à l’immobilier, avec un succès qui ne cesse de se renforcer. D’autant qu’une ordonnance supprime le monopole bancaire sur les prêts avec intérêts, ce qui ôte un frein à ce mode de financement. Le décret du 16 septembre 2014 précise que les prêts avec intérêts sont limités à 1 000 euros par prêteur et par projet, ceux sans intérêt à 4 000 euros. Quant au porteur de projet, il ne peut emprunter, par ce canal, plus de 1 million d’euros. En immobilier, les acteurs se multiplient, le plus souvent pour financer les fonds propres des promoteurs (Wiseed, Buildeeg, Lymo, Anaxago…).


Un rendement convenu au départ


Si le crowdfunding peut revêtir plusieurs formes (don, prêt participatif, participation aux fonds propres), il s’attache essentiellement, en immobilier, à aider au financement des fonds propres des promoteurs, leur permettant de monter des opérations de logements neufs. En contrepartie de la mise de fonds faite par le particulier, le promoteur s’engage à le rembourser une fois l’opération construite, le tout assorti, bien sûr, d’un rendement convenu au départ. L’investissement minimum est très faible, puisqu’il se limite à 1 000 euros. Chez Wiseed, un des leaders du crowdfunding, le rendement offert dépend du degré de risque que l’investisseur est prêt à consentir. « Il peut intervenir de deux façons différentes, soit via un emprunt obligataire de 12 à 36 mois sur des projets très avancés avec toutes les garanties nécessaires, ce qui rend ce produit sans risque, explique Souleymane Galadima, directeur général de Wiseed Immobilier.


Des plateformes pour investir dans l'ancien


Le deuxième mode d’intervention s’adresse aux investisseurs qui acceptent un risque plus important puisqu’ils souscrivent, par actions, au capital du promoteur, via un montage en SAS, ce qui évite la responsabilité de l’investisseur en cas de problème avec le promoteur. Dans le premier cas, le rendement peut atteindre 6 % par an et dans le second 15 %, sachant que la durée d’investissement est relativement courte (12 à 24 mois, voire 36 mois). Joachim Dupont, président et cofondateur d’Anaxago, indique qu’à la livraison du programme, « l’investisseur bénéficie d’un rendement de 8 à 12 % ». Des plateformes existent aussi à destination des particuliers qui désirent investir dans l’ancien, à l’image de Crowdimo, qui finance l’achat de biens à rénover, de biens d’exception, de commerces ou encore de viagers.

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