L'envie d'un habitat écologique et d'un mode de vie durable, de même que le partage de valeurs communes, sont souvent le moteur le plus puissant de telles initiatives. Ce principe existe à l'international, mais s'est peu à peu éteint en France depuis que la loi Chalandon de 1971 ne reconnaît plus le statut de “coopérative d'habitants”. Cependant, l'idée reste. On utilise encore le terme “coopérative d'habitants”, dont les résidents sont des “coopérateurs”. À Nanterre, dans l'éco-quartier Hoche, une expérience de ce type vient d'être lancée, portée par la mairie. 16 coopérateurs ont été recrutés. L'opération est en cours de montage, fortement suivie par l'Epasa, l'aménageur du quartier. Un architecte a été désigné pour conseiller les coopérateurs sur la genèse du projet et un maître d'ouvrage délégué pour suivre l'exécution.
“La grande difficulté réside dans la mobilisation des coopérateurs jusqu'au bout”, reconnaît Mélanie Van Waweren, directrice de l'aménagement de l'Epasa. Dans plusieurs villes, des associations se
sont créées pour faciliter la tâche des coopérateurs, la référence en la matière demeurant Habicoop, basée à Lyon. Sur le site internet de l'association, deux projets de coopératives sont encore “ouverts” en Île-de-France, dont l'un à Montreuil (www.habicoop.fr).
Le site pour se documenter sur le sujet : www.cohabitat.fr