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HABITER DEMAIN (1/5) : quand le logement social devient réversible

VIDEO. Le Lab’ de la Caisse des Dépôts expérimente une série d’innovations à destination des locataires du parc HLM. Première solution : le logement flexible, à Bordeaux.

HABITER DEMAIN (1/5) : quand le logement social devient réversible
HABITER DEMAIN (1/5) : quand le logement social devient réversible

L’architecture de la transformation s’immisce dans le locatif social. Mises à l’honneur depuis quelques années pour les appartements en accession, ces nouvelles techniques de construction s’apprêtent à irriguer le marché des HLM. Parmi les expérimentations en cours on trouve le logement extensible : "Il s’agit d’une annexe, au sein de la résidence, composée d’une chambre simple et d’une autre, dotée cette fois d’une salle de bain. L’idée est de permettre aux invités des habitants d’y loger pour quelques jours", indique Cédric Mino, directeur de l’agence SNI Sud-Ouest. Tarif pour une nuit ? Entre 22 € et 26 € : "Nous réalisons également des formules week-end pour une soixantaine d’euros", précise-t-il.


Un premier test est en cours au sein d’une des résidences du quartier Bordeaux Brazza. Sur un semestre, près d’une soixantaine de nuitées ont déjà été réservées. : "La plupart du temps, les demandes concernent des particuliers qui reçoivent de la famille et qui n’ont pas de logement assez grand pour les héberger. Mais nous avons également eu le cas de deux parents qui souhaitaient loger quelques semaines leurs enfants. Ce dernier venait de quitter une colocation qui avait mal tourné." De quoi inciter la SNI à poursuivre dans cette voie. "Nous avons internalisé Airbnb", se félicite Cédric Mino.


Une solution plébiscitée dans le parc intermédiaire mais bien moins populaire chez les ressortissants du parc social et très social.


Vers des logements élastiques


Autre innovation en cours de réflexion, celle d’offrir aux locataires du parc intermédiaire et social la possibilité d’ajouter ou retrancher une pièce à leur logement d’origine : "Le loyer serait également modulable", prévient Cédric Mino. "Si vous gagnez une pièce vous payez un loyer plus élevé et plus de charges. Dans la situation inverse, le loyer recule tout comme les charges. Nous avons fait un premier sondage et avons découvert que les 50 ans et plus étaient très intéressés par l’idée de retirer une pièce de l’habitat, généralement celle de l’enfant qui vient de quitter la maison", indique Cédric Mino. Des techniques déjà employées dans l’accession neuve, comme l’illustre le reportage ci-dessous de France 2 :

Les logements évolutifs ou modulables s'installent dans le paysage
A cette solution s’ajoute celle des appartements flexibles, encore trop chers aujourd’hui : "Transformer, grâce à une structure de plancher dîtes "capable" des bureaux en logement et inversement est tout bonnement révolutionnaire", se réjouit Sabine Parnigi-Delefosse, responsable innovation pour la Caisse des Dépôts. "Mais le système est encore trop couteux. Je suis persuadé qu’il est possible d’en faire baisser le prix en industrialisant, par exemple, les éléments en bois nécessaires à son élaboration," précise-t-elle. Un peu de patience, donc.

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