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François Bertière, PDG de Bouygues Immobilier

En ce début 2015, nous avons voulu faire le point avec les promoteurs sur le bilan de l’année 2014, les perspectives 2015 et leurs attentes pour faire repartir l’activité immobilière. François Bertière, président directeur général de Bouygues Immobilier nous livre ses analyses.

François Bertière, PDG de Bouygues Immobilier
François Bertière, PDG de Bouygues Immobilier

D’une façon générale, quel bilan dressez-vous de l’année 2014 et quelles sont, selon vous, les perspectives d’évolution du marché de l’immobilier neuf en 2015 ?


2014 a été une année très contrastée. Jusqu’à fin août, l’activité a été calamiteuse et, à partir de septembre, elle s’est un peu redressée avec le changement de politique gouvernementale et les annonces faites par Manuel Valls pour relancer la construction. Globalement, nos résultats commerciaux seront assez identiques à ceux de l’an dernier. Quant à 2015, il est difficile de tabler sur un redressement de l’économie et une baisse du chômage. Le contexte ne sera donc guère plus favorable qu’en 2014 pour l’immobilier. A contrario, les taux de crédit devraient demeurer faibles et soutenir l’activité, de même que le dispositif Pinel. 2015 n’annonce donc pas une réelle reprise du marché immobilier mais cela ne peut pas être pire qu’en 2014.


 


Quelles sont, selon vous, les priorités à mettre en œuvre pour relancer l’activité de votre secteur ?


Il faut tout d’abord rétablir la confiance et faire en sorte que les mesures annoncées se concrétisent et qu’elles soient pérennes. En matière de foncier, le choc annoncé n’a pas encore eu lieu. En France, 25 000 à 30 000 logements restent bloqués en raison des recours. Les pouvoirs publics doivent mettre en place des moyens pour que ces recours soient traités dans les six mois. Par ailleurs, les maires doivent débloquer les projets retardés par les élections municipales. Il faut aussi que l’on autorise les promoteurs et les aménageurs à monter des opérations ensemble, sans passer par l’ensemble des procédures habituelles. A défaut de libérer du foncier, les prix des logements ne baisseront pas. Il est illusoire de penser que la simplification des normes suffira à faire baisser les coûts. Le seul espoir, c’est l’offre.


 


Quelles sont vos grandes opérations immobilières à venir en 2015 ?


Nous sommes leaders du marché. Nous avons lancé la commercialisation de 10 000 logements en 2014 et nous espérons atteindre des volumes similaires en 2015. En région parisienne, nous allons mener un très gros projet de 600 logements à Créteil. A Nanterre, nous démarrons Cœur de Quartier, entre l’Université et la Préfecture, un projet de 75 000/80 000 m2 de bureaux, commerces, logements. En province, nous serons présents à Toulon sur le site de l’ancien hôpital avec un projet de construction de 800 logements, ainsi qu’à Lyon où nous prévoyons également la réalisation de 800 logements sur le secteur de Gerland. A Bordeaux, nous poursuivrons l’aménagement de l’écoquartier Ginko. A Strasbourg, nous allons bâtir un projet très innovant (l’île au bois) où la totalité de l’immeuble sera en bois.

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