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Big Data : la nouvelle donne

On en parle beaucoup, mais savez-vous de quoi il s’agit ? Et comment le Big Data peut-il s’appliquer à l’immobilier ? Éléments de réponse.

Big Data : la nouvelle donne
Big Data : la nouvelle donne

Une chose est sûre : le Big Data est une opportunité formidable pour les entreprises d’agréger, via Internet, quantité d’informations sur les comportements et les habitudes de consommation de leurs clients et d’en faire une synthèse. Dès lors qu’elles connaissent ces informations, elles peuvent adapter leur offre ou en créer de nouvelles pour répondre au plus près aux attentes des consommateurs. Les données collectées via les paiements en ligne, les cartes de fidélité ou les demandes d’information permettent d’accéder aux habitudes, aux goûts et aux centres d’intérêt des consommateurs. La collecte d’informations possibles est donc massive. Elle est liée aux nouvelles technologies, qui sont en mesure de les stocker, de les analyser de façon très pointue et ce, à des coûts très réduits. Établir des prévisions pour anticiper les évolutions en matière de consommation est même possible. L’enjeu est donc de taille pour l’ensemble des secteurs économiques. À condition que la masse des informations traitées soit importante et de qualité. Or en matière d’immobilier, le chemin est encore long car le Big Data se heurte à quelques difficultés de taille. D’une part, les acteurs du secteur restent très réticents à donner leurs informations. On le voit notamment avec la géolocalisation, qui reste un voeu pieux. Dans l’immobilier ancien, les mandats étant le plus souvent simples et non exclusifs, les agents immobiliers refusent de divulguer l’adresse exacte des biens dont ils publient les annonces. Du coup, l’information reste vague et peu porteuse de valeur ajoutée. Autre difficulté majeure : la protection des données personnelles très réglementée tant en France que dans l’Union européenne. Aux États-Unis, en revanche, elle a peu de limites. « Sur un bien immobilier à vendre, il est possible de connaître la situation du vendeur, explique Hervé Loreau. On peut par exemple savoir si ce vendeur est solvable ou s’il a payé ses impôts. » Sans en arriver jusque-là, une chose est sûre, les agents immobiliers vont devoir s’adapter à la nouvelle donne...

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